Si vous suivez le blog de Kasimir, je ne vous apprendrai rien : il a retrouvé son « Tobit » !
Kézako ? Oui, Kasimir a retrouvé son « Tobit« , un travail de 145 pages (A4, texte serré) qu’il a réalisé vers l’année 1990 après avoir séjourné six semaines en Israël.
Depuis le 2 janvier, Pinson honore sa promesse de parler à ses lecteurs de « Tobit » et l’on apprend plein de choses fascinantes :
« Le style, la nature, de chacun des « livres » qui constituent la bible sont très différents de l’un à l’autre.
Tobit est une sorte de roman populaire. Il est l’œuvre de juifs de la diaspora c’est-à-dire qu’il a été écrit en dehors d’Israël.
Il est de ce fait en osmose avec tout le Moyen Orient (païen) et nous allons y retrouver les lieux de l’épopée de Gilgamesh !
Il a été écrit vers 200 ans avant J.-C. Mais il faut se rendre compte qu’à cette époque la transmission était exclusivement orale et donc se représenter les conteurs qui transmettaient ces récits à des auditoires captivés, récits qu’ils connaissaient par cœur… ce devait être de grands moments, sous les étoiles ! »
Illustration Kasimir de « Tobit-épisode 14»
« Quelques remarques avant de commencer. Certains d’entre vous vont penser que je (re) tombe dans la bondieuserie. Ce n’est pas mon sentiment. C’est vrai que j’étais catholique et que je croyais même être un « bon chrétien ». Dans le but de comprendre ce que cette « croyance » signifiait j’ai d’abord étudié le grec ancien , puis l’hébreu biblique, pour pouvoir lire dans les textes originels d’abord l’évangile (en grec) puis la bible hébraïque.
Toujours dans la même optique et pour comprendre comment le christianisme s’était constitué à partir du judaïsme, je me suis rendu en Israël. Le choc a été rude !
L’Orient commence là : tout au bout de la Méditerranée. ici à Césarée, un monument, moderne, semble symboliser les millénaires qui nous observent, nous, petits moucherons qui ne vivons que quelques instants et croyons que la vie du monde ne tire son sens que de notre présence, pourtant si éphémère…
Cet état est moderne, mais il suffit de partir sur un chemin pour faire un bond de 2000 ans en arrière et bien plus encore.
Le résultat de mon voyage a été paradoxal mais implacable : le déconstruction en moi, pierre par pierre, de l’idole qui, pour moi, a pour nom « christianisme ».
Je ne parle que pour moi. Sans doute n’ai-je connu qu’un christianisme étriqué, coincé dans un dogmatisme têtu, crispé sur ses « vérités » révélées, gouverné par la peur.
Il se peut que d’autres personnes ait de ces questions une autre vision. C’est avec reconnaissance que j’accueillerai ce qui me sera dit à ce sujet.
Or Tobit a été pour moi un des instruments de cette déconstruction.
Tobit ??? Qui est Tobit ? Tobit, c’est moi ! Et je suis aussi son fils. »
* * * * * * *
Kasimir nous convie à sa manière toujours bienveillante et pédagogique à le suivre dans cette aventure et je vous assure que c’est un régal pour les yeux et pour l’esprit.
Si vous voulez vous joindre à la réflexion (car les commentaires sont tout aussi passionnants), « Tobit » ou « Peut-on jouir de la vie ? » c’est par ici :
PLICK !
Bonne journée à tous,
anti
Ah ben ça alors, voilà qui semble être tout-à-fait extraordinaire ! Quelle histoire fascinante !
Magnifique ciel étoilé ; je suis curieuse d’en savoir plus mais le PLICK ne fonctionne pas !
Voilà ! C’est remis tout bien comme il faut !