Grâce à l’alerte Google que j’ai mise en place depuis pas mal de temps sur mon pseudo, j’ai découvert il y a deux jours un petit article à mon sujet, écrit par une de mes lectrices nommée Sandra Ganneval. Elle a écrit un livre auto-édité, intitulé « SOS Flemmards », et elle s’intéresse sur son blog à d’autres auteurs qui ont choisi comme elle de ne pas passer nécessairement par l’édition classique.
Voici in extenso ce qu’elle a écrit sur moi (en italiques). J’ai ajouté à la suite quelques mots, pour rectifier deux petites inexactitudes et poursuivre avec quelques commentaires plus généraux.
Des auteurs qui ne craignent pas l’indépendance – « Les trois perles de Domérat », Anna GALORE
Après avoir cherché vainement un éditeur, Anna Galore a décidé non pas de s’autoéditer, car elle juge que financièrement, pour un auteur inconnu, cela ne vaut pas le coup/coût, mais de proposer ses œuvres en accès libre sur Internet. Et ça marche. Elle a atteint le million de téléchargements et a de nombreux retours de lecteurs. Son blog est très vivant et régulièrement alimenté.
J’ai découvert un peu de son univers en lisant « Les trois perles de Domérat ». Je comprends son succès. Elle mêle avec bonheur érotisme, mythologie, religion, ésotérisme à des évènements historiques qu’elle revisite. On y trouve également une petite pointe de romantisme. J’ai un peu moins accroché à ce niveau y décelant une certaine lourdeur mais ce n’est que mon point de vue.
J’avoue que j’ai vraiment accroché à cette histoire de sorcières. J’ai été un peu déçue tout de même de constater qu’au final le personnage principal, masculin, a le beau rôle.
On trouve sur Wikipedia un article consacré à Anna Galore : http://fr.wikipedia.org/wiki/Anna_Galore
Quelques commentaires, maintenant.
Il n’est pas exact de dire que j’ai décidé de ne pas m’autoéditer – je suppose que cette affirmation est un raccourci un peu rapide de choses que j’ai pu dire dans une ancienne interview. Certes, tous mes livres sont disponibles en téléchargement gratuit mais neuf de mes dix romans ont également été édités : les trois premiers en auto-édition à mes frais, les trois suivants grâce à une souscription organisée par un de mes lecteurs et quant aux trois derniers, ils ont été édités à compte d’éditeur aux Éditions du Puits de Roulle.
Pour le nombre de mes lecteurs, même si cela n’est qu’un détail, s’il était bien de un million en mars dernier, il a depuis dépassé 1 800 000. Je pense que cette imprécision mineure provient de fait que sur Wikipedia, c’est toujours un million qui figure, l’article qui m’est consacré n’ayant pas été mis à jour depuis plusieurs mois.
La critique qui est faite des Trois perles de Domérat est courte mais pertinente. J’en accepte tous les aspects bien volontiers, y compris sur ma maladresse à avoir fait passer certains aspects secondaires.
Cela étant, je ne trouve pas que Charlie – le principal personnage masculin – ait un si beau rôle que ça. C’est quelqu’un d’inconséquent, en permanence dominé par son désir, et qui passe tout le récit à subir ce qui lui arrive plutôt qu’à le contrôler de près ou de loin, quoi qu’il en pense.
A mon avis, Gabrielle la jeune sorcière est un personnage largement plus riche et fascinant, que j’ai ensuite longtemps eu envie de rencontrer un jour, tout en sachant qu’elle est totalement fictive et ne s’inspire de personne que j’aie connu en vrai. Je ne sais plus si j’ai déjà raconté cette anecdote en public mais j’ai même connu il y a quelques années un de mes lecteurs qui en était devenu totalement obsédé, au point de choisir les femmes qu’il essayait de séduire en fonction de leur ressemblance physique avec Gabrielle. Je ne sais pas s’il a fini par y trouver son bonheur…
J’espère que Sandra prendra plaisir à découvrir mes autres livres. Si elle apprécie de voir des femmes jouer un rôle de premier plan dans l’intrigue, je lui recommande de lire en premier La femme primordiale et Les neuf sœurs. Je la remercie vraiment beaucoup d’avoir écrit ces quelques mots pour parler de moi sur son blog et je lui souhaite tout le succès qu’elle mérite avec son livre.
Très belle journée à vous
Le tableau « Lilith » de John Collier (1892) qui a été utilisé en couverture du livre « Les trois perles de Domérat » m’a été proposée par Anti lorsqu’elle a découvert mon manuscrit en mai 2006.
Voilà une nouvelle bien sympathique et qui donne envie de découvrir le blog de cette lectrice – auteur auto-édité.
Intéressant de lire tes commentaires aussi. Je partage complètement l’avis exprimé sur le personnage principal bien qu’il soit touchant par son côté gamin immature, idem pour Gabrielle.
Une chose est certaine : tes écrits et ensuite tes livres, j’en suis toujours aussi fan. J’espère aussi que Sandra prendra plaisir à découvrir tes autres romans.
anti, fan du premier jour, fan toujours !