Hier matin dès l’aube, enfin disons vers 11h et quelques, nous avons pris nos lunettes de soleil (Enzo, Anti et moi), mis des chapeaux (Enzo et Anti), enfilé nos maillots (tous les six), jeté des serviettes dans un sac et hop, en route pour Collias après un crochet par Inter pour acheter de quoi pique-niquer.
Collias, on vous en a déjà parlé il y a quelques mois pour son lieu de promenade le moins connu et le plus fascinant, un ermitage oublié que nous avait indiqué Terrevive, à une quarantaine de minutes de marche du village, au fin fond d’une comble.
En revanche, tout le monde dans la région sait qu’on peut s’y baigner et surtout, louer des kayaks. Le trajet idéal est celui qui mène au pont du Gard, situé à sept kilomètres en aval. Le niveau de difficulté est on ne peut plus basique, n’importe quel débutant peut faire le trajet sans problème, si ce n’est une trajectoire forcément plus hésitante que celle des habitués.
Mais après quelques coups de pagaie, on pige vite et, de toute façon, le courant vous aidera toujours à aller dans la bonne direction.
Nous avons pris trois kayaks : Houssam avec Gwlad, Vito avec Anti et Enzo avec moi. Le premier équipage a connu quelques péripéties sans gravité – échouage sur une souche, passage sous une branche vraiment très très basse, lâcher de pagaie (ça flotte, aucun souci) et râleries diverses mais c’est normal dans un jeune couple, n’est-il pas.
Anti et Vito ont vite maîtrisé les coups de pagaie synchronisés et, à part quelques zig-zags au début, elles ont tracé avec aisance sur le grand fleuve Orénoque, euh, je veux dire sur le Gardon.
Quant à Enzo et moi, on a assuré grave, surtout qu’il ne ramait pas et que c’est beaucoup plus facile pour tenir le cap quand on rame en solo.
On a fait une pause pique-nique-baignade fort appréciée avant de reprendre tranquillement la suite de la balade. L’arrivée face au pont était un très beau moment, que j’ai fait durer le plus possible pour bien m’en mettre plein la vue.
Nous avons fait une nouvelle pause au pied du pont, où une sirène nommée Anti nous a aidés à accoster, avant de parcourir le dernier kilomètre jusqu’à la plage où les kayaks étaient récupérés. Un bus et une navette (inclus dans le prix) nous ont ramenés jusqu’au point de départ.
Nous étions fourbus, desséchés (malgré deux bouteilles d’eau et deux de sodas) mais ravis au plus haut point.
Très belle journée à vous
C’est comme si on y était 🙂
L’arrivée sur le pont du Gard: une pure merveille! Trop bien les photos.
Oui, c’était un très chouette moment, cette arrivée 🙂
Oui, encore une belle série de photos que voilà.
Vito me faisait rire, elle me disait qu’elle se croyait dans la version Disney de « Pocahontas », quand elle plonge dans la rivière et tout et tout 😉
Je ne dirai qu’une chose : on recommence quand ?!!! J’ai une de ces patates ! La force du canoë-kayak est en moi ! En revanche, je me suis pris l’accoudoir du siège du bus au retour… une jolie note de couleur bleu-violet-jaune-vert décore ma cuisse… Ah ces bretons ! Le pied marin, mais pas le pied sur terre !