Désormais, quand je rentre le soir, je peux voir un spectacle qu’il me tardait de contempler : celui d’Anti en pleine action, aux commandes de sa maison d’édition.
Il y a trois jours, c’était pour admirer avant tout le monde la maquette du livre sur lequel elle travaillait après avoir reçu sa première demande de devis. Hier, elle recevait un appel d’un libraire de Nîmes qui voulait en savoir plus sur les futures sorties et les possibilités d’organiser des séances de dédicaces avec Kathy, qu’il connait déjà – et pour cause : c’est dans sa librairie qu’elle et Anti se sont rencontrées pour la première fois par livre interposé (celui sur les Kogis, Tisserand du Soleil).
Ca tombe bien, j’ai justement décidé de prendre ma journée d’aujourd’hui. Juste une envie de passer plus de temps avec elle. J’adore les weekends de trois jours, rien ne se rapproche plus de vraies vacances, à mes yeux. Vous savez, cette sensation euphorisante de se croire samedi pendant toute la journée de vendredi et de réaliser, le soir venu, que finalement samedi c’est demain. Comme si on passait deux fois le weekend, même si ce n’est qu’un seul jour de plus. Le temps qui s’étire, c’est parfois désagréable quand on tourne en rond en attendant quelque chose d’important qui n’arrive pas assez vite. Mais quand c’est pour profiter un peu plus de vivre des moments heureux, ça vaut bien des trésors.
Vers 19h, ma chef d’entreprise préférée s’est installée au piano pour répéter le nouveau morceau que lui a proposé Ilona, le concerto n° 3 de Rachmaninov Canon de Pachelbel, œuvre baroque quasiment inconnue pendant presque trois cents ans mais passée du jour au lendemain au stade de tube planétaire quand Vangelis Papathanassiou l’a ré-arrangée pour en faire Rain and Tears en 1968 pour les regrettés Aphrodite’s Child. Ici, la pluie, c’est un spectacle et les larmes, c’est de rire.
Et ensuite, nous avons partagé un apéro sans alcool (ça veut dire juste les cahouètes, autrement dit l’essentiel, n’est-il pas ?) pendant lequel elle m’a raconté sa journée de boulot et sa grande réunion à l’extérieur, en compagnie d’une flopée d’autres entrepreneurs en herbe. Délice suprême pour moi que de l’écouter le faire, surexcitée et joyeuse d’avoir fait et dit tant de choses avec tant de gens. Je me régalais tellement que je n’avais aucune envie de lui raconter la mienne, pour lui laisser toute la place.
Un peu plus tard, Anti a eu Aimé au téléphone. Il lui a envoyé le CV de Rajiv, qu’elle a commencé à faire circuler à certains d’entre vous.
Un début de weekend vraiment parfait…
Très belle journée à vous
C’est bien, les longs week-ends ! Le mien va durer 5 jours…
Apprécier au maximum le temps qui passe, sans se poser de questions…
Je lis et relis et suis bien émue là !
« Juste une envie de passer plus de temps avec elle »
Mmmmm…
Tellement de bonheur, je ne savais même pas que c’était possible.
Merci Anna,
anti
Que du bonheur, que c’est bon de vous lire!
Ah parce qu’en plus d’être sage-femme, éditrice, gentille, …, …, elle est aussi pianiste ?
Pas étonnant qu’Anna en redemande !
Passez de doux moments pendant ce long week-end,
lol Pianiste débutante eMma ! Et j’aime beaucoup ! Pour la petite histoire, tu peux cliquer sur le lien « Ilona » de la note, ça devrait te plaire 😉
Très doux week-end à toi aussi !
anti