Sandrine est une jeune femme d’une trentaine d’années qui travaille dans une entreprise de communication de Montpellier créée par un ami très proche, Phil. C’est par ce biais que j’ai eu l’occasion de la croiser.
Un an sur deux, elle fait un voyage hors des sentiers battus. Cette année, elle a décidé de parcourir la Route de la Soie.
Elle a eu la bonne idée de poser ses notes de voyage sur un blog créé pour la circonstance, Sparkling Ice. Elle y décrit son voyage avec beaucoup d’humour et de vitalité. Elle a rédigé trois des premiers articles en anglais mais tous les autres sont en français. Son style est très agréable à lire.
Les photos, m’a dit Phil, « ont ce charme particulier des êtres sensibles qui se cachent derrière l’objectif pour voir le monde ». Je trouve cela très joliment formulé.
Voici son parcours
22-26 avril : Pékin
27-28 avril : Xi’an et ses guerriers de terre cuite
29 avril : la Route de la Soie en train à travers le désert
30 avril – 1er mai : Turpan, au pied des légendaires montagnes qui valent à ces lieux le nom de « terre de feu ».
2 – 3 mai : Kashgar, l’un des plus grand marchés d’Asie
4 mai : Tash Rabat, le point de passage vers le Kyrgyzstan + nuit sous la yourte
5 mai : Kochkor – journée chez l’habitant et visite d’une coopérative
6 mai : Le second plus grand lac de montagne du monde et la chaîne du Tian Shan et route vers Bishkek, la capitale.
7 mai : la vallée du Chichkan
8-9 mai : Ballade dans le Park National Sary Chelek pour profiter de la beauté du Kyrgyzstan.
10 mai : Osh et son bazar oriental vieux de 3 000 ans.
11 -12 mai : Tashkent
13-14 mai : Samarkand
15 mai : Shakhrisabz et dîner chez l’habitant.
16-17 mai : Bukhara, ses minarets et medrassas
18-19 mai : Tashkent
Le blog de Sandrine : Sparkling Ice
Photos : Sandrine
Ca, c’est voyager ! Comme j’aime ! Partir à la découverte de l’autre et de soi. Quelle journée sous le signe du voyage quand même depuis ce matin !
« Les photos, m’a dit Phil, « ont ce charme particulier des êtres sensibles qui se cachent derrière l’objectif pour voir le monde ». Je trouve cela très joliment formulé. »
Comment ne pas penser à « Objectif » de Hitonari Tsuji en lisant une telle phrase ?
« Regarder l’autre, c’est déjà commencer à l’aimer. Enfant, la jeune femme qui raconte souffrait d’un isolement et d’une timidité quasi-phobiques. Jusqu’au jour où son père lui a offert un appareil photo. Regarder le monde, c’est commencer à l’apprivoiser. Sous la protection du viseur, la petite fille se fait une place dans le hors-champ de son enfance. L’objectif devient filtre vital sinon filtre d’amour. Adulte, la narratrice, toujours en lisière de sa propre existence, observe et capture. Son personnage tient tout entier dans la fugacité. Entre confidence et témoignage, elle remonte le fil d’une liaison amoureuse restée comme un suspens après la rupture. La jeune femme va aussi progressivement se confronter à son propre besoin d’être aimée. Et à son tour regardée. »
anti, objectif l’Autre.
Mmmmmmmmh, que de souvenirs autour de ce tout premier livre de Tsuji que j’ai découvert en furetant dans une librairie…
Voila un voyage que j’aimerais faire (tout le contraire du « voyage immobile ») !
Le blog « Sparkling ice » a l’air fort bien fait, je l’ai mis en Favoris, pour le consulter régulièrement (le voyage n’est pas terminé et il y a une note journalière, avec de très belles photos).
Merci Sandrine, Phil et Anna !