Être à la fois un dimanche et en vacances n’est pas la même chose qu’être un dimanche. Et quand, en plus, ce dimanche de vacances est en plein été, c’est le sommet du prélassement. Quoique… je dis ça mais en fait vous pourrez me dire qu’en vacances, niveau prélassement, tous les jours se valent. Du moins pour les pros du prélassement que nous sommes, ce qui n’est pas forcément donné à tout le monde (ah ma pov’dame).

Bref, hier, c’était prélassement maximal, vous l’avez compris. Entre autres activités – oui, ne rien faire, c’est n’est pas forcément ne rien faire du tout, faut pas confondre – j’ai poursuivi avec délectation la découverte des univers de Daniel Pennac, auteur fort connu et fort justement aimé de beaucoup mais que, allez savoir pourquoi, je n’avais encore pas eu l’occasion de lire. Anti, qui est fan depuis toujours, m’a sorti trois de ses romans ayant pour protagoniste récurrent central le très attachant Benjamin Malaussène.

Et je me régale, tant devant l’orfèvrerie de son écriture que l’originalité de ses intrigues, la richesse de ses personnages et la jubilation que crée son humour.

Un autre évènement qui a égayé notre journée déjà très lumineuse, c’est la fin de la bouderie de Metallica, qui nous avait franchement tiré la tronche à l’arrivée des trois chatons, au point de disparaître de nos écrans radar pendant plusieurs jours. Tout juste faisait-elle un passage furtif le temps de grappiller quelques croquettes et zou, elle repartait se planquer.

Hier dans la matinée, elle a fait la paix pour de bon. J’étais dehors, en haut de l’escalier, à regarder le jardin un sourire béat aux lèvres – prélassement, je vous dis – lorsque j’ai senti une caresse sur la jambe. C’était Metallica qui venait chercher un câlin. Puis qui se laissait prendre dans les bras pour plus de câlins encore. Depuis, elle a repris ses habitudes normales, allant et venant et même se prélassant (décidément…) tout près des trois petits nouveaux.

Seul Mirou continue à cracher pour la forme quand il en croise un, mais c’est normal, c’est le chef.

Le plus amical de la bande est, de loin, Santiago. Il a été le premier à les adopter et ensuite, il a très souvent été tout près d’eux, surtout quand ils jouaient dans le jardin. Santiago qui a, comme nous, largement profité de la journée. Même pour se désaltérer, il n’a bougé que le minimum de muscles possible avant de reprendre sa sieste.

Aujourd’hui, bien qu’en vacances, je vais devoir travailler un peu mais depuis la maison. Quelques coups de fils, quelques mails, des choses importantes pour la suite et qui ne peuvent pas attendre. Bon, juste après, je m’y remets au prélassement, promis. Et à la suite des contes des chats qui dorment.

Très bonne journée à vous

Dernière photo d’Anti, les autres de moi