Non, vous ne rêvez pas, ce sont bien là les mots de Sylvana… Oui, notre Sylvana… C’est terrible ! Que lui arrive-t-il ? Vient-elle de craquer ? N’aime-t-elle plus les chats ? Rassurez-vous, c’est tout le contraire 😉 Voici que je m’en vais vous conter (enfin, copier-coller) la belle histoire de Sidney.

Il était une fois un chat qui s’appelait Sidney. Un jour d’automne, Sidney, tout bébé, qui vivait dans un jardin, fut sauvé par une dame et amené chez Sylvana. Sylvana était une personne au cœur immense avec les animaux, surtout avec les chats.

Sidney était petit, fragile et souvent malade. Sylvana prenait soin de lui, tous les jours,avec de plus en plus d’amour, de plus en plus de complicité entre lui et elle. Il dormait dans son pull, la suivait partout et malgré ses soucis de santé, il restait un petit chat heureux de vivre avec sa maman de cœur.

Un jour, il fut adopté par un jeune homme. Ce jeune homme adorait Sidney mais Sidney déclencha une énorme teigne. Tellement énorme qu’il devint un chat nu ! Comment attraper la teigne lorsqu’on ne sort pas à l’extérieur, que l’on habite chez un jeune homme qui vit en appartement, qui n’a pas d’autres chats ?

Sidney revient chez Sylvana. Il est soigné avec un lourd traitement et de plus en plus d’amour. Une complicité forte, immense, une symbiose entre le chat et l’humain.

Arrive une dame, Véronique, qui veut adopter un chat roux : Sylvana lui fait confiance et lui confie alors son petit trésor. Sylvana est d’accord mais son cœur est triste. Mais a-t-on demandé son avis à Sidney ? Non, Sidney n’a pas été consulté. Mais il va s’exprimer, donner son avis. Il tombe malade, il ne mange plus, a de la fièvre, une angine, une conjonctivite. Il ne bouge plus, il est mourant !

Mais Sylvana et Véronique aiment, adorent, vénèrent les chats et sont à leur écoute. Sidney n’a plus le gout de vivre, cela fait deux fois que sa maman humaine le confie à des étrangers. Sidney ne cherche pas de maison, de château ou un nouveau royaume. Sidney veut juste garder sa maman… Ce soir, Sidney est avec sa maman et il va certainement vite se rétablir.

Sidney est le chat d’une seule personne, c’est Sylvana.

Ne le trahissons pas à nouveau, il ne le mérite pas.

Sidney est le chat le plus gentil du monde, Sylvana est la maman la plus gentille du monde : ne les séparons plus.

La suite ! La suite ! Ok, la suite avec Sylvana :

Magnifique histoire ! Mais Sidney est un petit poison, adorable, mais poison quand même ! J’ai compris qu’il avait faim, je lui ai préparé une mixture : œuf mollet bio, sang de steak décongelé, sauce extraite d’une boite de chien, le tout mixé. J’ai commencé un seringue, deux puis trois. Il n’ a rien rejeté !

Hier il est reste lové sur ma poitrine et j’essaie de m’endormir comme je peux. Plus mon cerveau m’intimait de ne pas bouger, plus j’avais envie de bouger ! BB Sidney lassé, décide d’aller dormir au pied du lit. A 2H 58 je me réveille et me lève pour soulager une envie pressante. Je me recouche, non sans m’être inquiétée qu’il était bien couvert (j’ai l’habitude de dormir la fenêtre ouverte). Il n’y avait pas deux secondes que j’étais couchée, il arrive sur moi, se love dans mon cou, et entame un concert de ronron.

Allez dormir avec un vrombissement de moteur dans l’oreille ! J’en ai eu marre, je me suis levée, je suis allée à la cuisine, avec lui enroulé dans un pull, et j’ai recommencé : une seringue, puis deux, puis trois, quatre, cinq. Il a tout avalé. J’étais contente de voir qu’il ne rejetait rien comme la veille !

On se recouche, et c’est repartie pour la « ronronade interminable », donc, il était déjà 4H 30 et je ne dormais toujours pas. Là j’ai pensé que cela ne pouvait plus durer, je l’ai enfermé dans une cage, avec de l’eau, sa caisse, et un coussin sur lequel j’ai mis une couverture. Le tout recouvert d’une grosse couette. Ce matin il râle (je dis bien il râle) pour sortir. Mais que nenni ! je vais d’abord aller faire des courses (en partie pour lui) et il sera enfermé jusqu’à mon retour. Il fait froid et je ne veux pas qu’il sorte ! Non mais dès fois, il faut savoir sévir !

Dessin Thiriet

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh – Nous voilà soulagés et heureux pour vous deux !!!

anti, émue.