PARIS (Reuters) – Armés de balais, des expatriés japonais ont entrepris de nettoyer certaines rues de Paris, dont la célèbre avenue des Champs-Elysées, afin de les rendre plus agréables pour leurs concitoyens effectuant du tourisme dans la capitale.
« Nous voulons rendre Paris plus attrayante, parce que pour le moment, c’est comme-ci, comme ça, » a déclaré Tada Osamu, un ancien ingénieur de 36 ans.
Osamu appartient à l’association Greenbirds fondée en 2003 et qui s’était attaquée au nettoyage d’une rue très fréquentée de Tokyo. La succursale parisienne de l’association a été créée en 2007 par un ancien banquier, Yoshikazu Sekigushi, et un étudiant en école de commerce, Masakazu Koyanagi.
La ville de Paris emploie environ 5 000 personnes qui arpentent chaque jour quelque 2 400 km de trottoirs pour assurer l’entretien et la propreté des rues.
Source : Reuters, T. White, P. Sérisier
Ce que je trouve frappant dans cette anecdote, c’est la prise de conscience citoyenne (au sens large, puisqu’il s’agit de personnes dont la patrie est ailleurs) et le geste gratuit, désintéressé.
Ils trouvent que le lieu où ils sont est beau mais qu’il est sale, alors ils le nettoient, même si ce n’est pas « chez eux ».
C’est une très belle initiative. En espérant que, par cet exemple, d’autres sauront continuer ce geste…
C’est extraordinaire que des japonais contribuent à rendre notre capitale plus propre. Chez nous, les amoureux de la nature consacrent aussi du temps à débarrasser les rivières, les plages et les sentiers forestiers des déchets qui les encombrent. Plus on va dans des endroits difficiles d’accès, notamment en montagne, il est rare que la nature soit polluée (sauf au sommet du Mont-Blanc et dans l’Everest…) Les vrais randonneurs rapportent leur poubelle dans le sac. Dans le désert, on fait un trou dans le sable et on brûle les ordures avant de lever le camp, puis on referme le trou avec du sable. Le vrai fléau, ce sont les bouteilles et les sacs en plastique. Aux USA, on emballe les courses de supermarket dans des sacs en papier kraft.
Je salue évidemment l’idée, et l’originalité de la démarche.
Mais si la ville de Paris est sale, c’est aussi en grande partie une des conséquence du tourisme de masse. Alors oui il faut éduquer au nettoyage, mais il faut surtout se poser la question de l’incivisme des visiteurs (et aussi des locaux bien sûr).
Je pense que la ville de Paris met le maximum en oeuvre pour donner une bonne image de ses lieux emblématiques (à défaut des quartiers de « vie » ? mais c’est un autre débat).
Les cacas de chiens, ils sont principalement locaux, quand même.
Cela dit, ton commentaire est, bien entendu, tout à fait pertinent.