Je vous ai parlé de la stase qui nous était tombée dessus avant-hier et de sa dissipation progressive en fin de journée. Le lendemain – donc hier – a été une accumulation plus ou moins chaotique d’évènements et de non-évènements qui s’interposaient sur notre route jusqu’au retour à la vitesse de croisière de nos vies.
Des exemples ? Anti n’a pas pu fermer l’œil de 2h à 5h30 du matin. Quand elle a découvert son café vers 8h30, elle était tendue comme un string, pour reprendre l’une de ses expressions fétiches imagées. Ensuite, j’ai eu un coup de fil énervant. Puis, coup de fil du lycée, Anghbor était à l’infirmerie à cause d’une remontée de gastro (je l’ai récupéré et ramené à la maison).
Puis, moment de normalité, Christophe notre véto est arrivé pour regarder les yeux de Metallica et de Gus qui étaient irrités (le droit pour la première, le gauche pour le second) et avec son empathie habituelle, il a pu les examiner et commencer à les soigner sans qu’ils bougent le petit doigt (ou la petite griffe, c’est comme vous voulez).
Mais ce n’était pas fini. Anti avait décidé de mettre à jour son site web alors que son PC, lui, avait décidé de battre des records de lenteur sur tout. Elle a mis des heures à parvenir à ses fins – interminable et très, très irritant. Comme elle galérait dur et qu’il y avait des courses d’appoint à faire, je lui ai proposé d’aller les faire sans elle, ce qu’elle a accepté. Les courses se sont bien passées, merci, faut pas exagérer non plus.
A mon retour, la rémission était en bonne voie : Anti n’était plus devant son PC mais bien installée sur le canapé, avec sur les jambes une couette et Charlot en adoration, face à Questions pour un champion. Ce qui était la meilleure chose à faire pour casser la série noire.
J’ai décapsulé quelques bières, on a ouvert un paquet de biscuits salés, ça commençait à aller vraiment bien. Mais ce n’était pas tout-à-fait fini. Comme Anti m’avait dit qu’elle avait une grosse envie de frites, j’en avais acheté à Inter. Au moment de les mettre au four, elle a vu que je n’avais pas pris le bon sachet. C’étaient des frites pour friteuse, pas des frites au four. Et il était déjà 20h15 donc Inter était fermé.
Impossible de laisser une frustration s’ajouter à notre journée. J’ai filé acheter des frites chez MacDo. Vingt minutes plus tard, on les dégustait avec gourmandise. Et en plus, il y avait un très chouette film à la télé, « Et si on vivait tous ensemble », avec une brochette d’acteurs et d’actrices magnifiques et plus sympas les uns que les autres.
Finies les interférences foireuses qui nous polluaient l’atmosphère depuis vingt-quatre heures. Retour aux plaisirs simples.
Les chats se sont relayés sur nos jambes pour avoir leur dose de câlins. Hé ben ça fait du bien quand on est bien.
Très belle journée à vous
Ah ah! dans mes bras mes amis, c’était donc un truc dans l’air qui ne tournait pas rond hier!
Alors qu’il devenait un habitué de ce genre d’intervention, Hervé s’est retrouvé hier à pisser le sang. Le cardio a dévié l’aiguille d’à peine 1 mm et elle est tombée à la croisée de 2 veines!…Bonjour les dégâts. A 20heures, le service infirmier (ou ce qu’il en restait, vu que le reste était décimé par la grippe) pompait toujours! Et chéri-chéri contraint de dormir sur place, fumasse et endolori.
Aujourd’hui, on a fait comme vous (comme toujours!), un bon apéro et hop, on s’est dit qu’à présent on allait adopter la formule: vivons comme si c’était notre dernier jour. Après tout, on finira par avoir raison à un moment donné 😉
Ah la l à, on ne peut pas laisser notre cher Hervé deux minutes ! Dès qu’on a le dos tourné, il faut qu’il se fasse remarquer en se vidant de son sang.
Bon, ça nous a fait très plaisir de vous avoir au téléphone et de voir que tout allait bien désormais ! Encore plein de bises à vous !
« Bon, ça nous a fait très plaisir de vous avoir au téléphone et de voir que tout allait bien désormais ! Encore plein de bises à vous ! »
Oui, prenez soin de vous les loulous ! Tchin !!! Tchin !!!