Il y a des périodes comme ça, que tout le monde connait. Des moments où il semble que tout va mal, que les ennuis s’accumulent et que chaque nouvelle contrariété vient un peu plus obscurcir les précédentes, depuis le petit agacement sans importance jusqu’au danger majeur d’ouragan destructeur.
Nous avons traversé cette phase sombre depuis des semaines, Anti et moi, non dans nos rapports qui sont au beau fixe mais vis-à-vis de ce qui nous entoure, à commencer par nos boulots, durement secoués par toutes sortes d’obstacles, d’autant plus difficiles à surmonter qu’ils nous tombaient dessus en synchronisme.
Hier matin, le moral était au plus bas. Et puis, parce qu’il y a toujours un fond et que quand on l’a atteint, on ne peut que remonter, la spirale négative a commencé à s’inverser.
Anti a cru qu’à 10h10 elle arrivait en retard à un rendez-vous pour cause de portail électrique bloqué faute d’électricité et la personne qu’elle venait voir lui a dit que le rendez-vous n’était pas à 10h mais à 10h30. Elle n’était plus en retard, mais en avance. Un tout petit rien, mais un de bien.
De mon côté, une lueur d’amélioration filtrait à travers la mélasse qui englue ma boîte, avant de redisparaître, puis de s’affirmer de façon différente en fin de journée comme une vraie voie de sortie de crise, même si ce n’est que provisoire (tout ne l’est-il pas ? alors, savourons toutes les victoires, même si elles sont éphémères).
Alors que je rentrais tard à la maison, le cœur enfin léger, en poussant la porte j’ai vu, entendu et senti en même temps la flambée qu’Anti avait lancée dans la cheminée. Et ça, c’est du bien-être immédiat, demandez à n’importe quel chat, il vous le ronronnera sans hésiter.
J’ai posé mes affaires. Anti était au téléphone et j’ai compris à ses mots qu’elle venait de confirmer avec l’un de ses nouveaux auteurs que son livre se ferait – un qu’il me tarde de découvrir tellement j’ai de tendresse pour celui qui l’a conçu. Lorsqu’elle a raccroché, nous avons parlé de nos remontées parallèles vers la lumière et la sérénité, parce que – et c’est heureux – il y a aussi des périodes comme ça, où tout se met à aller mieux.
Devant le feu qui brûlait l’obscur et réduisait nos soucis en cendres en nous offrant sa chaleur généreuse, il y avait un bonheur félin de profiter de l’instant, des fruits gorgés de soleil, une complicité de bonheur.
Très belle journée à vous
Très belles images du feu avec les gardiens en chenêts.
Tous mes voeux de lumière dans vos trajets respectifs.
Mais je vois que la tendresse environnante est toujours là, quoiqu’il arrive, et c’est un nid de bonheur.
« la flambée lancée dans la cheminée. »
Ça, ça a été l’une de mes meilleures idées de la journée ! Après un gros ras le bol suite au cumul de contrariétés diverses, j’avais commencé par me défouler dans le jardin en scarifiant ce qu’il reste de gazon, la mousse étant en train de l’étouffer, en cela aidée par la sécheresse du sol. Ensuite, faire un feu de cheminée. Me laisser aller à la contemplation des flammes, humant l’odeur tant aimée du bois en train de brûler. Ne plus penser à rien. Mmmm… Et puis la magie a opéré, le reste de la journée s’est parfaitement déroulé bien entourée 😉
Merci Terrevive pour tes vœux de lumière 😉
Pour avoir vécu des heures semblables il y a quelques années dans nos vies professionnelles, je sais que la lumière est toujours au bout du tunnel. Et quand l’amour est là, on abat des montagnes. Douces pensées et haut les coeurs 🙂
Génial le feu de cheminée, vous en ferez un samedi ?
Anti, c’est Charlot le chat avec qui tu dors ?
Voui, c’est lui ! 🙂
Toujours très apaisant de s’assoir devant un feu de bois. C’est très méditatif.
Oui, un apaisement immédiat, en effet… On en a refait hier et avec les températures qui s’annoncent, on va probablement recommencer quotidiennement dans les jours qui viennent 🙂
Y’a plus qu’à ramener du bois ! (Coucou Lison !)