Il y a des jours où on est crevé pour de mauvaises raisons – une journée qui se passe mal, de l’énervement, un marathon pour des formalités administratives qui prennent des heures et vous épuisent.
Il y en a d’autres où la fatigue ressentie est un moment presque agréable – une action qui fait sortir d’une ornière, du boulot épuisant mais gratifiant, une situation qui évolue vers le mieux.
Hier, pour moi, c’était ce dernier cas. Quand la fin du jour s’est amenée en douceur, je me sentais à la fois nase et bien. J’avais travaillé sur un document important pendant des heures et il avait une sacrée pêche à l’arrivée. J’avais échangé quelques coups de fil utiles et riches d’avenir.
Je percevais toute une horlogerie se mettre en place. Peut-être que je positivais trop les aspects que je voulais voir en avant et que les autres se perdaient dans des recoins obscurs de ma conscience, mais peu importe. Je sentais une saine fatigue.
J’ai proposé un apéro à Anti. Un verre, deux, trois. L’ambiance était bien gaie, le repas vite préparé et, pour finir, le café dégusté comme un nectar sur la terrasse face aux arbres, alors que sonnait une cloche dans l’air léger du crépuscule et que les oiseaux se sifflotaient leurs aventures de la journée.
Le contrecoup de notre séance d’affichage de la veille s’est superposé pour nous achever. On n’a même pas regardé la télé. On a fredonné Mexico de Luis Mariano – allez savoir pourquoi – sur des rythmes divers. On a écouté une superbe chanson de Patti Smith (à propos, Banga son dernier album a l’air génial) et d’autres tout aussi belles.
Et la nuit est venue nous rejoindre.
Très belle journée à vous
Une belle série de photos paisibles pour là encore, de bonnes nouvelles puisque les choses se remettent en branle.
« On a écouté une superbe chanson de Patti Smith (à propos, Banga son dernier album a l’air génial) et d’autres tout aussi belles. »
Je vais le découvrir avec grand plaisir 😉