Léda au jardin – Acrylique sur toile – 46X38 cm – Céline Excoffon
Puisque nous sommes en vacances, je vous propose de visiter d’autres blogs 😉 Bien sûr, vous le faites déjà, nous avons toutes et tous notre tournée habituelle où l’on se croise parfois, ceux que l’on se contente de lire ou auxquels on participe plus : eMmA, Boudufle pour ne citer que ces deux là (pour les autres, vous pouvez voir La Communauté de l’Anna, à gauche sur votre écran, une véritable mine de pépites).
Aujourd’hui, retour sur les blogs d’Adele/Céline Excoffon :
– Céline Excoffon, histoires de peinture consacré uniquement à sa peinture, d’ailleurs, nous avons deux toiles de la dame à la maison dont La Vierge Noire :
La Vierge Noire
– Céline Excoffon, Peinture, histoire de l’art, coups de coeur, et les chroniques d’une pseudo fermière en Bourbonnais, comme son nom l’indique 😉 Là, j’avoue que j’ai un grand faible pour les histoires de Céline à la ferme, un régal !
Et Meeerde, le chat
et enfin (je crois !!! Céline, t’en n’as pas d’autres quand même ?!) : Urban Trip Paris. Histoire de Paris, anecdotes et curiosités par Céline Excoffon
En vingt ans de pérégrinations dans Paris, j’ai tourné bien des pages de son histoire et j’en suis tombée amoureuse : la majesté de son architecture, la richesse de ses musées, les secrets de ses jardins et l’atmosphère de ses quartiers. De la grande histoire à l’anecdote, je vous invite à voyager en ma compagnie dans la ville lumière.
Vous trouverez plusieurs catégories :
Architecture, monuments et jardins :
La petite et la grande histoire de sites incontournables à Paris, mais aussi de lieux moins connus.
Citations sur Paris :
Aphorismes, bons mots, extraits de romans…
Le saviez-vous ?
Anecdotes, curiosités, bons plans…
Musées et expositions :
Histoire des musées, et actualité des expositions concernant Paris.
Personnages de Paris :
Biographies des grandes figures de l’histoire de Paris.
La Closerie des Lilas source Chroniques du Plaisir
Il y avait de quoi se sentir très affamé, quand on ne mangeait pas assez, à Paris ; de si bonnes choses s’étalaient à la devanture des boulangeries, et les gens mangeaient dehors, attablés sur le trottoir, de sorte que vous étiez poursuivi par la vue ou le fumet de la nourriture. Quand vous aviez renoncé au journalisme et n’écriviez plus que des contes dont personne ne voulait en Amérique, et quand vous aviez expliqué chez vous que vous déjeuniez dehors avec quelqu’un, le meilleur endroit où aller était le jardin du Luxembourg car l’on ne voyait ni ne sentait rien qui fût à manger tout le long du chemin, entre la place de l’Observatoire et la rue de Vaugirard. Une fois là, vous pouviez toujours aller au musée du Luxembourg et tous les tableaux étaient plus nets, plus clairs et plus beaux si vous aviez le ventre vide et vous sentiez creusé par la faim.
J’appris à comprendre bien mieux Cézanne et à saisir vraiment comment il peignait ses paysages, quand j’étais affamé. Je me demandais s’il avait faim, lui aussi, lorsqu’il peignait, mais j’en vins à penser que, peut-être, il oubliait tout simplement de manger. C’était là une des pensées irréfléchies mais lumineuses qui vous venaient à l’esprit quand vous étiez privé de sommeil ou affamé. Plus tard, je pensais que Cézanne devait être affamé d’une façon différente.
Après avoir quitté le Luxembourg, vous pouviez descendre par l’étroite rue Pérou jusqu’à la place Saint-Sulpice, où l’on ne trouvait pas de restaurants, non plus, et où il n’y avait qu’un square tranquille, avec des bancs et des arbres, une fontaine avec des lions, et des pigeons qui se promenaient sur l’asphalte et se perchaient sur les statues des évêques.
Ernest Hemingway – Paris est une fête (1964)
Voilà, j’espère que vous trouverez là de quoi faire de bien jolies balades et découvertes 😉
A consulter aussi : Urban Trip sur Facebook.
A demain,
anti
Ne me dites pas que le tracteur est passé sur ce pôvre matou! Au fait, comment va Prudence?
Merci Céline de nous faire partager ton amour pour Paris. Je vais prendre le temps d’y flâner…ta Mata Hari est magnifique