C’est mon gros, gros coup de cœur musical du moment. La Mélanie de Valentine & Hervé le partage sûrement 😉
Une composition très sympathique, des percussions recherchées, une voix à la Peter Gabriel, des airs de Sting aussi,
un beau clip, bref un pur bon-heur !
Enjoy !
Bon, d’accord, ce charmant jeune homme né en Belgique et australien d’adoption nous fait tous craquer et je ne suis qu’une fan parmi des millions, comme je viens de l’apprendre dans le Parisien.fr dans cet article : Vous n’échapperez pas à Gotye.
Réglons d’abord la question du nom. Gotye se dit Gauthier. « C’est un surnom que ma mère, qui parle français, m’a donné, explique-t-il… en anglais. C’est l’équivalent francophone de Wouter, mon prénom flamand. »
Car Gotye, 31 ans, a beau venir d’Australie, il est né en Belgique. « Mes parents ont quitté l’Europe quand j’avais 2 ans. Ils avaient envie de liberté, d’ailleurs. » Sa musique vient effectivement de loin, de l’autre bout du monde, où tout est possible comme le montre « Making Mirrors », son nouvel album, sorti cette semaine. Un 3e disque qu’il a défendu hier soir dans un Bataclan complet depuis des semaines, comme il l’a fait il y a quinze jours à Londres.
On y découvre alors un chanteur vraiment pas comme les autres, entouré de percussions et de machines, et soutenu par quelques musiciens et des projections vidéo sophistiquées. C’est aussi par l’image que Gotye a déjà fait le tour du monde. Le clip de son single « Somebody That I Used to Know », chanté en duo avec la Néo-Zélandaise Kimbra, a été vu plus de 80 millions de fois sur Internet. Un titre instantanément addictif, croisement entre une pop ambitieuse à la Peter Gabriel et une voix à la Sting, le tout illustré par une peinture qui envahit le corps de l’interprète et de sa complice. « Je savais que je tenais quelque chose de spécial avec ce morceau et sa petite ritournelle de guitare, j’espérais juste que mon album se vende un peu mieux que le précédent en Australie. Et là c’est devenu incroyable. »
Un kaléidoscope musical
Gotye est no 1 des ventes de singles en Angleterre cette semaine, 5e du top albums et déjà dans le top10 des chansons les plus téléchargées sur iTunes chez nous, tandis que les reprises de « Somebody That I Used to Know » pullulent sur le Net. A commencer par celle des Canadiens de Walk off the Earth, qui rejouent le morceau à cinq sur une guitare et cumulent plus de 63 millions de visionnages. « Leur reprise est aussi un tube », sourit l’auteur original, en route pour la gloire.
« Je préférerais que ce soit ma musique qui soit en avant plutôt que moi », rectifie-t-il. Sorcier de studio plus que bête de scène, Gotye épate tout au long de son disque kaléidoscope. « J’ai bien sûr des influences anglo-saxonnes, comme Kate Bush ou Peter Gabriel, mais j’ai toujours aimé travailler seul dans mon coin sur des sons particuliers. Ça doit être ça, l’identité australienne. »
Source image et texte Le Parisien.fr, un article signé Emmanuel Marolle.
Si, en France, on semble le découvrir, sachez tout de même que Gotye n’en est pas à son premier coup d’essai. En effet, « Making Mirrors », est son troisième album. Le premier, Boardface, est sorti en 2003 et le second Like Drawing Blood (vraiment excellentissime – je suis en train de l’écouter en écrivant cette note) en 2006.
On en apprend un peu plus sur les références de Gotye dans l’Express :
Sa musique, elle, balaye un spectre large qui va du dub à la soul en passant par la ballade mélancolique. « Le point de départ d’un morceau rapide et enjoué comme ‘I Feel Better’ c’est le son d’un tambourin, raconte le jeune homme. J’avais en tête le rythme du tube ‘Dancing in the street’ de Martha Reeves. » Amoureux des sons, Gotye est ainsi capable de dédier tout un morceau au Lowrey Cotillion, un orgue des années 1960 aux allures de vaisseau spatial. Résultat: Making Mirrors est un fascinant kaléidoscope.
Sa technique. Gotye a levé le pied sur l’utilisation des samples piochés dans des vinyles d’occasion, à la base de ses disques précédents. Il a investi une grange à 1h30 de route au sud de Melbourne. Dans ce lieu isolé, le méticuleux musicien a multiplié les expérimentations, digitalisant des instruments originaux (harpe chromatique, mbira…) afin de mieux les manipuler. Il a même utilisé la clôture musicale de Winton, au milieu du bush australien. Cet ensemble de cordes métalliques tendues entre des poteaux et reliées à une caisse résonnance sert de basse sur « Eyes Wide Open ». L’imagination de Gotye ne connaît décidément pas de limite. (Source)
anti
Excellent ! Superbe voix, magnifique musique, rythmique géniale, tout en finesse et en puissance à la fois !
L’article d’Emmanuel Marolle dans Le Parisien et celui de L’Express sont très intéressants pour découvrir ses sources et sa personnalité.
Le clip de « Somebody that I used to know » est une petite merveille.
Merci pour cette très belle découverte.
Gwladys vient de me faire découvrir la reprise de Walk off the Earth : Gé-nia-le ! A voir absolument :
http://www.youtube.com/watch?v=d9NF2edxy-M
Impressionnant et très bien adapté !
Merci !
Je fais suivre la découverte à fifille 😉
Dans un genre très différent: ma dernière découverte « coup de coeur » grâce à Mélanie, toujours:
http://www.google.ch/url?sa=t&rct=j&q=angelique%20ionatos%20canta%20frida%20kahlo%20sur%20deezer&source=web&cd=1&ved=0CCkQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.music-story.com%2Fangelique-ionatos%2Falas-pa-volar-angelique-ionatos-canta-frida-kahlo&ei=E1tcT9TfOoKaOsqs5Z4N&usg=AFQjCNEoZ1mzB-ig6_G-31TXJgdvY-YqCg
La voix, l’interprétation, la musique et surtout……….les poèmes de Frida Kahlo! Beau, émouvant et ça tourne en boucle chez moi. L’album date de 2003 et je n’avais jamais entendu parler de Angélique Ionatos auparavant.
Merci Valentine pour cette nouvelle découverte dans un tout autre style mais franchement sympathique 😉