Voici le dernier courrier reçu de Jean-Gabriel Foucaud, courrier que je reproduis ici avec un peu de retard.
Bonjour,
À la demande de ceux qui, à Paris et dans les Vosges, ont besoin de connaître les dates des Loges en fonction de leurs multiples activités, voici les dates des Loges pour octobre, novembre et décembre.
– Pour octobre : samedi 13 et dimanche14 octobre, dans les Vosges, à côté de Saint-Dié-des-Vosges.
– Pour novembre : 24 et 25 novembre à côté de Paris.
– Pour décembre : lundi 31 décembre et mardi 1er janvier dans les Vosges.
Première soirée aux « temps du corps » le vendredi 28 septembre.
Les dates des ateliers des lundis et jeudis seront précisées à la rentrée, ainsi que celles des samedis, tant à Paris qu’en province, dans l’est comme dans le sud de la France. Les dates des stages au Maroc seront aussi fixées plus tard. Le travail d’édition et d’écriture à propos des runes et du tarot est en cours et nécessite tout mon temps.
Carte médecine Lapin – in Les cartes médecine
La treizaine Lapin (1er au 13 août 2012) : bouger sans s’éparpiller.
La treizaine Lapin succède à la « saison Lapin » qui est en réalité le dernier temps de l’été, lequel rappelons-le commence par une lente montée à partir du début mai et commence son déclin au moment où a lieu le solstice d’été, soit le 24 juin.
L’automne commence avec les récoltes, car c’est l’époque des récoltes, rappelons-le encore et toujours aux citadins ! Même s’il fait encore chaud, le yin augmente peu à peu. Croire que l’on est encore en été quand on est en automne est nuisible au plan énergétique, donc de la santé et des relations humaines.
La saison oblige les humains à s’adapter. Autant dire que pendant le « temps lapin » on a dû le faire. La treizaine est, elle, porteuse des savoirs accumulés par l’expérience. C’est un enseignement disponible à activer. Quel est-il ? On doit bouger, mais ne pas s’éparpiller ! Les bases, toujours les bases !!! Et vigilance quant aux désirs d’ivresse du lapin.
Signe porteur du Sud / Été (12 au 31 juillet), le Lapin est synonyme d’abondance et de toutes sortes de variations. Dernier temps de l’été quand il intervient dans les saisons, il marque le passage au yin, à la terre, au sombre.
En signe de treizaine il va nous aider à nous adapter et bien vivre la saison qui débute, à savoir le Cerf (1er au 17 août, premier temps, printemps / Est de l’automne). Avec lui, le yang décline, mais le mouvement est toujours présent. C’est grâce à lui que l’alternance du jour et de la nuit existe enfin, puisque le lapin est relié à la lune.
Pleine lune du 2 août 2012 – photo anti
Pendant cette treizaine, nous serons à l’écoute de ce qui se dit. Le Lapin a de grandes oreilles et souvent besoin d’un professeur.
Il se sent très proche du Cerf qui correspond au premier temps de l’automne (1er août -17 août) et se demande comment faire pour sentir cette couronne le reliant aux dieux dont le gracieux cerf est l’élégant porteur. À nous de déployer nos sens. Tout comme lui, nous sommes aux aguets, les oreilles, le flair, les yeux… jusqu’à être envahis d’informations. Protégeons-nous et trions ce qui est bon et mauvais pour nous. « À chacun son lapin », disaient les Mexicains des temps jadis : à chacun de déterminer ce qui lui nuit et ce qui l’enrichit énergétiquement. Et notamment par rapport aux données issues de l’expérience familiale, car le lapin symbolise aussi la famille.
Le Lapin est lié aussi à la prolifération, à l’abondance naturelle. C’est l’automne qui parle à travers lui, comme on le sait. Il est dans un état propice à la transformation, il permet de mener à bien un ouvrage en faisant proliférer ce qui stagne autrement. On pourrait comparer ça à l’ensemencement d’un lait avec des milliers de bactéries et arriver ainsi à la formation d’un fromage. Tout comme ce drap posé sur les fromages en formation pour empêcher les mouches de s’y introduire, c’est en prenant conscience de ce fin tissu tendu que l’on peut entrevoir la frontière entre le visible et l’invisible. Plus le tissu est aérien et clair, plus le monde en dessous prolifère. Pourquoi ne pas joindre le geste en un mouvement de qi qong, les mains lissant dans l’imaginaire un drap invisible, nous permettant d’établir un lien entre les deux mondes ?
