Nos actions contre la corrida ne sont pas aimées de tout le monde, qu’il s’agisse d’aficionados ou d’autres personnes déboussolées par l’intérêt que nous suscitons et prêtes à dire n’importe quoi pour obtenir une brève dans un journal local. Ces gens-là, tous autant qu’ils sont, n’ont qu’un mot à la bouche pour tenter de nous dénigrer : nous, nous sommes des violents et les seuls vrais non-violents, ce sont eux.
Pour vous faire votre idée par vous-mêmes, je vous propose un petit quizz illustré.
Les toreros, violents ou non-violents ?
Arènes d’Alès, 11 mai 2013
Les aficionados, violents ou non-violents ?
Lynchage de Rodilhan (8 octobre 2011) – Procès des agresseurs en cours d’instruction
Les manadiers, violents ou non-violents ?
Escoussure (découpage des oreilles à vif), marquage au fer rouge (illégal)
Le CRAC Europe, violent ou non-violent ?
Happening devant les arènes de Nîmes (18 septembre 2011)
Le rassemblement d’Alès, violent ou non-violent ?
Hommage aux taureaux martyrisés (Alès, 12 mai 2013)
Et les autres manifs, elles sont violentes ou non-violentes ?
Supporters du PSG
Manif pour tous
Manif de pêcheurs
Manif d’agriculteurs
Voilà… La prochaine fois que quelqu’un vous dit que nous, on est violents, demandez-vous à quel point nous le sommes par rapport à ce contre quoi nous luttons.
Et si un jour nous le devenons vraiment, demandez-vous pourquoi.
Taurillon éventré par une épée à Alès – Réaction d’un spectateur : « On dirait un sapin de Noël » (rire général du public)
Crédits photos, de haut en bas : J.M. Montegnies (corrida Alès 2013), CRAC Europe (Rodilhan), site de manadiers (escoussure et fer rouge), A. Galore – CRAC Europe (manifs 2011 et 2013), agences de presse (autres manifs), A. Galore – CRAC Europe (hommage aux taureaux, Alès 2013), J. Lescure – CRAC Europe (taurillon éventré)..
sans commentaire….
il faut que chacun de nous garde en mémoire ce pourquoi il se bat : le taurillon supplicié est à lui tout seul largement suffisant pour que nous soyons tous unis si ce n’est sur le terrain, unis dans le combat contre la torture. Merci Anna de rappeler a tous que le vrai combat c’est celui de là, et merci pour toutes tes notes concernant la corrida.
MINABLE ! Cette propension qu’ils ont à vouloir inverser les rôles ! Mais ils ne trompent qu’eux !
Merci Anna d’avoir remis les pendules à l’heure. Ce quizz : un beau rappel à l’ordre !
Il est EVIDENT que la violence est du côté des aficionados .
Comment ne pas ressentir une profonde et douloureuse révolte devant le massacre d’innocents? Mais nous, les militants, devons être TOUS irréprochables. Un seul petit geste déplacé est immédiatement monté en épingle par les tortionnaires et les autres et peut nuire à notre grande révolte pacifique.
Comme le disait JPG lors de ce week-end, le monde de la barbarie tauromachique est spécialiste du renversement des valeurs. Et il n’est pas surprenant qu’ils appliquent la même technique vis-à-vis de nous. Mais cela ne nous empêchera pas de continuer à nous mobiliser pour défendre cette cause. Car la corrida est sans conteste un verrou qui freine l’évolution de l’humanité. Le faire sauter, c’est faire faire un pas de plus à l’humanité. La compassion pour toutes les formes de vies finira par s’imposer comme une évidence ça ne fait aucun doute. Transformons les « ar’haine » en vrai lieu de culture pour tous.
Il leur est facile d’imputer à l’autre leur propre violence lorsqu’ils ont conscience que leurs arguments ne sont pas défendables et qu’une part de honte les envahit déjà. Je crois que beaucoup marchent sur la tête. Ce ne sont pas des reproches argumentés mais simplement le signe qu’ils perdent pieds. Qu’ils reviennent sur le plancher des vaches, si j’ose employer cette expression pour le cas qui nous préoccupe, et qu’ils reconnaissent, mais le peuvent-ils, que ce ne sont pas des caresses qu’ils font aux taureaux.
Bravo Anna Galore !
Par contre je ne partage pas l’avis de Anne-Marie, pour la simple et bonne raison que nous ne pourrons jamais gérer ces petits gestes déplacés lors d’une manif. Nous ne pouvons pas être derrière tout un chacun pour lui dire ce qu’il a à faire ou non. Nous serons donc toujours traités de violents… sans que rien n’avance pour autant.
