Mark TWAIN
En Amazonie, j’en profite pour saluer l’association Tchendukua, qui redonne leur terre aux Kogis, peuple racine, qui nous considère, nous, comme des touts petits enfants qui font n’importe quoi et qui se considèrent comme nos gardiens. A découvrir, si vous ne connaissez pas déjà leur mode de pensée vous serez surpris, croyez moi, écrivait douce et forte Sapotille hier sur Les Inuits reprennent leur terre.
A découvrir oui et quelle découverte !!! C’est une histoire, non, ce sont des histoires merveilleuses qui se mêlent et s’entremêlent, se sont entremêlées et s’entremêleront encore via bien des personnes passées et d’autres à venir.
Laissez-vous contez cette partie infime et gigantesque à la fois de la mémoire de notre à-venir…
Les origines d’un projet
Cette histoire, c’est d’abord celle d’un homme, un géographe français, Eric JULIEN. Sauvé d’un oedème pulmonaire par les Kogis alors qu’il découvrait leur territoire, il s’est mis dans la tête de les aider à récupérer leurs terres.
Ces terres sans lesquelles, coupés de leurs racines, les Kogis deviennent des êtres flottants, des êtres morts.
D’après lui, permettre aux Kogis d’entretenir leur différence, c’est s’enrichir de leur regard sur le monde, tant il est vrai que la vie naît de la richesse des confrontations et non du rejet des différences.
En 1997, il fonde l’Association Tchendukua – Ici et Ailleurs.
En février 1998, une première terre est achetée (50 ha), une seconde en avril 1999 (70 ha) … une troisième en mai 2000 (50 ha) et enfin une quatrième en décembre 2000 (60 ha).
Fondée en France en Octobre 1997, en Suisse en Septembre 1999, et au Canada en Décembre 2000, l’Association Tchendukua – Ici et Ailleurs réunit ceux et celles qui souhaitent préserver et incarner un mode d’existence basé sur le respect et l’harmonie.
En avril 1999, grâce au soutien de Pierre RICHARD, acteur et producteur, un premier documentaire de 52′ a été réalisé (France 3 / Fidéline Films / GM Productions – Réalisation Gilles COMBET), documentaire primé au Festival International du Film d’Autrans – Montagne et Aventure.
À travers l’histoire d’Eric JULIEN, ce documentaire permet de découvrir les Kogis et de les suivre dans la récupération des premières terres restituées par l’Association Tchendukua.
Ce documentaire est disponible en DVD dans http://www.tchendukua.com/spip.php?rubrique7 la boutique du site (avec plein d’autres idées cadeaux !!! Ca, c’est fait) et en VOD.
Tourné à la demande des Indiens Kogis sur une période de plus de 15 mois, ce documentaire a pour objectif de porter leur parole et de montrer comment ils font face aux grands paradoxes de notre temps.
De la Sierra Nevada de Santa Marta, en Colombie, au Musée du Louvre, à Paris, où trois d’entre eux découvrent un vestige précieux de leurs ancêtres, les Tayronas, ce documentaire nous invite à un itinéraire étonnant, où la tradition de cette communauté questionne notre modernité.
Des images rares, tournées avec pudeur.
Faisons à présent un petit voyage dans la mythologie Kogis, avec un descriptif des neufs mondes.
d’après Eric Julien Chez Albin Michel (source Sagesse Primordiale.com)
Au début, il y avait la Mère. Tout était obscur. Il n’y avait pas de soleil, pas de lune. La mer était partout. La mer était la mer, puis est venu le monde…
Le monde a la forme d’un œuf, un œuf très grand, posé avec la pointe vers le haut. Dans cet œuf sont les neuf terres.
Ce sont de grandes plates-formes arrondies, les unes posées au-dessus des autres. Nous, nous vivons sur la terre du milieu, nous l’appelons Senenùmayang.
