Pyrénées avril 2012
La Terre a un chant.
Elle porte le son de l’univers.
Chaque créature a un chant.
Chaque plante a un chant.
La terre est notre corps.
Notre esprit vient du soleil,
et notre passé est une étincelle du soleil.
Fais du bien à ton corps
Pour que ton âme ait envie d’y rester.
Et là où sont mes pieds, je suis à ma place.
Pyrénées avril 2012
Chaque pas fait sur la Terre,
Devrait être reconnu comme une prière.
Les hommes d’aujourd’hui recherchent les connaissances, pas la sagesse.
Les connaissances concernent le passé,
La sagesse concerne l’avenir.
Que le Grand-Esprit guide nos pas
Sur la route de la vie.
Respectons sa création, notre mère la Terre,
Et préservons-la afin qu’elle nous préserve.
Les oiseaux quittent la terre avec leurs ailes,
Et nous, les hommes, pouvons également quitter ce monde,
Non pas avec des ailes mais dans l’esprit.
Sagesse Amérindienne
Vautour – Pyrénées avril 2012
source
Pour que le génocide Amérindien soit classé CRIME CONTRE L’HUMANITE
Belle journée à tous,
anti
« Les connaissances concernent le passé,
La sagesse concerne l’avenir ». A méditer…….texte et photos rendent un bel hommage à la terre.
Euh celle des vautours rend bien un effet miroir ou c’est moi qui ai trop bu de café aujourd’hui? Un reflet dans l’eau? dans le rétro de la voiture?
La photo des vautours est une pure merveille ! Non, non Valentine, aucune illusion d’optique ou trucage, il s’agit bien de deux vautours (en fait, un vautour et un faucon) qui se croisent juste au moment où Anti a déclenché.
« Les connaissances concernent le passé,
La sagesse concerne l’avenir ».
J’ai aussi beaucoup aimé cette phrase, pertinente !
Pour les photos des Pyrénées, c’est vrai que nous avons été gâtés, je n’ai qu’une chose à dire : vivement qu’on y retourne 😉
« Et là où sont mes pieds, je suis à ma place. »
On retrouve dans ce vers la philosophie de nos amis Roms : notre territoire, c’est la Terre et on est chez nous partout sur ce territoire qui n’a pas de frontières et qui n’appartient à personne.
Oui, c’est aussi une très belle pensée qui revient en écho aux mots de Prechtel :
« Il n’existe aucun mot, aucune expression, en tzutujil, qui permette de dire: je vais quitter ma maison. Tout ce que cette langue peut vous autoriser à faire, c’est quitter un endroit qui n’est pas votre maison, pour rentrer chez vous. […] L’action d’aller n’existe pas, elle fait partie de l’action de revenir. Quoi que vous puissiez faire, vous prenez toujours la direction de votre foyer. »