Rester encore trop gentils ? Se tenir à carreaux parce-que nous craignons de passer encore pour des violents ? Mais la corrida est VIOLENTE ! Nous ne pouvons pas la combattre avec des fleurs !
Se retenir, c’est faire le jeu des afiocs. Tant qu’il n’y aura pas plus de mouvement, on inquiètera personne et les tortionnaires pourront continuer à torturer en paix. Si nous étions un peu plus éveillés, ils n’auraient jamais osé inscrire la corrida au patrimoine. Donc continuons à nous battre contre des moulins à vent en restant, dignse, courtois, pacifiques…. et ce sont les taureaux qui trinqueront encore et encore… Pour ma part, terminé les actions « bisounours »… à être considérés comme des violents, autant l’être vraiment…. ça réveillera sûrement ceux qui nous gouvernent !
Merci vraiment car à force de lire les articles orientés (je pense que c’est un pléonasme !!) des journaux… sur la « violence » des manifestants anti corridas, il y aurait vraiment de quoi le devenir 🙁
Les aficionados sont frappés du syndrome (pathologique) de l’inversion des valeurs. Cela a un nom, j’ai oublié (cité à Alès).
Il serait bon d’envoyer cette page sur la violence aux media qui colportent les lamentations des afiocs/élus sur notre prétendue violence, à Alès par exemple.
Le nom de l’inversion de sens : métalepse. Plus précisément, en rhétorique, cela désigne une inversion entre la conséquence et la cause.
Quant à la diffusion de cette page, c’est autant que vous voulez !
Encore un marqueur de la panique habitant le camp d’en face. Ne pouvant se positionner sur le terrain moral, les afiocs et leurs alliés, essaient de nous discréditer dans l’opinion publique et auprès des média. Ils oublient que le renversement des valeurs, ça ne marche qu’auprès de gens sans réflexion et qu’il suffit de voir tes images pour comprendre.
Les afiocs ont identifié le danger car nous avons gagné la bataille médiatique et la presse n’est pas loin de basculer dans notre camp. Le procès de Rodilhan devrait finir de convaincre les derniers réticents à ouvrir les yeux.
Quant aux soi-disant abolitionnistes qui n’ont pas jugé bon de nous soutenir à Alès et plus grave nous tirer dans le dos, l’histoire les jugera comme traîtres à la cause.
Comment vouloir la fin des corridas et collaborer avec le camp des tortionnaires ? Il y a une contradiction qu’aucun conflit personnel ne peut justifier.
Peu importe, la machine est lancée et rien ne pourra l’arrêter!
Corrida basta!!!
Bien envoyé, Mario !
« qu’ils reconnaissent, mais le peuvent-ils, que ce ne sont pas des caresses qu’ils font aux taureaux »
Fanny, voici ce que clame Bernard Dombs (plus connu sous le sobriquet de Simon Casas) : « Le taureau ne souffre pas. Si je pensais que le taureau souffre, je deviendrais aussitôt anticorrida. »
Le cynisme à ce point, ça donne envie de hurler…
Nathalie, j’aime la nuance et je déteste les amalgames…Ce n’est pas par la violence que nous avons rassemblé autant de monde à Alès, je suis bien d’accord…Alors continuons …Et bientôt nos manifestations seront ENORMES…Les aficionados et les lâches seront bien obligés de nous entendre et, comme tu le soulignes justement, nous ne sommes pas responsables d’électrons libres ou de provocateurs infiltrés parmi nous…
Merci à Anna pour ce blog magnifique! Et merci à tous ceux qui nous ont rejoints à Alès!
Je lisais justement cette citation de Lennon ce matin :
» Quand vous en arrivez à utiliser la violence, vous jouez le jeu du système. L' »Etasblishment » vous irritera, tirera votre barbe, vous giflera au visage pour vous pousser à vous battre. Parce que dès qu’ils vous ont rendu violents, ils savent comment vous manipuler. La seule chose qu’ils ne savent pas contrôler est la non violence et l’humour.
John Lennon »
C’est bien tout ce qui leur reste à ces tortionnaires, d’inverser les valeurs et de clamer leurs mensonges partout là où le vent médiatique veut bien les porter.
Il est impératif de rappeler les faits et les origines de la violence :
Au XIXe siècle : en France, la « corrida formelle » n’existe pas, on pratique seulement des jeux qui ne se terminent pas systématiquement par la mise à mort du taureau.
(…)
C’est seulement à partir du mois d’août 1853 que la tauromachie espagnole s’installe durablement en France.
