Vous trouvez qu’il fait chaud cet été ? Ce n’est pas qu’une impression. Les résultats viennent d’être rendus publics : l’été 2023 a été de loin le plus chaud jamais mesuré à la surface du globe. Pire, l’année 2023 devrait être la plus chaude jamais mesurée.
Depuis quand ? Hé bien, grâce grâce aux cernes des arbres ou aux carottes de glaces et synthétisés dans le dernier rapport du groupe d’experts climat de l’ONU (GIEC), on peut affirmer que les trois mois qui viennent de s’achever sont les plus chauds depuis 120 000 ans, autrement dit depuis le début de l’histoire de l’humanité.
Les océans chauffent aussi. Cela signifie plus d’évaporation et donc, tôt ou tard, plus de pluies diluviennes comme celles qui frappent en ce moment l’Espagne, la Grèce et bien d’autres endroits encore.
Comme le résume António Guterres, secrétaire général de l’ONU, dans un communiqué : « L’effondrement climatique a commencé ».
Je n’ose imaginer les tonnes de dossiers d’experts qui débordent des bureaux des responsables.
Une vraie déshumanisation. Et nous n’en sommes qu’au début.