Au-dessus de ce monde, jusqu ‘en haut, il y a quatre mondes, Bunkuàneyumang, Alunayumang, Elnauyang et Kokto-mayang. Ces terres sont bonnes, elles s’appellent Nyui-nulang, les terres du soleil.
En dessous, il y a quatre autres mondes, Kaxtashinmayang, Kaxyùnomang, Munkuànyu-mang et Séyunmang. Ces terres sont sombres, difficiles, elles s’appellent Séi-nulang.
L’univers, ce grand œuf, est très lourd. Il est soutenu et porté sur deux larges poutres, et quatre hommes le soutiennent, deux à l’Ouest et deux à l’Est.
Sous le monde, il y a de l’eau. Sur l’eau, il y a une grande pierre, plane et particulièrement belle. Sur cette terre, la mère est assise. Elle donne de l’eau et à manger aux quatre hommes qui soutiennent le monde, pour qu ‘ils ne se fatiguent pas. Quand l’un des quatre hommes change la poutre d’épaule, alors, la terre tremble.
C’est pour cela qu ‘il n ‘est pas bon de s’agiter, de lancer des pierres, de faire des éboulements dans la montagne ou de crier. Si l’on fait cela, le monde va trembler, et il risque de tomber des épaules des quatre hommes qui le soutiennent.
Chacun des neuf mondes a sa mère, son soleil et sa lune et en chacun de ces mondes vivent des gens. Dans les terres les plus hautes vivent les géants. Dans les plus basses vivent des nains. Ils s’appellent Noanayomang.
Dans les temps très anciens, les gens de notre terre allaient visiter les terres d’en haut, des terres où l’on ne vieillissait pas. Aujourd’hui, ce n’est plus possible. Notre terre est la neuvième fille de la mère, la terre noire. Avant, il n ‘y avait que des Indiens qui vivaient ici, que des frères entre des frères.
Puis, sont arrivés les Blancs. Ils ont poursuivi les Indiens avec leurs maladies, leur méchanceté. Ils sont venus d’une autre terre, d’une terre d’en bas. C’est pour cela que ce sont des gens mauvais.
Un jour, les quatre hommes qui soutiennent la terre vont être fatigués. Ils n ‘auront plus de force pour soutenir le monde. L’un d’entre eux va laisser tomber une poutre, puis un autre, l’univers va alors se renverser et tomber dans l’eau.
Seule la mère restera, mais tous les gens vont mourir. Quand cela va arriver, alors, le monde va s’arrêter. Puis, les pères et les mères viendront de nouveau.
Aluna
Premier monde
Le premier monde, c’est la mère, l’eau et la nuit, il n’y a rien que l’esprit (Aluna) et le possible des choses. « Tout est esprit et pensée. » La mère s’appelait Se-ne-nulàng. Il y avait aussi un père qui s’appelait Katakéne-ne-nulang. Ils avaient un enfant qui s’appelait Bùnkua-sé. Mais ce n ‘était pas des gens, rien. Ils étaient Aluna, l’esprit.
Au début, il n’y a rien, rien et tout à la fois. Les éléments, le ciel, l’air, les montagnes puissantes et magnifiques. Et l’envie, l’envie première, profonde de marcher, d’aller ailleurs, devant, plus loin. L’être est là, mais il n ‘est pas. Il est sans conscience. Peut-être pourra-t-il devenir. Peut-être… Cela dépend de lui. Mais le chemin est long, si long et si court à la fois. Il y a ces labyrinthes, ces textes obscurs, il y a la liberté et les prisons, il y a tout, il n’y a rien comme au début… c’est le possible inexistant…
Deuxième monde
Le deuxième monde, c ‘est l’énergie. « II existait un père, c’était un tigre, pas un tigre comme un animal, mais l’esprit du tigre, son énergie, sa force vitale, un tigre en « Aluna ». Il y a une énergie, qui est là, puissante et déroutante, complice ou ennemi. Elle montre, entraîne, questionne, elle blesse parfois sur un chemin chaotique dont le sens… » C’est ce qui rendra le possible existant, Dieu ? L’énergie ? la vie ?