(…)
Cette installation en France ne se fait pas sans mal, car elle soulève de nombreuses oppositions, notamment de la part de la Société protectrice des animaux fondée en 1845 à l’image des sociétés anglo-saxonnes. Les protecteurs du taureau demanderont à plusieurs reprises l’interdiction des corridas, sans grand succès dans les zones où les aficionados sont nombreux, avec de meilleurs résultats dans les régions du monde où on se soucie peu de tauromachie.
À l’origine, la loi Gramont de 1850 pour la protection des animaux domestiques, ne concernait pas les taureaux de combat.
Ce n’est qu’en 1884 que le ministre de l’intérieur, Pierre Waldeck-Rousseau, fait appliquer le texte aux corridas et le 16 février 1895, un arrêt de la cour de cassation juge le taureau de combat comme « animal domestique », et ce faisant, le fait entrer dans le champ d’application de la loi Grammont.
Mais malgré la prohibition, de nombreuses corridas sont organisées en particulier dans le Gard où les infractions à la loi Grammont sont continuelles. En 1893, on comptait 33 taureaux estoqués. La résistance nîmoise prend bientôt une allure de révolte lorsqu’est organisée à Nîmes une course de taureaux dite « course de la contestation ». Le 14 octobre 1894, le maire Émile Reynaud organise une course que l’écrivain Frédéric Mistral préside en signe de soutien, ce qui défie l’autorité de l’État. La ville de Dax fait la même chose peu de temps après et dès la fin du XIXe siècle, la corrida avait « gagné la partie dans le midi de la France. »
Il faudra cependant attendre la loi du 24 avril 1951 pour mettre fin à l’ « infraction ».
Je retiens que les aficionados ont obtenu la légalisation de la corrida en France par la violence et la désobéissance civile. Par conséquent, ils sont bien mal placés pour faire des remarques, en revanche, on pourrait les prendre en exemple pour une fois.
Un très utile rappel historique ! Merci !
Un sujet en parallèle à creuser, le syndrome de l’inversion des valeurs. C’est devenu une spécialité aficionadesque (barbarisme qui leur sied bien).
Nietzsche a étudié ce phénomène mental quand certains individus sont submergés par l’envie et le sentiment de leur infériorité irrécupérable, pour sauver la face ils pratiquent » l’inversion des valeurs », ils disent le contraire de la réalité et se convainquent qu’ils ont raison.
Toutes les réponses afiocs procèdent de ce trouble mental…. et c’est aussi par cette inversion des valeurs qu’on peut expliquer que des individus soient capables de faire sauter des bombes parmi des civils. Il ne sert à rien de chercher la raison et le raisonnable avec des individus qui ont sombré dans le déni et le culte de l’antiphrase. La propagande aficionadesque mensongère et haineuse, les communications des Casas, Margé, Wolff et compagnie sont des preuves de la maladie grave dont est atteinte l’ensemble de la société taurinesque, celle qui prétend « aimer le taureau ».
Le « peuple du taureau » comme le cogneur pacifique Lopez le disait à Ceret, a du soucis à se faire!
Une seule solution, le suicide collectif et bon débarras ? Comme le courageux Nimeño II…..
A propos de métalepse: ma passion en rhétorique, en 2004 déjà j’essayais (EN VAIN) de dénoncer les taurins. Cela peut vous amuser, chers anti corrida jeunes et qui ne perdez pas de temps à lire les débilités taurines, de trouver dans cette vieille lettre quelques exemples de métalepse et autres renversements de valeurs:
(Chère Anna: pardonnez l’espace que cela prend sur votre blog, mais celui-ci étant devenu le lieu incoutournable de la réflexion anti torture sur bovins, on vous squatte de l’espace, on s’y invite comme dans les salons au temps de Voltaire):
Dr Michèle Breut
enseignante et chercheur en culture française
Berkel-Enschot, juillet 2004
Mesdames et Messieurs les Députés,
De l’étranger on découvre la paradoxale progression de la corrida en France.
Personne n’ignore comment le lobby de la tauromachie s’est engouffré dans la brèche d’un alinéa qui autorise la torture des bovins dans certaines localités. Les procès ubuesques à Carcassonne et à Fenouillet portent atteinte à la mémoire du bordelais Montesquieu à qui le monde entier doit le principe de la séparation des pouvoirs.
Au plan éthique, la légalisation d’un spectacle consistant à jouir du supplice et de la mort d’êtres sensibles, est de toute évidence intolérable. Les psychiatres sont clairs, confirmant le bon sens de tout un chacun : il s’agit de sadisme et de voyeurisme pervers.
