Le tétris, cépatris

Hier matin, quand Anti s’est réveillée, ça n’allait pas. Elle n’avait même pas envie d’aller faire notre petit jogging dominical, c’est dire. Après un petit moment, elle a fini par me dire ce qui la déprimait. C’était l’étagère face à notre lit.

DSCN7533.jpgSur cette étagère se trouvaient des tas de trucs liés à son boulot – des livres qu’elle a édités, en plein d’exemplaires, des enveloppes pour les envois, des emballages, ce genre de choses. Avant, elle était dans la chambre d’Enzo mais depuis les travaux, avec la place que prend l’escalier qui monte vers les combles, il a fallu la caser ailleurs et elle s’est retrouvée dans notre chambre. Et depuis plus de deux mois, elle est là, l’aménagement des combles étant loin d’être terminé faute de sous pour faire l’isolation.

S’endormir le soir et se réveiller le matin avec vue sur son boulot, merci mais non. Au bout d’un certain temps, trop c’est trop. Anti est passée à l’action : virer l’étagère et son contenu. Mais où ? Peu importe. Ben tiens, en bas, dans le débarras. Première étape, tout poser par terre et sur le lit. Seconde étape, bouger l’étagère, plutôt encombrante, sans la démonter.

On a fini par la porter, la trainer, la rouler jusqu’au rez-de-chaussée en passant par dehors. Le débarras était vraiment trop plein et pas assez profond pour la contenir. La buanderie ? Oui, à condition de déplacer un certain nombre d’autres choses diverses. Le grand jeu de tétris, l’une des spécialités d’Anti, a commencé. Une fois la place dégagée, impossible d’y faire glisser l’étagère, les alignements de portes étant trop étroits. Encore un détour par l’extérieur puis retour dans la maison par la porte de la chaufferie et hop, enfin, elle a pu prendre sa nouvelle place.

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Ensuite, c’était facile : on a descendu tout ce qu’elle contenait. Facile mais crevant. Pour me seconder, j’avais Enzo et Anghbor. C’est allé assez vite. Anti a tout rangé à nouveau pendant que je terminais une pile de repassage commencée le matin.

Mais ce n’était pas fini. Il y avait de la poussière un peu partout. Du coup, on a fait un ménage en grand. Et touche finale, Anti a pu ré-arranger la chambre de façon agréable, sans le mastodonte qui occultait tout le mur face au lit.

Encore quelques trucs de ci de là à fignoler et, la nuit étant venue, on a enfin pu se poser pour un apéro bien mérité avec Charlot et Gus. Bon, on n’avait pas fait notre jogging mais on a transpiré au moins autant. J’ai dit à Anti : et si on faisait une fête la semaine prochaine ? C’est Sylvia qui en a exprimé l’idée il y a quelques jours, pour célébrer l’anniv d’Anti comme il se doit. Aussitôt dit, aussitôt organisé.

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En quelques coups de fil et un mail, on a lancé les invitations. Et comme dans tout bon tétris qui se respecte, ça s’est mis en place sans difficulté : nos amis proches sont tous libres. Le tétris, c’est pas triste.

Très belle journée à vous

2 Replies to “Le tétris, cépatris”

  1. anti Post author

    Il est bon il est vrai de ne pas se laisser envahir par le boulot jusque dans les tréfonds de son lit. Ça fait du bien de ne plus se coucher avec et surtout de ne plus y replonger dès que j’ai ouvert un œil.

    Vivement samedi, j’ai hâte de faire un vrai break, entourée d’amis.

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