Pendant qu’en ce 1er mai certains défilaient dans le monde entier pour honorer le travail et que d’autres assistaient à des meetings parisiens de veille d’élection, nous étions pour la seconde année consécutive à Redessan qui organisait ses 4e journées du livre. Une fois encore, l’accueil et l’organisation étaient au meilleur niveau et la convivialité régnait dans les travées.
Le stand des Éditions du Puits de Roulle a connu un joli succès puisque nous avons vendu deux fois plus de livres que l’an dernier, dont une grosse majorité des miens – oui, oui, je frime, de temps en temps on a droit. Cela nous a permis de faire quelques rencontres fort agréables, et parfois même étonnantes.
C’est ainsi que nous avons fait la connaissance coup sur coup de deux personnes qui ont vécu chemin du Puits de Roulle. Le premier y habitait dans les années 70 un peu plus haut que chez nous, son ex-épouse y vit toujours. La seconde a passé sa jeunesse dans la maison voisine de la nôtre, maison qui appartient depuis toujours à la sœur du monsieur qui m’a vendue celle où nous vivons. C’était vraiment émouvant de l’entendre raconter ses souvenirs d’enfance. Elle a promis qu’elle passerait nous voir prochainement.
Ce salon était aussi pour moi l’occasion de présenter pour la première fois mes trois recueils de nouvelles érotiques. Les deux premiers existaient déjà lors du précédent salon mais n’ont été édités en livres qu’ensuite. J’ai également vendu plusieurs de mes romans (La crypte au palimpseste, Le septième livre, La veuve obscure et Les neuf sœurs). Une dame nous a demandé avec insistance de la contacter si nous ré-éditions un jour Les trois perles de Domérat, un ouvrage actuellement épuisé. Comme elle est loin d’être la première à nous le dire, nous allons probablement en retirer un petit nombre d’exemplaires.
Nous avons retrouvé avec plaisir Frances Harper, une romancière anglaise qui vit en France depuis des décennies. Elle réside actuellement dans les Cévennes et elle est de tous les salons régionaux (ces livres sont écrits en français), ce qui fait que nous avons rapidement sympathisé avec elle.
En vraie habituée de ce genre d’évènement où il peut parfois se passer de longues plages de temps sans que personne ne s’approche de vos bouquins, elle avait son magazine de mots croisés – sudoku pour patienter plus agréablement. Cela ne l’a pas empêchée de succomber dans l’après-midi à un bref mais redoutable coup de barre.
Nous avons quitté Redessan sous un ciel d’été – enfin ! – non sans avoir promis aux organisateurs que nous reviendrions sans hésiter l’an prochain.
Très belle journée à vous
Ah et aussi : merci au monsieur qui est passé dans les travées après le repas pour nous offrir à tous de sa cartagène faite à partir d’un cépage qui a depuis disparu, a-t-il précisé (on peut voir mon verre généreusement servi sur la photo de droite de la seconde ligne de photos dans ma note ci-dessus).
Mais alors… ce coup de barre que nous avons été plusieurs à ressentir vers 16-17h et qui a fait succomber Frances… y aurait-il une relation de cause à effet ?
Oui, ce fût une belle journée. Vraiment, un grand merci aux organisateurs qui ne laissent rien au hasard et savent tout mettre en œuvre pour faire de ces journées du livre une réussite.
Cela aura été encore une fois l’occasion de faire de belles rencontres, notamment celle de Nicole Amann, auteur de polars et fondatrice du site « Bonnes Nouvelles.net » : Espace littéraire audio -dédié aux nouvelles et aux concours de nouvelles- accessible aux personnes voyantes et non voyantes.
http://www.bonnesnouvelles.net/
Décidément, le livre se fait lien 😉
Pas de doute, nous y serons aussi l’an prochain !