Et si on sortait du temps?
Au moment où chaque seconde s’étire parce qu’il ne reste que quelques heures avant de te retrouver et quelques semaines avant de vivre ensemble, je vais faire ce que tu m’as dit hier soir que tu fais quand tout se bouscule: imaginer qu’en fait, on a tout le temps. Reporter, dans sa tête, la limite à plus tard. Souffler, ralentir. Pendant ce temps, le temps continue à s’écouler.
Réminiscence de ce pont par dessus une rivière. Deux trajectoires se croisent, celle de la route sur le pont et celle de l’eau en dessous. Rencontre entre deux mondes. Point focal immuable et pourtant toujours différent.
Au milieu, le temps s’arrête. Contemplation. Stase suspendue.
Dans un univers parallèle, celui que nous sommes sur le point d’atteindre et qui existe depuis toujours, le crépuscule tant attendu est déjà là. Celui qui ouvre la première nuit de tous nos jours réunis. Le ciel diaphane déploie en écrin ses plus beaux satins et nous regarde, enfin ensemble.
Et ce que nous avons toujours su, dès la première seconde de l’origine des temps, se réalise.
L’éternité – notre éternité – commence…
Sourire.
Sourire à l’évocation de ces phrases que tu écris loin de moi et que je te dis quelques minutes plus tard parce que nous écrivons notre vie ensemble, tout simplement. Et cette sensation incroyable du Temps suspendu qui nous fait la grâce de ne reprendre son cours que lorsque nous l’avons rejoint parce qu’il y a cette évidence de « quelque chose à faire ensemble » que seuls, chacun de notre côté, nous ne pourrions réaliser.
Le tout est plus que la somme des parties…
Sourire encore en découvrant le titre de ce fil alors que mes réflexions de ce matin lorsque je prenais mon café tournaient autour de la pro-création. Nous sommes tous des pro-créateurs, c’est-à-dire, des créateurs après Dieu (au sens large du terme), nous sommes un espace que nous devons ouvrir pour que la création, sous quelque forme que ce soit, s’exprime. Nous sommes des passeurs pour toi, tes messagers pour moi. Et je ne sais quoi encore pour d’autres mais au fond, qu’importe le Nom donné à la même abstraction ?
Je t’aime.
anti, Béréchit, Livre 1 : Le devoir de procréer (n’empêche, c’est dingue, j’y pense, ton livre 1 à toi, Gabrielle n’est-elle pas soumise à cette tradition familiale ?)
Et mon livre 1 commence d’ailleurs par la Genèse… une scène que je revisite à la fin de mon livre 6, bouclant la boucle qui m’a conduit d’un abîme sans fond au Jardin des Délices. Image d’une spirale ascendante où chaque nouveau cycle va encore plus haut en s’appuyant sur le précédent.
Celui qui a commencé avec notre rencontre débute au Paradis et depuis, il ne fait que monter toujours plus.
Anna, ouroboros
Oui. C’est vrai ça. Image de la petite fille au bord du puits…
« Je ne sais pas où on va tous les deux, mais on y va tous les deux et c’est la seule chose qui compte. »
anti, cycliste.
« En lisant vos mots… »
Même murmure depuis plusieurs jours. Le lac devenu entrelacs d’Amour…
« Notre entrelacs d’amour à des lettres ressemble,
Sur un arbre se mélangeant ;
Et, sur ce lit, nos corps s’entortillent ensemble,
Comme à ton nom le nom de Jean. »
anti, coquette eau
Tout ça me rappelle une certaine attente…
Nous on se donnait rendez-vous en rêve sans jamais s’y retrouver. Peut-être juste parce que le rêve a commençé quand on a été vraiment installées ensemble. Mais ça, on l’a comprit qu’à ce moment-là.
Enjoy waiting because you’re waiting for love 🙂
Heureuse de te lire cocotte moineau (? ben si !)
VOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIi
anti, keep on smiling*** nothing is for real***
Sourire? C’est mon état immuable depuis que nous sommes ensemble.
Anna, banAnna
Que la Souris soit avec nous ! Yop ! Deuxième gorgée (qu’il est mauvais c’café !!!)
anti, et avec votre esprit.
Toi tu hausses Anna au plus haut des cieux
Anna, en lévitation permanente
Bon, je sais c’est pas glamour, mais depuis c’matin, je l’ai en tête : C’est le week-end et shit et fuck !
anti, au commencement.