J’ai écrit hier soir la quatrième nouvelle de J’ai treize envies de plus. Elle est basée sur une idée de Jeremy Lecoover avec une légère variante qui la rend encore plus excitante. Pour le titre, j’ai fait simple : Pulsion. Normal, l’action se déroule chez un psy.
De même que pour Tout le monde peut se tromper, je vais pratiquer à nouveau le lectus interruptus en vous dévoilant les premières lignes de l’histoire et en m’arrêtant au moment précis où la suite ne peut pas décemment être lue par des yeux innocents.
L’important, la seule chose qui compte vraiment,
C’est de trouver la bonne pulsion,
La bonne vibration,
L’énergie créatrice,
Une aisance, une présence,
Une parfaite maîtrise de la danse
Et de l’improvisation,
La bonne pulsion
Afin que le fluide agisse
Michel Jonasz
J’ai bossé pendant plus de deux heures sur ce satané WC. Il était situé dans une petite pièce attenante au cabinet de consultation du psy, probablement l’endroit où il venait se soulager entre deux consultations. La canalisation d’arrivée d’eau était tellement vétuste que j’avais décidé de la changer en entier en plus de la cuvette, elle aussi hors d’âge. J’avais refermé la porte pour finir de fixer mon tube de cuivre dans l’angle le long des gonds et vérifier l’étanchéité de mes soudures. Alors que j’étais à quelques minutes de terminer, j’ai entendu deux voix de l’autre côté de la porte, une masculine et l’autre féminine. Probablement le psy et l’une de ses patientes.
Merde. Visiblement, le toubib ne savait pas que j’étais encore là. Si je sortais, il allait falloir que je poireaute je ne sais pas combien de temps avant de pouvoir revenir, tout dépendait de son carnet de rendez-vous. Par contre, si je restais, j’allais rester bloqué là pour une vingtaine de minutes. Ensuite, je pourrais m’éclipser discrètement au moment où il irait raccompagner sa cliente.
Pour être franc, je trouvais plutôt excitant d’assister en douce à une séance. Je n’en avais jamais vu en vrai, en dehors de ce qu’on nous montre dans des séries télé.
J’ai légèrement entrouvert la porte. De là où ils étaient, ils ne pouvaient rien voir, elle était dans la pénombre et il y avait juste devant un claustra très chargé qui l’occultait presque entièrement. Moi, en revanche, j’y voyais très bien.
La jeune femme s’était déjà allongée sur le divan, quasiment face à moi. Elle était canon, une vraie déesse. Et comme on était en juillet, très légèrement vêtue. Le psy était installé dans son fauteuil, en retrait par rapport à elle. Il lui tournait le dos et à moi aussi. Parfait.
Elle a commencé à lui parler d’un rêve qu’elle faisait souvent. Il répondait juste mmh-mmh de temps en temps et prenait des notes sur un calepin.
Hyper chaud, le rêve. Elle marchait dans un lieu public et elle sentait que quelqu’un la touchait. Quelqu’un d’invisible. Ses mains la caressaient, un peu partout sur le corps, puis passaient entre ses […]
(A suivre…)
Très belle journée à vous
Photo prise à Cuba en août 2009
Ouiiiiiii l’homme invisible!!! J’y pensais justement l’autre jour 😉 Ach Doctor Freud, qu’est-ce que za zignifie?
Très drôle…
Alléchant tout ça 😉
A l’attention de la personne qui a posté « Très drôle » avec un lien vers un site à deux balles pour en faire la pub : vous croyez vraiment qu’en postant un commentaire aussi à côté de la plaque et aussi pauvre vous avez la moindre chance de rameuter des clients ? Non, inutile de répondre, vous devez le croire puisque vous l’avez fait.
Quant à moi, j’ai viré votre lien et à la place j’ai mis ce que j’en pensais.
Très drôle, non ?