Au plan politique le consensus devrait donc être très large pour que la France abolisse cet archaïsme hispanique dont les Espagnols modernes eux-mêmes se débarrassent.. Ce consensus ne peut que réunir les humanistes autour de la définition la plus simple du concept :« Doctrine qui a pour objet de développement des qualités de l’homme » (Petit Larousse). Le clivage Gauche/Droite ne saurait influer sur cette abrogation qui ne devrait pas vous prendre beaucoup de temps à l’Assemblée. Vous êtes des représentants de la démocratie française issue des principes des philosophes des Lumières, du scientisme et de l’antitotalitarisme d’Auguste Comte pour la IIe République: « L’amour pour principe, l’ordre pour base et le progrès pour but » et de la laïcité et primauté de l’éducation de la IIIe République, pour faire court.
Or, au pays de Montesquieu qui condamnait déjà la cruauté des supplices masqués par des rites officiels, un lobby sectaire réussit à tenir le premier rang des médias pour promouvoir les supplices-spectacles. On sait comment grâce aux anti-corrida français qui, faute d’accéder aux médias, sont de grands internautes ; à vous, élus du peuple, de découvrir pourquoi.
L’argumentation des ‘taurins’ s’articule sur la métalepse, mise en avant par Voltaire comme sous-tendant les arbitraires servant de cause aux tyrannies de l’Ancien Régime : « les nez ont été faits pour porter des lunettes, aussi avons-nous des lunettes » (Candide). Voici quels renversements illogiques mes étudiants et moi avons trouvés dans les textes ‘taurins’ :
° L’arène c’est le « cercle magique » où les matadors « officient » selon Francis Marmande publié dans ‘Le Monde’, ceux qui y voient des images insoutenables sont exclus de la secte conséquemment, ils doivent aller régulièrement dans les corridas pour apprendre à voir : patience car cela peut prendre « une trentaine d’années »
° Les taureaux sont des fauves qui ont une idée fixe : mourir glorieusement dans une arène, conséquemment il faut leur rendre service en les torturant avant et pendant leur fête et ceux qui sont « manso », c’est-à-dire lâches en français doivent être punis plus cruellement selon les règlements.
° Les anti-corrida sont des ayatollahs, des pétainistes, des Goebbels même qui manipulent l’info quand ils joignent à leur courrier une photo de taureau supplicié …conséquemment les tortionnaires sont des républicains de gauche, modèle Simon Casas, directeur des arènes de Nîmes, grand défenseur de sa France « du respect des droits de l’homme et de la culture » (à propos de la réputation fallacieuse des nazis protecteurs des animaux, voir en pièce jointe le rectificatif du prof. Hardoin-Fugier ou le témoignage de Victor Klemperer: « Ich will Zeugnis ablegen bis zum letzten », Aufbau-Verlag Berlin.
° Les anti-corrida sont des misanthropes qui n’aiment pas les hommes car ils respectent les animaux, (du genre Hugo, Zola, Yourcenar, Lévi-Strauss, Albert Jacquard, Jacques Derrida)…, conséquemment les sadiques sur herbivores sont des humanistes !
° La corrida est pacifique et a des vertus cathartiques, conséquemment il faut la relocaliser large pour reprendre la tradition interrompue et faire des corridas de bienfaisance sans TVA pour que les organisateurs s’enrichissent pour pouvoir pacifier plus loin . (En Chine ils ont refusé !)
° La corrida est «l’art des caresses et de la pénétration» dixit Marie Sara qui s’enorgueillit d’ « avoir des couilles » sur France-Culture, conséquemment les anti-corridas sont « des pédés et des mal-baisées ». Excusez-moi d’adapter ici mon lexique à celui de mes documents-sources.
° Les écoles de la torture sur veaux pour enfants défavorisés sont un projet éducatif pour la jeunesse à problème, conséquemment les CAF les financent.
° Les corridas sont ritualisées méticuleusement, conséquemment elles sont un art. (La mise en parallèle avec les ‘Cent vingt jours de Sodome’ de Sade est édifiante : voir les règlements pour assurer l’agonie la plus lente possible. Voir aussi les rapports du FBI sur le lien entre le sadisme et le rituel).
Les revues taurines montrent que ces gens-là sont devenus insensibles à l’horreur et à la compassion : « … le premier fauve avale quatre piques(…) Saltillo (un taureau), d’une bravoure inouïe, prit trois longues piques durant 7 mn 40s. Mort bouche fermée… « (ces taureaux) marchent à reculons et fuient en permanence.
