Le Congrès américain a commandé un rapport sur les conséquences du changement climatique, encore largement nié dans ce pays qui en est l’un des principaux contributeurs avec la Chine.
Une version quasi-définitive de 1146 pages réalisée par le National Climate Assessment a été diffusée vendredi. Elle fait un tour d’horizon détaillé concernant les effets du dérèglement climatique sur la santé, l’agriculture, les réserves en eau et les infrastructures.
Il y est dit que les modifications du climat observées ces cinquante dernières années «sont dues principalement aux activités humaines, avant tout la combustion d’énergies fossiles». Les conséquences frappent tous les domaines d’activité.
«Les producteurs de maïs de l’Iowa, les ostréiculteurs de l’État de Washington et les producteurs de sirop d’érable du Vermont ont observé des changements climatiques qui vont au-delà de leur expérience. […] Certains types d’événements météo, comme des épisodes de canicule, de fortes précipitations et, dans certaines régions, des inondations et des sécheresses, sont devenus plus fréquents et/ou plus intenses».
L’année 2012 a été la plus chaude jamais observée et l’une des plus chaotiques en évènements climatiques extrêmes dans l’histoire des États-Unis depuis que les relevés météo existent.