Troisième monde
Alors, s’est formé le troisième monde, c’est la naissance, le passage de l’ombre à la lumière. Les gens sont arrivés, mais ils n’avaient pas d’os, pas de force. Ils étaient comme des vers, des lombrics sortis de la terre, la mère. C’est la naissance, c’est l’incarnation des possibles, failles et fissures, coups et blessures.
Quatrième monde
Avec le quatrième monde sont venus les premiers qui savaient comment allaient être les gens. « Ils avaient un corps, une peau, des bras, une tête… » C’est la découverte de ce qui est perceptible, de l’apparence des choses. C’est la découverte du monde, de sa chair et de sa réalité visible. La mère s’appelait Sâyagaueye-yumang, il avait une autre mère qui s’appelait Disi-se-yun-tanà.
Cinquième monde
Avec le cinquième monde, sont venues la parole, la pensée. Dans ce monde, la mère était Enkuàne-ne-nulang. Alors, il n’y avait pas de maisons, mais là, c’est formée la première maison, pas avec du bois, des lianes et des palmes, une maison en « Alu-na », dans l’esprit, pas plus. « II y avait des gens, mais ils n’avaient pas d’oreilles, pas de bouche, pas d’yeux, ils n’avaient que des pieds, alors la mère leur a demandé de parler. C’est la première fois que des gens ont parlé. Mais comme ils n’avaient pas de langage ils ont juste dit, nuit, nuit, nuit. » C’est la confrontation, la rencontre, la création du lien qui rattache, qui relie ou qui repousse. C’est la pensée… Il y a cinq mondes.
Sixième monde
Alors, le sixième monde s’est formé, s’est mis en place. Sa mère était Bunkuàne-ne-nulang, son père était Sai-Chakà. Ils formaient un corps, un corps entier avec des bras, des pieds, une tête. Alors, les maîtres du monde ont commencé à naître. Au début, ils étaient deux : le Bùnkua-sé bleu et le Bùnkua-sé noir, et dans chacun il y avait neuf Bùnkua-sé. Ceux du côté gauche étaient tout bleus et ceux du côté droit étaient tout noirs.
Le corps est entier, deux esprits vont pouvoir naître, le monde va se diviser en deux parties. La recomposition… Avec le sixième monde vient le temps des extrêmes, explorations obscures des profondeurs de l’âme.
Septième monde
Alors, s’est formé le septième monde et sa mère était Ahùnyikà. Alors, le corps n ‘avait pas de sang, mais maintenant il commence à avoir du sang. Beaucoup de vers sont nés sans os et sans force. Tout ce qui doit vivre dans le monde est vivant, le corps est entier. C’est la recomposition, la recherche de l’axe de vie. Maintenant il y a sept mondes.
Huitième monde
Alors va se former le huitième monde, et sa mère s’appelait Kenyajé. Son père était Ahuinakatana. Alors sont nés les pères et les maîtres du monde. Il y avait trente-six pères et maîtres du monde, il y avait quatre fois neuf pères et maîtres du monde. C’était les premiers. Mais quand ce monde s’est formé, ce qui devait aller vivre loin n ‘était pas complet, pas terminé. Presque, mais pas tout à fait. Il n’y avait pas encore d’eau partout. Le jour, la lumière n’étaient pas encore là. Mais les esprits sont là, tous. C ‘est « Yuluka », le temps de l’harmonie.
Neuvième monde
Être et dire… Alors, s’est formé le neuvième monde. Il y avait neuf Bùnkua-sé blancs. Alors, les pères du monde ont rencontré un grand arbre, et dans le ciel, sur la mère, sur l’eau, ils ont fait une grande maison. Ils l’ont faite en bois avec des palmes et des lianes, bien faite, grande et puissante comme une grande Kankurua. Cette maison, ils l’ont appelée Alnàua [Aluna]. Mais, il n ‘y avait pas encore de terre. Le jour n ‘était pas encore levé. Ainsi, les choses furent faites, ainsi est né Sintana. C ‘est la mort (l’ouverture au cosmos) de l’être et sa renaissance au monde. Ça pourrait être l’unicité, le dépassement dans un tout infini.
