Nous étions hier après-midi à la dernière journée de Signes et Sables, une expositions d’œuvres basées sur le sable, créées par trois cultures très éloignées géographiquement – les Aborigènes, les Tibétains et les Navajos. C’est la chapelle Sainte-Anne d’Arles qui accueillait l’événement.
La présentation des œuvres était à la fois dénudée, simple et aérée, les grands volumes de l’édifice donnant une sensation d’espace très agréable. Au centre trônait le mandala réalisé par des moines tibétains pendant plusieurs jours d’affilée. Ces moines venaient du sud de l’Inde, une région du monde où se trouvent la plupart des exilés tibétains. La fin de l’expo était marquée par la dissolution du mandala.
La cérémonie était légèrement différente de celles auxquelles nous avons assisté ces dernières années avec nos amis moines du Ladakh. Le rituel était allégé, plus court, peut-être un peu trop, même si la beauté et la sérénité de l’ensemble étaient intactes. La procession jusqu’au Rhône s’est faite à un rythme soutenu ainsi que la dispersion du sable dans l’eau, loin d’être aussi solennelle que ce que nous avons vécu les fois précédentes.
Dans un coin de la chapelle, les moines avaient, comme à l’accoutumée, un stand boutique d’objets tibétains. Les objets exposés étaient de très grande qualité, dont certains que nous n’avions jamais vus avant.
Très belle journée à vous
Encore une fois j’aurais aimé être la