Quand on évoque le Cap-Vert, on pense immédiatement à Cesaria Evora. Quel autre pays peut être à ce point connu grâce à une seule personne ?
Ces derniers jours, quelqu’un a téléchargé de l’une des îles de l’archipel l’un de mes livres, ce qui en fait le 182e état ou territoire dans ce cas.
Les îles du Cap-Vert restèrent inhabitées jusqu’à l’arrivée des explorateurs portugais en 1456. Les habitants actuels sont issus du métissage entre les colonisateurs portugais et les esclaves « importés » du continent africain. Un certain nombre d’autres européens s’installèrent également sur l’archipel, ainsi qu’une communauté de juifs espagnols et portugais fuyant l’Inquisition. Ils se sont tous rapidement assimilés.
Colonie portugaise jusqu’en 1975, l’histoire du Cap-Vert est marquée par deux périodes de prospérité, au XVIIe siècle grâce au commerce des esclaves, puis à la fin du XIXe siècle qui vit l’ouverture des lignes transatlantiques. Entre deux, les sécheresses chroniques dues à la déforestation provoquèrent des famines, accentuées par l’absence d’aide alimentaire.
À partir de 1956, les indépendantistes du Cap-Vert et de la Guinée-Bissau, autre possession portugaise en Afrique de l’ouest, s’allient pour former le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert. La Guinée-Bissau obtient son indépendance en 1974 et le Cap-Vert l’année suivante. Le pays s’ouvrit au multipartisme en 1990. Pauvre mais relativement bien aidé, le Cap-Vert est désormais considéré comme un bon élève des organismes internationaux d’aide au monde en développement.
Infos et illustration tirées de Wikipedia