A lire « Kogis : le message des derniers hommes »
Il existe des sociétés sans pauvres, où la violence est identifiée, canalisée, où les jeunes sont élevés en harmonie avec la nature. Des sociétés hautement démocratiques, solidaires, en recherche permanente d’équilibre et de paix. C’est le cas de la société des Indiens Kogis, derniers héritiers des grandes civilisations précolombiennes du continent sud-américain. Repliés dans les hautes vallées de la Sierra Nevada de Santa Marta (Colombie), ils tentent désespérément de préserver leur mémoire et l’équilibre du monde, face aux agressions de la modernité, guérilla, narcotrafiquants, pilleurs de tombes, paramilitaires.
Sauvé de la mort par les Indiens Kogis, accompagné par Gentil Cruz, son « frère » colombien, Eric Julien s’est lancé dans un pari fou : rendre leurs terres aux Kogis et les accompagner dans le réveil de leur culture. Trois ans après la parution de son premier livre, Le Chemin des Neuf mondes, Eric Julien a de nouveau passé une année sur les territoires kogis et la chance lui a de nouveau souri. Des cités de pierres revoient le jour, des terres reprennent vie, des rituels sacrés sont remis en place, des objets précolombiens retrouvés auprès des pilleurs de tombes, sont rachetés et restitués aux autorités spirituelles de la communauté, les Mamus.
Là-bas, au fond de vallées perdues, une mémoire reprend vie, un peuple retrouve espoir, une guérison s’accomplit. Et pas à pas, un chemin se rouvre qui interroge notre monde et révèle une philosophie subtile à même d’éclairer les impasses de notre temps. « Je suis persuadé, dit Eric Julien, que notre propre avenir passe par la réintroduction, dans nos sociétés modernes, des principes de vie qui fondent les sociétés racines ».
Ils nous appellent « les petits frères »… ils nous disent « vous détruisez notre mère la Terre ».
Le problème majeur des Indiens en général, des Kogis en particulier, c’est la terre. Leur vision du monde ne leur permet pas de faire la distinction que nous faisons, nous occidentaux, entre, d’un côté, la terre, sa propriété, son usage, et l’homme, considéré comme ne faisant pas partie du monde naturel.
Pour les Kogis, la terre ne peut être réduite à un simple espace géophysique capable de supporter tous les outrages. Pour une raison simple, ils en font partie, ils en sont une composante aussi importante ou insignifiante qu’un arbre, une rivière, un animal ou une montagne.
C’est de cette terre qu’ils sont nés, c’est grâce à elle qu’ils vivent et c’est vers elle qu’ils retournent au moment de leur mort. La terre est pour eux, comme une mémoire qui garde inscrite en elle, leur histoire, l’histoire du monde et les clés de leur avenir. En préserver l’équilibre et l’harmonie est une question de survie. Or aujourd’hui, cet équilibre ils ne peuvent plus le maintenir.
Sous la pression de tous les paysans sans terre qui escaladent les contreforts de la Sierra, de la guérilla, des narcotrafiquants, les Kogis se trouvent repoussés vers les terres froides du massif où leur survie devient difficile. Pour les Kogis, la perte de leur terre, c’est la fin de leur culture, pour nous c’est la mort d’une mémoire et d’un savoir irremplaçable.
A travers l’opération Tierra, il s’agit de recueillir des fonds pour aider les habitants de la Sierra Nevada à retrouver leurs territoires en terres chaudes, nécessaires pour préserver l’équilibre de leur univers et transmettre leur savoir.
