Des dentelles de Montmirail aux fontaines de Pernes

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Nous avons passé l’après-midi de dimanche en balade autour des Dentelles de Montmirail. Cette formation rocheuse très découpée est l’un des ultimes contreforts du mont Ventoux et offre une promenade facile d’accès à tous les âges dans un paysage magnifique.

Nous avons traversé le petit village de Gigondas pour arriver jusqu’au col du Cayron où nous avons laissé la voiture, non sans avoir fait sur la route de la montée un petit arrêt à la chapelle Saint-Cosme, qui date du Xe siècle.

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Le chemin qui grimpe vers les rochers est richement boisé, ce qui offre un abri naturel aussi bien au soleil qu’au vent pendant la montée et la descente. Le mistral soufflait particulièrement fort mais nous ne l’avons vraiment senti qu’en haut des Dentelles, en traversant un col où le vent s’engouffrait à pleine puissance.

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Une fois en haut, nous avons longé les parois quasi verticales jusqu’au grand œil taillé dans la pierre, lui aussi facile d’accès. Nous avons fait une pause pour bien profiter du paysage face au sud, avec le Ventoux sur notre gauche. Le mistral avait beau se déchainer autour de nous, nous étions dans une poche de tranquillité grâce à la protection de la paroi dans notre dos.

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De retour à la voiture, nous avons décidé de revenir par les petites routes pour traverser quelques bourgades aux noms évocateurs, à commencer par Gigondas dont les vignes produisent un vin délicieux à plus de 14°. Nous en avons acheté une bouteille dans une cave ouverte sept jours sur sept, ainsi qu’une de Vacqueyras, vin au goût très proche et c’est normal, seulement un kilomètre séparant les deux villages.

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Un peu plus loin en longeant le massif des Dentelles, nous voici à Beaumes de Venise et son muscat blanc particulièrement fin. Un brocanteur chez qui nous avons fait un tour nous a conseillé d’acheter son cru favori à la boutique d’à côté, un Beaumes à l’arrière-goût de bergamote. Pendant que j’en prenais deux bouteilles, Anti discutait avec une autre cliente qui lui a recommandé des liqueurs diverses – figue, violette et châtaigne – pour faire des kirs qui changent de l’habituel cassis.

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Puis direction Carpentras, où il faudra qu’on revienne un de ces jours pour visiter la synagogue la plus vieille de France, et droit au sud vers Pernes les Fontaines, très joli village qui abrite près de quarante fontaines publiques alimentées par une source naturelle et créées pour la plupart il y a deux siècles.

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Les rues étaient quasiment vides sous le soleil et c’était très agréable de marcher entre les façades colorées, ornées de superbes glycines ou vignes vierges.

Au centre du village se trouve un château qui domine toute la bourgade. Il a appartenu aux comtes de Toulouse, qui étaient les suzerains du Comtat Venaissin au XIIe siècle.

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Du haut du donjon surmonté d’un clocher, on a une vue superbe sur la région, avec les Dentelles et le Ventoux au nord découpant la ligne d’horizon.

En rentrant vers 20h, nous avions une faim de loup. Anghbor nous attendait de pied ferme pour un solide repas sur la terrasse en compagnie des chats. Prochain objectif dans le même coin, L’Isle sur la Sorgue, où se tient tous les dimanches la plus grande brocante de France après Paris.

Très belle journée à vous

2 Replies to “Des dentelles de Montmirail aux fontaines de Pernes”

  1. terrevive Post author

    Très beau périple !
    J’adore ces mélanges de roche, d’arbre et d’eau, la lumière de la pierre des villages et tous ces chemins qui nous mènent vers des découvertes.

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