La semaine dernière, nous sommes allés au cinéma voir le dernier Oss 117 avec Jean Dujardin et nous avons passé une super soirée.
Ce nouvel opus de la série est hilarant ! Encore plus kitch, encore plus quiche, Oss 117 est confronté aux hippies et à l’humour juif, et encore, je ne parle pas des chinois ! MORTE DE RIRE.
Magnéto Serge !
Toutefois, avant d’être portées au cinéma, n’oublions pas que les aventures de OSS 117 étaient tout d’abord des romans de Jean Bruce.
Portrait du Môssieur tiré du Site officiel du héros du même Jean Bruce.
Jean Bruce (moins connu sous le nom de Jean Brochet) est né le 22 mars 1921. Après des études secondaires, il entre à l’Ecole nationale de police dans la brigade spéciale qui correspond actuellement à Interpol.
Il fait partie de l’aviation civile pendant la guerre, puis devient membre actif de la Résistance.
Pilote à dix-sept ans, employé de mairie, acteur dans une troupe ambulante, imprésario, agent d’un réseau de renseignements, inspecteur à la Sûreté, joaillier, secrétaire d’un maharadjah, Jean Bruce a acquis, grâce à ses diverses activités, la certitude que les exploits de son héros OSS 117 trouvent leur équivalent dans la vie moderne. Et c’est pour compléter cette documentation vécue sur notre époque, ses aventures et ses aventuriers, qu’il boucle un tour du monde « en un peu plus de quatre-vingt jours ». Tous les romans de Jean Bruce ont en effet pour point de départ un événement authentique.
Il a écrit pour le théâtre deux pièces dont « A bout portant« , jouée à la Potinière. Europe 1 lui a donné une émission hebdomadaire où il commentait ses romans.
Jean Bruce aimait passer ses vacances d’hiver à L’Alpe d’Huez et d’été en Méditerranée, faisant de l’équitation, des rallyes. Les voitures de sport le passionnaient (NDLR : toutes ses voitures étaient immatriculées 117).
Pour vivre, au début de sa carrière d’écrivain, Jean Bruce a écrit des livres sous les pseudonymes de Jean Alexandre, Jean Alexandre Brochet, Joyce Lindsay, Jean-Martin Rouan.
La peinture était un de ses violons d’Ingres. Il se tuera dans un accident de voiture en 1963 au volant de sa Jaguar. Jean Bruce est enterré au cimetière de Chantilly près de Josette.
A lire, le dossier de 13e rue, Jean Bruce : de Pilote à écrivain de polars
Plus d’infos sur le film, sur Allociné.
anti, Vallière de Fillière, super bath !
Je ne connaissais absolument pas la bio de Jean Bruce, super intéressant.
Le film ? GEEENNNNNIIIIIIAAAAAAAL !!!!!! OSS y est plus tarte que jamais (quiche et kitsch, excellent !!!) et on rit beaucoup du début à la fin. J’adooooooore ce genre d’humour, qui sait être à la fois évident et décalé, ce qui n’est pas si facile. Jean Dujardin est vraiment excellent. Et les scénaristes évitent haut la main le piège de la redite : une vraie nouvelle histoire avec des vrais nouveaux personnages, bravo !
« anti, Vallière de Fillière, super bath »
Alors là… mes respects.
Galore
Ah oui ! J’ai oublié de mentionner ça : les costumes et les décors sont supers bien fait. Plus vrais que nature ! Ca m’a frappée les premières minutes du film.
antine power.
Hubert Bonnisseur de la Bath a été le héros de mon enfance, bien avant que ses romans édités aux Presses de la Cité ne soient adaptés au cinéma. Par contre, j’ignorais que Jean Bruce avait réellement travaillé à la CIA, puis à la NSA. Sa mort en pleine gloire au volant de sa voiture rappelle celles de Fernand Raynaud ou de Coluche.
Jean Dujardin en OSS 117… On est en panne de héros, pour confier ce rôle à ce macho suffisant !
Pareil que Miss : Ramses, il s’agit d’une parodie, le but est de faire rire (et moi aussi, je lisais des OSS quand j’étais ado). Jean Dujardin dans la vraie vie n’a aucun rapport avec son personnage, ce qui le rend encore plus drôle.
Mon aversion pour Jean Dujardin vient de la série « Un gars, une fille » et aussi « Brice de Nice ». J’espère pour lui qu’il n’est pas comme ça dans la vraie vie… Personnellement, il ne me fait pas rire.
Ceci dit, j’accepte parfaitement que nous puissions être d’un avis différent !