Après un lever aux aurores hier – beaucoup trop aux aurores – nous avons chargé le Touran et pris la route de la Grande-Motte après avoir fait un crochet par chez Kathy qui était du voyage. En invitée surprise, nous avions également avec nous Gwlad qui pourtant déteste se lever tôt (surtout en vacances) mais qui n’a pas résisté au plaisir de faire une sortie à la plage en notre compagnie.
Et, de fait, elle était enchantée de sa journée : bronzage et baignade le matin, restau avec nous à midi pour engouffrer de solides portions de moules frites servies par une Québecoise à l’accent irrésistible et rigolade le reste du temps.
Bon, on n’était pas très nombreux à montrer nos livres sur l’esplanade qui borde la mer dans le quartier du Couchant, seulement quatre exposants, mais ça ne nous a pas empêchés de nous régaler, sans parler des surprises – il y en a toujours.
L’une des dames de l’association Ecrits et Compagnie nous a raconté ses nombreux voyages dans la plupart des déserts de la planète. Elle a commencé par le Sahara, où elle a vécu cinq ans en plein cœur de la Mauritanie, et ensuite elle a parcouru le monde pour découvrir les autres. Son préféré est le désert de Gobi, aux lumières incomparables à ses yeux. Elle a prévu de repartir bientôt.
Une autre dame a vu que je m’intéressais aux sorcières dans certains de mes romans, un sujet qu’elle maîtrisait parfaitement. Au fil de notre conversation, nous avons eu un échange passionnant sur une pratique ésotérique qui n’existe qu’en Corse, d’où elle est originaire.
Elle était très surprise que je sache à quoi elle faisait allusion, mais je lui ai expliqué que c’était justement une autre Corse, une de nos amies, qui nous en avait parlé et qui connaissait bien le sujet de l’intérieur. Elle a voulu en savoir plus sur cette amie, parce que rares sont les personnes qui ont cette particularité. Elle en a parlé longuement avec Anti, pendant que je poursuivais la conversation avec Kathy sur les visions, les prémonitions et ce que j’appelle des échos temporels. J’ai raconté certaines expériences de ce genre ici et là sur le blog .
Amusant, non ? On croit qu’on va juste passer la journée derrière un stand à vendre et dédicacer des livres – ce que nous avons aussi fait – et on rencontre des personnes riches d’univers fascinants, qu’on aurait pu croiser sans jamais rien en deviner. De quoi donner envie d’aborder n’importe quel anonyme dans la rue pour lui demander de nous parler de sa vie et découvrir les trésors secrets qu’elle recèle forcément…
Vers 16h, le ciel s’est couvert d’un coup et quelques gouttes ont rapidement suivi. Nous avons donc tout rangé deux heures avant la fin prévue de l’évènement.
Cela nous a permis de ne pas avoir à nous dépêcher pour poursuivre notre soirée à la maison, où Enzo est venu nous rejoindre pour le weekend. Ensemble, allongés sur le dos au milieu de la pelouse, nous avons assisté au ballet crépusculaire des chauve-souris avant de revenir à l’intérieur. Les chatons étaient très contents de nous retrouver.
Très belle journée à vous
Oui, des rencontres passionnantes.
Pendant que j’étais restée durant la pause repas. Un monsieur m’a parlé de l’évolution de l’humanité, que nous étions encore tous des enfants au niveau de la planète. Cependant il était positif, pensant que l’on arriverait à l’âge adulte.
Un autre monsieur était admiratif du fait que l’on puisse écrire. Il ne lisait pas et écrivait encore moins, se disant scientifique (pourtant l’un n’enpêche pas l’autre). Et nous avons parlé de l’évolution dans l’écriture. Que cherche-t-on ?
Des questions très sérieuses durant cette pause !
Eh oui, ce fut une bien belle journée encore riche de rencontres toutes plus belles les unes que les autres. Si cela ne se fait pas de donner l’âge des dames, une chose est sûre : la culture conserve la jeunesse, ça ne fait aucun doute.
anti, heureuse de remettre ça prochainement.