Sylvia et José nous ont offert une très belle orchidée. Elle trône en bonne place chez nous. Gus a voulu la voir de plus près et, goinfre comme il est, on a eu peur qu’il essaie de la goûter, allez savoir. Après toute une soirée en mode calembours samedi, vous pensez bien que le dimanche matin, ça continuait à fuser de toute part. Aussi, quand Anti a vu Gus, elle lui a lancé : « Gus ! Arrête ! Ne réveille pas l’orchidée ! » Jean-Gabriel, qui assistait à la scène, a apprécié en connaisseur et a renchéri : » Oui, il ne faut jamais déranger l’orchidée. » On s’est dit que ça ferait un super titre de polar.
L’after s’est étiré en longueur, comme tout bon after qui se respecte. Ça a commencé par un petit-dèj paresseux, dont les convives arrivaient au fur et à mesure de leur lever tardif. José, plein de courage ou alors avec une grosse envie de viennoiserie, a même fait une sortie avec sa voiture pour nous ramener des croissants. Lui et Sylvia sont partis voir la mer vers 13h.
Anti a alors proposé que je cuisine des lasagnes, puisque nous n’étions plus très nombreux. Notre plat à four ne permet en effet que de faire des parts pour quatre, pas plus. Or, justement, Enzo n’aime pas les lasagnes et Anghbor n’avait pas faim. Va donc pour les lasagnes puisque nous avions tous les ingrédients dans nos placards et au frigo. Au moment de servir, joie suprême, Gwlad nous a dit que finalement, elle n’avait pas faim non plus. Jean-Gabriel, Anti et moi avons donc eu des portions encore plus généreuses. Et, comme d’hab, il n’est rien resté du tout.
Comme dit plus ou moins le proverbe : après l’after, le réconfort (calembour un jour, calembour toujours). Quatre des chats ont trouvé que notre lit en vrac était vraiment tentant et y ont passé l’après-midi à faire la sieste. Jean-Gabriel nous a fait encore l’un de ses thés succulents. Nous avons laissé s’écouler le temps en bavardant tranquillement. Le crépuscule est arrivé. Pendant que Jean-Gabriel faisait une petite sieste avant de reprendre son train, Anti et moi avons eu envie d’un bain à deux, avec plein de mousse.
A un moment, elle a voulu passer derrière moi pour me frotter le dos. Et là, tadam, l’accident de plongée typique : elle s’est écorchée la cheville sur l’un des gros coquillages posés sur le rebord en déco. Tous les plongeurs vous le diront, ça fait de sacrées coupures. Bon, on n’était pas à vingt mètres de fond, notre baignoire est grande mais pas à ce point. Quand même, réussir à avoir un accident de plongée dans une salle de bain, c’est pas tous les jours, avouez.
J’ai ramené Jean-Gabriel à la gare. De retour à la maison, on s’est fait un petit repas familial tranquille et chacun est ensuite reparti passer sa soirée dans ses quartiers, personne n’ayant envie de télé – Gwlad en musique, Anghbor sur un jeu vidéo, Enzo à jouer avec les chats, Anti sur internet, moi à écrire cette note.
La quiétude retrouvée, après un weekend très animé comme on les aime…
Très belle journée à vous
Un bien beau week-end que vous avez passé la ! J’adore la couleur du pelage du matou, il me fait penser au petit minet que mon mari avait trouvé au Luxembourg.
Oui, un bien beau week-end mais un peu trop chargé au goût de mon estomac qui n’en peut plus d’avoir autant mangé !
anti, mode ralenti.