Hier, en rentrant à la maison après une réunion de travail particulièrement prometteuse pour l’avenir de mon boulot, j’ai vu qu’une autre réunion au moins aussi sérieuse se tenait sur la terrasse. Elle concernait Gwlad, Houssam et Enzo. Ils étaient attablés autour d’une partie débridée de La bonne paye.

Comme à chaque fois, Gwlad caracolait largement en tête. Elle adore ce jeu, auquel elle gagne tout le temps. Trop forte. Mais les deux garçons ne semblaient pas s’en formaliser, ils étaient visiblement très heureux de jouer, ce qui est l’essentiel.

Je me suis dit en les voyant que c’était amusant qu’ils jouent justement à ça, alors que j’avais rencontré des financiers dans l’après-midi. J’ai voulu y voir un bon présage : peut-être que moi aussi, bientôt, j’en aurai enfin une, de bonne paie.

Oh, rien d’exagéré, hein. Disons de quoi ne plus avoir à jongler en permanence, voire à prendre des emprunts, à chaque fois qu’on veut partir en vacances dans un lieu un peu sympa ou qu’on a une panne de bagnole, tout simplement.

Notre ami Aimé, le président de Culture Tibétaine, est passé voir Anti pour finaliser avec elle les derniers détails du livre sur l’institut Ngari et parler avec elle de ses derniers soucis de logistique pour la tournée des moines qui doit débuter très prochainement. Là encore, il faut que tout finisse par se mettre en place malgré tous les obstacles pour qu’au bout soit récoltée une bonne paye au profit des enfants du Ladakh.

Il y a dans la vraie vie des jeux auxquels tout le monde gagne. On ne devrait jouer qu’à ceux-là. L’astuce, c’est de trouver comment transformer, faire évoluer nos problèmes, nos aspirations, nos rêves en jeux de ce genre. Lorsqu’on y parvient, on a déjà gagné puisqu’on ne peut plus perdre.

Très belle journée à vous