Avant-hier soir, je le mentionnai sur le fil Bonjour, nous avons recueilli une petite chauve-souris mal en point sur le tapis devant la cheminée. Elle ne parvenait pas à voler. Elle a probablement été apportée là par un des chats. Nous l’avons mise à l’abri dans un carton à chaussure avec une petite coupelle d’eau, pour qu’elle puisse se remettre un peu sans risquer d’être agressée par les minous. Samedi matin, elle semblait aller bien sauf qu’elle ne voulait pas étendre ses ailles pour tenter de prendre son envol. Je l’ai donc remise dans la boîte pour qu’elle poursuive sa convalescence.
Dans la journée, nous étions à Codognan, pour la première journée du livre organisée par cette commune située à une vingtaine de minutes de Nîmes. Les organisateurs, maire en tête, nous ont accueillis comme des rois et des reines.
Nous avons retrouvé une tête connue, Frances Harper, une romancière d’origine britannique qui vit en France depuis des décennies et écrit des thrillers. Nous avions fait sa connaissance au salon de Redessan. A cela se sont ajoutées de nouvelles rencontres dont certaines vraiment très sympathiques avec d’autres auteurs régionaux.
En revanche, il y a eu assez peu de monde pour venir se balader dans les travées, à la suite d’un loupé de communication qui n’avait rien à voir avec la bonne volonté de l’équipe en charge de l’évènement. Malgré cela, nous avons vendu plus de livres que dans les manifestations précédentes du même genre, et en particulier des miens qui ont bien cartonné. Au passage, j’ai eu l’agréable émotion d’entendre plusieurs personnes qui venaient sur notre stand dire en voyant mes romans « Ah oui, Anna Galore, je connais, j’ai déjà lu des extraits de ses livres sur son site ! »
Enzo faisait partie du voyage. Il ne s’est pas ennuyé une minute. Très vite, il a repéré un stand à côté du nôtre où un monsieur pas du tout prévu est venu s’installer avec ses feuilles de papier, ses ciseaux, ses feutres et ses peintures à l’eau. Il s’appelle Jean-Louis et arrivait d’Alès. Il s’est invité au culot, demandant s’il pouvait avoir une table alors qu’il n’était pas inscrit d’autant plus qu’il n’est ni éditeur, ni auteur. Les organisateurs étant des gens charmants, ils ont accepté sans difficulté. Du coup, Enzo a pu dessiner de colorier tout son saoul.
Pour la pause de midi, comme à Redessan, un repas délicieux nous a été offert à tous. Ce genre de convivialité, on ne la trouve que dans les petits patelins qui se démènent pour créer de l’animation et faire vivre leur commune. Dans les villes plus importantes, les exposants paient pour tout – leurs stands, leurs repas, leurs cafés – alors qu’ils sont ceux pour qui le public se déplace en payant lui aussi son entrée. Une mentalité très différente, donc. Pas de surprise si nous préférons participer à ces petits salons qu’à des grands.
Nous étions de retour à la maison en fin d’après-midi. J’ai libéré la petite chauve-souris. Elle ne pouvait toujours pas voler mais la garder plus longtemps en captivité lui aurait enlevé tout espoir de survie, il fallait bien qu’elle retrouve l’air libre pour se nourrir. Sur les conseils d’Anti, je l’ai déposée en hauteur tout près du compost, pour qu’elle ait une chance d’attraper des insectes sans trop bouger. Elle s’est cachée entre le mur et des branches de lierre. Espérons qu’elle s’en sortira.
Très belle journée à vous
C’est vrai que l’accueil dans les petits salons est très chaleureux et que l’on est vraiment gâté. La bonne humeur fait vraiment plaisir.
J’ai été contente de revoir un participant qui souhaite ardemment mettre « Les voyageurs au sang d’or » en espace. Il est tellement motivé que peut-être trouvera-t-il quelqu’un pour le faire dans la région ; ce qui serait magnifique (puisqu’une partie du roman s’y passe)… (qui sait!)
« Cet admirateur » :+) fait connaître le livre autour de lui et son enthousiasme me touche beaucoup.
C’était sûrement l’une des rencontres les plus intéressantes, en effet. Ce monsieur a vécu de belles expériences, en Turquie en particulier où il a créé et animé une école pour des enfants d’ingénieurs français à qui il tenait à faire enseigner la langue turque aux côtés des autres matières au programme.