C’est, Mesdames et Messieurs les Députés, en vertu de mon respect pour vous et votre fonction et de mon amour pour la culture française, que j’ai voulu vous informer de mes découvertes en matière de corrida. En rendant illégale une pratique qui l’est déjà au plan éthique et démocratique, vous respecterez la tradition de bon sens qui, depuis Molière, est une tradition française.
Je vous prie de croire en ma haute considération,
Michèle Breut
« Depuis une quinzaine d’années, l’ethnologue prend davantage conscience que les problèmes posés par les préjugés raciaux reflètent à l’échelle humaine un problème beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente : celui des rapports entre l’homme et les autres espèces vivantes ; et il ne servirait à rien de prétendre le résoudre sur le premier plan si on ne s’attaquait pas aussi à lui sur l’autre, tant il est vrai que le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses pareils n’est qu’un cas particulier du respect qu’il devrait ressentir pour toutes les formes de la vie ».
Claude Lévi-Strauss, Discours prononcé à l’Unesco, 1971
Pièces jointes : reportage d’une corrida (Animaux en péril)
Superbe lettre ! Merci, Michèle.
(et prenez vos aises : à la différence d’un journal papier, un blog n’a pas de réelle limite d’espace.)
Celui qui a conscience de ses torts et refuse de l’admettre a la folie de prêter ses propre défauts à ses adversaire pour cacher ses véritables défauts.
C’est ainsi que sont les bourreaux tortionnaires d’animaux et les voyeuristes sadiques de la torturomachie, (torturomachie le mot qui désigne mieux à ces actes barbares), qui pour se retirer des bancs des coupables, comme des enfants pour éviter la punition, accusent les autres sans complexe de manque d’honnêteté.
Excellent travail … qui me fait monter les larmes au yeux
Merci Anna pour toutes vos contributions à faire connaître les vrais visages de la barbarie et de ceux qui luttent contre
Je suis toujours très étonnée de constater que le travail de dénigrement qu’effectuent les acteurs des maltraitances envers les animaux marche toujours aussi bien, pas tant du côté de l’opinion publique mais plutôt (et c’est bien là le malheur) auprès des défenseurs des animaux eux-mêmes, qui se sentent toujours obligés de prendre tout le monde à témoin pour prouver qu’ils œuvrent de manière pacifique, se « figeant » presque dans leurs actions pour ne pas donner caution à leurs détracteurs. Oui mais…. Pendant ce temps-là, les animaux sont torturés !!!!!
je ne connais rien de plus barbare a notre epoque que la corrida, le plaisir de torturer des animaux juste comme ca, et pire, je ne comprend pas comment on peut aimer ca!!! je soutient de tout mon cœur les manifestations anti corrida, on se croirait revenu au temps des romains et des jeux du cirque, c’est une honte.
Violence ? Ce terme parait bien galvaudé en l’espèce. Une violence est l’usage de la force (physique ou psychologique) dans un but d’asservissement ou bien de la réduction à néant de l’humanité de l’individu… La violence peut s’exercer dans le calme et avec le sourire. Tout est dans l’objectif que l’on sert. La « violence » des antis apparait plutôt comme étant ce qu’il est convenu d’appeler (lorsqu’on se penche sur l’étude de l’intelligence émotionnelle) la « colère empathique ». Colère ressentie face à la douleur intolérable d’un autre que soi ET le sentiment d’impuissance quant à la soulager. On ne peut alors pas parler de violence dans le mouvement anti-corrida. Cette colère est un honneur.
Bravo et félicitations pour ce blog.
Quand nous défendons les droits et la vie d’un être, nous ne pouvons être que pacifistes. Mais cela n’empêche pas ma colère envers tous mes « congénères humains » qui se complaisent dans la vision du sang, du vice et de la torture avec le cul calé sur les bancs des arènes et leurs coeurs déjà noircis par la profondeur des enfers. J’ai pas peur du grand méchant loups mais de l’homme oui! Merci Anna!
Entre défiler en faisant le maximum de bruit et en sifflant, et torturer à plusieurs jusqu’à la mort,ou jouir en assistant à une telle séance de tortures, comme on dit « il n’y a pas photo »!
Tout est dit et de manière admirable ! Merci et bravo encore une fois à Anna GALORE même si nous savons que la/les cause(s) pour laquelle/lesquelles nous nous battons est/sont juste(s) et une mention au Docteur Michèle BREUT (si je puis me permettre). Maintenant, à la veille de ce 31 mai que nous tous attendions tous, j’espère, nous espérons que nous serons enfin entendus et que cette BARBARIE SANGUINAIRE va cesser ! Alors à demain à ALES, et que la force soit avec nous !
Merci Laurence de remettre ce petit quizz en vue.
Il n’a pas pris une ride !