Nos amis les moines du Ladakh reviennent en France cet été pour une nouvelle tournée de danses, chants et mandalas afin de poursuivre le financement de l’institut Ngari au Ladakh, haut-plateau himalayen quasi désertique où vivent de nombreux réfugiés tibétains.
Nous vous en avions très largement parlé en 2009. Leur première tournée avait permis de créer et de faire démarrer cet institut dont le projet remonte à 2005. L’établissement rassemble une école pour les enfants les plus pauvres, une bibliothèque, un réfectoire et un centre de soins. Les enseignements dispensés sont à destination aussi bien des laïcs que des religieux.
Les principaux bâtiments sont sortis de terre, des centaines d’arbres ont été plantés et les 25 premiers enfants ont fait leur rentrée il y a quelques mois. Ils y sont logés et nourris gratuitement, le financement venant de dons ou d’opérations telle que les tournées des moines. D’autres possibilités de les aider sont à l’étude.
Pour soutenir cette nouvelle tournée – dont nous vous communiquerons les dates dès qu’elles seront définitives – les Éditions du Puits de Roulle ont proposé d’éditer un livre racontant l’histoire de la création de l’institut et la première tournée qui s’est déroulée en 2009.
Ce livre, dont les ventes iront directement alimenter les caisses de l’institut, Anti vous en reparlera en détails. De grand format, il fait une centaine de pages et comporte plus de cent photos. Le texte s’appuie sur des notes prises par Aimé Fages, le président de Culture Tibétaine, association de Nîmes qui organise les tournées.
Hier en fin d’après-midi, nous étions chez Aimé pour présenter la version quasi-définitive du livre au bureau de l’association, en présence de Geshe Tsewang Dorje, le président de l’institut Ngari.
Ce dernier était très ému de tout ce que nous mettons en œuvre pour aider les enfants du Ladakh à recevoir une instruction de haut niveau. Il a rédigé sous nos yeux la préface du livre en ladakhi puis nous l’a traduite en anglais. Nous en avons fait la version française de retour à la maison.
Avant de nous quitter, il nous a remis à tous les traditionnelles katas blanches, de très beaux modèles brodés. Anti a offert les deux nôtres à Gwlad et Anghbor qui ont gardé un excellent souvenir des deux soirées de rire et de bonne humeur passées en 2009 à la maison avec les moines.
Photos de l’institut Ngari fournies par Aimé Fages, les autres de moi
Ce fut une très belle réunion ! Et c’était très émouvant de réaliser tout à coup la portée de semaines et de semaines de travail sur la maquette du livre : cela va permettre à l’institut Ngari d’être encore plus connu et donc, d’aider encore plus d’enfants.
Vivement la suite !