Hier après-midi, Jean-Pierre et moi sommes allés récupérer, chez un imprimeur des environs de Montpellier, les près de 6000 exemplaires du numéro 19 du magazine du CRAC Europe. Ce numéro est encore plus fourni que le précédent, avec 40 pages au lieu de 36, et il donne encore plus la parole aux militants de terrain (à tous les sens du terme, y compris en utilisant son stylo ou son PC pour agir). Les exemplaires vont être mis sous pli par des militants qui habitent près d’Alès, puis postés dès lundi matin.

En raison de nos contraintes de bouclage, les infos qu’il contient s’arrêtent à fin mai. Les grandes nouvelles de début juin – en particulier la superbe victoire que représente l’abrogation de l’inscription de la corrida au patrimoine culturel de la France – seront traités dans le prochain numéro.

Je profite de cette occasion pour souligner que tout ce que nous faisons pour le CRAC Europe (y compris le magazine) est à 100% bénévole. Étymologiquement, bénévole veut dire « qui veut bien ». Cela signifie que notre activité se fait en plus de nos contraintes professionnelles, de notre vie familiale et de nos éventuels autres engagements militants.  Cela explique pourquoi il faut parfois plus d’un mois pour recevoir sa carte d’adhérent ou son t-shirt commandé sur le site.

A côté des actions les plus visibles (manifestations, happenings, stands, réunions d’information, etc.), il faut saluer toutes celles et tous ceux qui agissent dans la discrétion et souvent l’anonymat : l’établissement des cartes d’adhérents, leur envoi (plusieurs dizaines par semaine et plusieurs centaines en début d’année), la gestion de la boutique du site, la communication grâce à l’alimentation du contenu du site et surtout de la page officielle sur Facebook, page relayée par tous les militants qui sont présents sur le réseau ainsi que sur Twitter, sans oublier les différents dossiers juridiques et nos relations avec les politiques, dont on ne voit les résultats que de temps en temps, mais qui demandent des mois et parfois des années de travail invisible (cela a été le cas du PCI, c’est aussi celui des PPL sur lesquelles nous avons pu participer et continuons à avancer au quotidien).

Le combat contre la corrida s’est organisé en France à partir du début des années 80, a pris de l’ampleur dans les années 90 puis est réellement monté en puissance dans les années 2000. Des dizaines de milliers de personnes y ont apporté leur part de colibri, pour reprendre la belle image de Pierre Rabhi. En dehors de quelques inévitables râleurs compulsifs, l’immense majorité de ces personnes ont œuvré à nous rapprocher de l’abolition. Qu’elles en soient remerciées.

Très belle journée à vous