Ça n’a pas arrêté de la journée. Du boulot, du boulot, du boulot et c’est vraiment super !

Je parle surtout de celui d’Anti, là. Moi, c’était la routine, à peine un peu chargée mais sans plus.

La sortie du livre de Tarik Yildiz approche à grands pas, le bon-à-tirer devrait arriver aujourd’hui à la maison. Ensuite, Anti le prendra sous le bras, sautera dans un TGV demain pour aller le relire avec Tarik et au passage faire sa connaissance en vrai, reviendra le soir même avec le BAT validé, confirmera le dernier feu vert à l’imprimeur et hop, tout sera livré en début de semaine prochaine. Un certain nombre d’exemplaires partiront directement à l’adresse de Tarik pour qu’il puisse commencer à en parler autour de lui. On y croit beaucoup, à ce livre. Il est passionnant, courageux, posé, intelligent. Il va faire parler de lui et c’est très bien.

En parallèle de cette nouvelle très belle réalisation des Éditions du Puits de Roulle, le quotidien a fait des pieds et des mains pour ne pas laisser une seule seconde libre à Anti dans la journée de lundi. Un des enfants malade et à amener chez le médecin, un autre qu’il fallait récupérer à 17h au collège, un passage plutôt long à la pharmacie, un tout aussi long à la Poste pour expédier des nouvelles commandes du Très lumineux secret, plusieurs coups de fils urgents et importants, de la paperasse à déposer, une Ilona venue pour un cours de piano qu’il n’était pas du tout possible de faire et qui a été échangé contre une pause café bien méritée, moi à aller chercher au boulot (on n’a qu’une seule voiture), des mails auxquels il fallait répondre… Il y a des fois où tout s’accumule. Mais quelle satisfaction quand on en arrive à bout.

Bon. Pendant qu’elle terminait sa journée, rivée à son PC, j’ai préparé un bon poulet rôti. Il ne faut jamais perdre de vue les joies simples et les moments de pause en famille, bien ancrés dans l’essentiel : le bonheur de vivre ensemble.

Dehors, hier, le mistral était déchaîné. Même la photo du Che a semblé traverser la porte-fenêtre pour se retrouver dehors, tellement ça soufflait. La cheminée poussait de grands râles à chaque nouvelle bourrasque. On se sentait vraiment bien d’être au chaud, dans notre cocon. Il y en a pour qui tout est beaucoup plus difficile, surtout quand le froid est là. Pensées pour eux…

Très belle journée à vous