Contrairement à ce que pourrait laisser supposer mes mots d’accueil de la semaine qui se termine, je n’étais pas vraiment en vacances ces jours-ci. Certes, je n’ai pas bougé de la maison, bénéficiant à plein de son charme apaisant. Mais tout au long de ces derniers jours, j’ai eu à gérer un dossier majeur pour mon boulot, à coups de mails et de téléphone. La bonne nouvelle, c’est que les choses avancent bien. La moins bonne (sans gravité), c’est que la semaine prochaine sera probablement encore plus intense, la conclusion de l’opération en cours étant prévue pour le 29. Ensuite, tout devrait replonger dans la torpeur du mois d’août, avant de redémarrer en septembre pour de nouvelles aventures.
Aussi, hier soir, la semaine d’Anti ayant elle aussi été parfois lourde sur le front de son métier d’éditrice, nous n’avions plus qu’une envie, celle de nous poser pour de bon. Comme il ne restait plus grand chose au frigo et que notre envie de faire les courses était aussi torride qu’un hiver canadien, j’ai proposé à mon petit monde d’aller dîner tous ensemble au restau. Gwlad avait invité une copine pour le weekend, qui a été ravie de profiter de l’aubaine. D’autant que, je ne sais pas pour vous, mais ici le ciel est au très beau depuis des jours, à part quelques inoffensifs passages de nuages isolés, ce qui donne encore plus envie de sortir pour manger en terrasse.
Le choix du restau a été simple. Puisque trois d’entre nous étaient des ados, ce ne pouvait être qu’un italien. Et à Nîmes, qui dit italien, dit Danieli, un lieu où nous sommes déjà souvent allés dans des circonstances similaires. Cela permet aux djeuns de se taper de délicieuses pizzas et à nous, de manger éventuellement autre chose, la carte étant variée.
De fait, les trois ados ont choisi pizza. Anti aussi, mais elle fait ado. Cela dit, elle et moi avons en plus pris des trucs de grands : une entrée à se rouler par terre, à savoir un délicieux gratin d’aubergine, et une petite bouteille de vin pour pousser nos américanos. Quant à moi, en plat de résistance, j’ai savouré une escalope à la milanaise.
La mairie, nous a expliqué le patron, a voulu que la place soit baignée de musique. Ah ça, pour être baignée, elle était baignée. Nos oreilles recevaient un mélange plutôt cacophonique de tango argentin d’un côté et de vieux standards à la Just a gigolo de l’autre. Les deux genres étaient sympa, mais pas en même temps. Heureusement, en fin de repas, seul le tango triomphait. Des couples dansaient devant la grande fontaine au milieu des tables et l’ambiance était vraiment sympa dans la chaleur de la nuit.
Très belle journée à vous
Ça sent les vacances pourtant il me reste encore pas mal de choses à boucler d’ici à ce qu’elles arrivent. Enfin, tout ça nous fait de bien agréables moments !
anti