L’objectif est d’acheter plusieurs terrains pour permettre aux Kogis de recréer leurs villages, préserver une vallée. A ce jour grâce à vous, nous avons pu acquérir 12 terrains d’une surface totale de 932 hectares. Trois terrains sont en cours d’acquisition pour une surface de 520 hectares (voir la carte).
1000 carrés verts (15 X 15 cm, numérotés de 1 à 1000) ont été imprimés afin d’être diffusés et vendus. Chaque carré est mis en vente au prix minimum de 30 Euros, ce qui représente une moyenne de 18 m2 de terres achetées. Pour 5 Euros supplémentaires, un arbre pourra être planté pour « une forêt à venir ». Ainsi, pour 1000 carrés verts vendus, avec 30 000 Euros, les Kogis pourront acheter une nouvelle terre dont la surface peut-être évaluée à 80 hectares.
Un cadeau original : offrez de la terre !
Pour vous, vos enfants, vos amis, vous pouvez déjà réserver vos carrés verts en appelant ou en écrivant à l’association « Opération Tierra ».
Contact : contact-france@tchendukua.com
Cette action permet en plus, le Réveil d’une culture précolombienne..
Et pour finir, un lien vers la conférence donnée par Eric Julien en novembre 2008 pour l’association INREES.
A lire ailleurs sur le blog :
Le Grand Rassemblement
Le magazine Géo et les Kogis
La montagne ensommeillée.
Tisserand du Soleil
Voyages d’Ici et d’Ailleurs
Anti, Merci. Merci. Merci.
« En disciple de Platon, je pense qu’un beau visage est un don de Dieu pour attacher un coeur et le conduire à la contemplation de la beauté et de la bonté divine ». C’est la phrase qui m’a arrêtée dans ma lecture ce matin, dans L’oracle della Luna. Je pense la même chose en extrapolant sur la beauté d’une action.
anti
Ils ont cette connaissance primordiale commune à tous les peuples les plus anciens: les hommes (et les autres formes de vie) ne sont pas sur Terre, ils en font partie intégrante.
Toutes les blessures que nous faisons à la Terre, nous la faisons à nous-mêmes. Tous les bienfaits que nous rendons à la Terre, nous les rendons à nous-mêmes.
Si vous souhaitez entrer dans l’enfance d’un Indien Kogi, vous pouvez aussi découvrir l’oeuvre d’Alvaro Escobar Molina intitulée « La montagne ensommeillée » éditée chez Anne Carrière. Il s’agit d’un recueil de contes qui nous immerge dans le monde très spirituel de nos Grands Frères des plaines de Santa Marta. Alvaro y évoque également les tourments que ces êtres magnifiques ont subi et subissent toujours par les agissements sans nom des farc, des pilleurs de tombes et autres narco. Bon voyage au pays d’un petit Indien devenu Sage !
Bien à vous.
Merci pour ce très intéressant commentaire ! Je viens d’aller voir votre blog et il est une véritable mine d’or.
J’en reparlerai ici dès que possible !
Bonjour Le Roy ! Merci de votre passage ici ! Votre blog est de toute beauté et j’ai commandé le livre d’Alvaro Escobar Molina de suite !
Au plaisir de vous lire et de me plonger dans vos photos !
anti
Je suis arrivée à Santa Marta (Guachaca, la Finca « La Esperanza ») le 7 février 2009 et j’y reste pendant un mois. Je pars le 15 février à l’aube avec un interprète pour la Sierra Nevada et j’aurai ll’occasion de séjourner quelques jours chez les indiens Kogis. J’ai lu votre blog avec énormément d’intérêt et suis très excitée à l’idée de cette merveilleuse aventure que j’aurai le privilège de vivre en toute conscience. Je ne manquerai pas d’acheter le livre « Le chemin des neuf mondes » pour compléter mes connaissances dès mon retour en Belgique et espère aussi pouvoir acheter un morceau de terre.
Merci à tous.
Bonsoir Maria !