Sa capacité de prolifération illimitée permet d’agrandir notre espace, mais attention à ne pas dépasser les bornes. Il est capable de remplir sans fin des cuves tournoyant sur un axe ! À nous d’en extraire le pur de l’impur pour ne pas risquer des douleurs de poignet, signes d’une trop grande avidité.
Partir avec lui dans cette roue sans fin mènerait très vite à l’ivresse. Redressons notre axe et empruntons les oreilles du Lapin. Il est capable de les dresser vers le ciel pour aider le yang à tenir. De ce fait, le Lapin, lié à la nuit et à la lune, ose mettre une patte au grand jour. On peut utiliser cette vitalité dans la régénération, le renouvellement, un nouveau départ, une naissance… avec lui tout remue. Il pousse dans le nouveau ou la création à partir de l’ancien. En augmentant le nombre de lapins auxquels chacun est potentiellement relié.
Sa puissante fécondité ferait bien tout exploser en mille morceaux !!!
Lune du 8 janvier 2012 – photo anti
Attention à ce spectaculaire, car la vérité est rarement là où on l’attend. En étant à l’écoute de ses ressentis les plus profonds, c’est dans le minuscule que la lumière se fait. La lune réfléchit…
Mais le Lapin ne sait pas tenir en place, il bouge sans cesse et risque bien de nous faire tanguer dans tous les sens comme par temps de grande tempête. Imaginer alors un axe montant vers le ciel avec une clochette à son extrémité. Pour ne pas partir dans l’ivresse du Lapin, s’efforcer à suivre le mouvement des vagues sans faire tinter la clochette. L’axe tient bon et le « shen » reprend son logis dans notre tête.
N’étant pas dans sa saison, le Lapin peut nous faire partir à l’inverse des énergies présentes. Le yin est encore naissant, mais la tentation du yang est bien là. Il se peut que tout cela arrive « par hasard », nous tombant dessus comme une météorite venue du ciel. Le mouvement rapide et incessant du Lapin active cette chaleur jusqu’à la faire monter à la tête. Les yeux deviennent rouges. Nous sommes en saison des poumons. Le blanc de l’œil s’inonde de petits vaisseaux. On ouvre grand les yeux en acceptant de voir la vérité, de « voir rouge ». Fermer le cercle de la colère dans l’œil pour qu’il puisse retrouver sa blancheur. En visualisation, agrandir ce cercle pour se protéger des lances qui pourraient être projetées. Continuer avec l’aide du Lapin pour agrandir encore le cercle et y inclure la famille dans l’univers. Recomposons les familles d’appartenance
Apprendre à doser et équilibrer les énergies en laissant la fraîcheur s’installer et s’amplifier. Se souvenir que dans cette fraîcheur, il existe toujours un point chaud qui doit être contré avec l’eau pour ne pas blesser les poumons.
Le Lapin aime se retirer dans son terrier, attention à ne pas laisser la stagnation s’installer, car rapidement la tristesse serait reine de nos émotions. Chercher sans cesse l’équilibre, sentir cette espèce de petit frémissement sous nos bases dès que la pénombre arrive. Il est temps de contrer le yang la nuit quand le yin y est en maître. C’est le bon moment pour aller dans les rêves trouver nos réponses. Le lapin a son domicile naturel dans la lune, il suffit de s’y connecter.
Pour se protéger, tout comme le Lapin dans son terrier, sentir le toit de la maison se relever vers le ciel. Les murs sont bien présents, on peut alors y accueillir les alliés et trouver la sérénité dans l’écoute et l’échange avec l’autre. La connexion peut se faire.
Francine Rousseau et Jean-Gabriel Foucaud.
anti
« le Lapin ne sait pas tenir en place, il bouge sans cesse »
Jean-Gabriel ? Tu étais avec nous à Rome ? 🙂