Miserere, le nouveau roman de Jean-Christophe Grangé est sorti il y a quelques jours. Je suis totalement fan de cet auteur, qui a écrit les meilleurs thrillers que j’ai jamais lus – en dehors peut-être de ceux de l’américain Dennis Lehane dont j’ai également lu tous les livres avec délice.
J’ai eu Miserere dans les mains le jour de sa sortie mais je n’ai pu le commencer qu’avant-hier. J’ai plongé dedans, comme à chaque fois. L’action démarre dans une église arménienne de Paris, ce qui m’a permis au passage de découvrir bien des choses sur ce peuple, comme par exemple que les Arméniens ont été les premiers chrétiens à construire des églises, dès le 1er siècle.
Le titre Miserere fait allusion à l’œuvre musicale écrite par Gregorio Allegri en 1630 et chantée a cappella par des voix de castrats ou d’enfants.
Voici le thème du livre : « Paris, décembre 2006. Un chef de chorale est retrouvé assassiné dans une église arménienne de Paris. Lionel Kasdan, un policier à la retraite qui appartient à la paroisse, se lance immédiatement sur la piste du tueur, en marge de l’enquête officielle. Cédric Volokine, flic de la Brigade de Protection des Mineurs en pleine cure de désintoxication, s’intéresse également à cette affaire qui semble impliquer des enfants. A eux deux, ils tenteront de percer le secret du tueur et de comprendre ses motivations dans une affaire où tout semble graviter autour de la voix humaine…. »
Et voici la quatrième de couverture: « Ce sont des enfants. Ils ont la pureté des diamants les plus parfaits. Aucune ombre, aucune inclusion, aucune faille. Mais leur pureté est celle du mal. »
En dehors du Concile de Pierre, à l’intrigue pas très convaincante, tous les autres livres de Grangé sont superbement construits et écrits. Il est vraiment dommage que les diverses tentatives d’adaptation de ses histoires au cinéma aient toutes été loupées. Ce qui n’enlève rien au plaisir de les lire et les relire.
Pffffffffffffff ! Encore un livre à lire ! Mdrrrr ! Ce que je regrette que ce ne soit pas possible ce truc (je précise pour moi, pas pour abrutir les masses, j’vous vois venir !) :
http://www.recitus.qc.ca/html/recit/ecole_2000.jpg
anti, pause Pi-Pise.
Je suis d’accord avec toi pour le Concile de Pierre, pas terrible. J’avais beaucoup aimé lire Les Rivières Pourpres, je trouvéis les personnages bien plantés, tout comme l’intrigue, mais j’avais été très déçue par la fin, genre : « Oh non, pas encore des jumeaux, trop facile ! »…
Mon préféré reste Le vol des cigognes. J’avoue que je me suis arrêtée à la ligne noire, je n’ai pas lu les deux suivants.
Ah oui, La ligne noire, j’avais beaucoup aimé. Ensuite, Le serment des limbes, vraiment génial (dévoré en deux jours)parce que du début à la fin, Grangé accumule les détails qui font penser que le Diable existe vraiment, là, de nos jours et qu’il commet des crimes aussi horribles qu’inexplicables sans disposer de pouvoirs surnaturels… sauf qu’au bout, il propose une solution à l’énigme qui est totalement rationnelle. Du très grand art!
ARGH ! A la page 376, entrée en scène du Causse Méjean ! Je connais un Azharghül qui doit se retourner dans sa crypte !
Et voilà, j’ai terminé ! Génial, comme à chaque fois !
J’ai souri en croisant d’autres points communs avec certains de mes livres – sur des petits détails, bien sûr, aucune comparaison – comme par exemple la mention de l’expression « une pluie de sang » sur le causse Méjean et ce passage qui fera aussi sourire ceux d’entre vous qui ont lu mes livres:
« C’est l’éternelle histoire de la lettre volée. On ne trouve jamais quelque chose qui n’est pas caché. »
Résonances… 😉
J’avais loupé cette note du 10/9 et y suit retombée grâce au Feedjet qui faisait référence à Miserere tout en bas…
Oups, comme j’adore Grangé et en particulier « le Vol des Cigognes » (mais que je me méfie des nouveautés en pile gratte ciel chez le libraire comme au supermarché)… je cours l’acheter demain car je vais passer beaucoup de temps dans le train et à l’hôpital cette semaine (ma tante a été hospitalisée et je vais tenter de lui trouver une maison de retraite correcte), cela m’évadera…