C’est un grand, grand, grand plaisir que de lire ce commentaire. Quand nous écrivons, l’article vit sa vie et c’est une immense joie de voir qu’il la vit bien et sert à celles et ceux qui recherchent des informations, peu importe l’endroit et/ou le moment.
Nous serons enchantés tous ici, de lire le récit de vos aventures. Surtout tenez nous informés, nous ferons un article spécialà cette occasion.
Je vous souhaite un très très beau voyage, de belles rencontres aussi. Transmettez à ces indiens nos plus sincères sentiments de paix et de fraternité.
anti
Ah ! J’y pense ! Merci encore à Le Roy ! Je viens de recevoir aujourd’hui « La montagne ensommeillée ». Ce que j’ai survolé m’enchante !
Et merci encore Sapotille de nous avoir parlé de cette association 😉
anti
Merci à vous Anti et Anna,
Depuis Elche , en Espagne, je viens vers ce blog voir les dernières nouvelles…voyager un peu.
Alvaro tente de sortir un troisième ouvrage et je ne manquerai pas de l’évoquer ici quand il sortira.
Sur mon blog , je mettrai quelques photos d’Elche , une ville qui abrite environ 400 000 palmiers. C’est l’un des patrimoines de l’humanité qui donne au paysage une délicieuse saveur exotique.
Bien à vous.
Bien le bonjour à toi !
Anti vient de mettre en ligne un nouvel article qui te concerne :
http://www.annagaloreleblog.com/archive/2009/02/18/voyages-d-ici-et-d-ailleurs.html
Au plaisir de te recroiser
Bonjour,
En ce moment, Eric Julien est auprès des Kogis. Lors de sa conférence sur Paris, le 6 novembre dernier, il évoquait la possibilité de racheter quelques hectares pour nos Grands Frères.
Merci pour le lien sur mon blog ! J’en suis très touchée.
A bientôt !
Bonjour ! Merci pour ces renseignements. Je viens de rajouter un lien vers le site de L’INREES dans le corps de la note, par rapport à la conférence de novembre.
Concernant le rachat des terres, en effet, c’est un des buts de l’association de Eric Julien. On trouvera le lien dans la note pour les personnes intéressées.
A bientôt,
anti
Bonjour Maria, es-tu revenue de ton voyage chez les ‘Grands frères’ !
Que peux-tu nous dire ? ; j’ai hâte de savoir.
Des nouvelles de Le Roy/ Adi qui a organisé une journée de soutien aux indiens Kogis :
« La journée des Kogis s’est très bien passée. Les parents et enfants ont été très actifs entre les jeux de plage , la randonnée au soleil et la chasse aux trois coffres enfouis dans le sable.
Une belle émotion aussi en remettant une médaille à chacun des gamins. Quand on sait l’effet que ça produit sur la construction d’un enfant que de recevoir une décoration … Franchement c’était un plaisir de les féliciter pour avoir soutenu la cause Kogi.
Je reconduirai l’événement aux alentours du 13 juin 2010 si possible. En tout cas , tous les participants de cette année sont d’accord pour revenir l’année prochaine.
L’asso des Kogis recevra bientôt deux jolis chèques ; un pour les arbres et l’autre pour les terres. »
Bravo ! Bravo ! Bravo !
Merci pour tout ce que tu fais Adi.
anti
Très beau reportage, émouvant et plus encore… Merci aux Kogis et bravo à Eric JULIEN. Je ferai un don pour le rachat des terres Kogis.
Bien cordialement
A Kogi T d urgence et ensuite… hop hop hop ! 🙂 contact-france@tchendukua.com
Anti vient justement d’éditer un livre magnifique et empli de magie, qui se situe dans le monde des Kogis. Il a été écrit par Kathy (Terrevive sur le blog). Il sort très prochainement et pour te faire patienter, va lire ceci :
http://www.annagaloreleblog.com/2012/10/14/nous-sommes-ici-avec-vous-pour-partager/