Pour ce dimanche, je vais vous conter une belle histoire de sauvetage, l’histoire des Cracottes !

Tout à commencé le matin du 13 juillet dernier lorsque j’ai reçu un message d’un monsieur que j’avais aidé il y a plusieurs années à trapper et faire adopter une petite chatounette avec ses petits. Là, il me signalait deux chatons mal en point terrés sous un tas de palettes devant chez lui. D’après ce qu’il me disait, ils étaient malades… Evidemment, l’été, une chaleur à crever, des chatons partout… Le monsieur étant sympa et faisant montre d’une réelle volonté de venir en aide à ses chatons, je lui promets de passer en fin de journée, pas avant car très occupée par un sauvetage de raton – eh oui, je vous raconterai, trop mignon – et une Anna mal en point.

J’arrive sous les coups de 19 h. Il fait encore très, très, très chaud se jour là. Les petitouts sont cachés sous les palettes et le monsieur m’aide à les attraper. Quand je vois dans quel état ils sont, il n’y a aucun doute : on ne peut pas les laisser ainsi, il leur reste à peine quelques jours à vivre. Ils sont tellement pris par le coryza que leurs yeux sont clos, collés par du pus.

Direction la maison, à l’isolement dans la salle de bain dans l’immédiat pour assurer les premiers soins : nettoyer les yeux. Il m’a fallu couper les poils autour des orbites tellement le pus était sec… Par bonheur, j’avais en stock le sérum phy, la bonne crème et le bon antibio ! Après validation du traiement par des amis vétérinaires, j’ai pu commencer les traitements le jour même.

Appliquant Platon qui disait : « Il y a une admirable énergie dans l’obstination de la douceur », j’ai nettoyé, nettoyé, et nettoyé avec douceur (il faut faire très attention à cette zone hyper fragile), obstination, sans faillir, jusqu’à ce que les petits puissent rouvrir les yeux. Une heure ou deux plus tard, c’était chose faite ! Le bonheur !

Les chéris se sont rapidement remis sur pattes ! Agés de 5/6 semaines, ils galopaient partout ! Ils étaient tellement craquants, que je les ai tout de suite appelés Les Cracottes, normal. Ils étaient si mignons que j’étais certaine de pouvoir les faire adopter en deux/deux. Mais… c’était sans compter sur leur faculté à charmer tout le monde à la maison, en France, jusqu’en Australie… charme qui a fonctionné à merveille puisqu’à peine ai-je parlé d’adoption que j’ai dû faire face à une levée de boucliers bien culpabilisante pour que nous les gardions : « Mais non, tu ne peux pas enlever ses infirmiers à Anna », « Mais non, gna gna gna », « Je ne dirai qu’une chose, enlèverais-tu son traitement à un malade ? » Bref, + 2 félins en Galorie. Bon ok, je suis ravie aussi car ils sont craquants² !

Je vous fais les présentations ?

Voici « Incarnation de la délicatesse », qu’Anna avait appelé Gustavo Pietro. Il s’appelle donc ainsi : Cracot, Incarnation de la Délicatesse, Gustavo Pietro ou, plus souvent : Doudou 🙂

Et voici sa soeur : Zébulon, zébulette, Kamala, Cracotte.

Tous les deux se sont très bien intégrés à la communauté féline, ils sont même devenus très amis avec Bianco, et ça nous réjouit pour ce dernier qui est un peu seul et pas toujours par envie.

Ils adorent en particulier Will (pas toujours ok avec ça, mais bon), Kalinka et Morphée, qui semblent être leurs parents physiquement parlant.

Les Cracottes grandissent à vue d’œil ! Elles sont immenses alors qu’elles ont à peine 6 ou 7 mois. Elles sont inséparables, très souvent fourrées ensemble à jouer, dormir, se faire la toilette ou préparer des bêtises.

Les Cracottes nous font complètement craquer, tous les jours. Nous aurons l’occasion de vous en reparler souvent je pense.

Très belle journée à toutes et à tous,

Anti