Sur les chemins étoilés de Lascaux

Image1.jpg«… Un bracelet de cuir tressé, garni de craches de rennes orne son poignet droit. Une culotte de peau jusqu’à mi- mollets couvre ses jambes. Une tunique assez large décorée d’une tête de cheval brun qui semble auréolée de lumière jaune sur la poitrine complète son habillement. Afin de récupérer l’énergie de « l’arbre d’immortalité », il s’est placé entre ses deux compagnons le dos appuyé bien droit, contre le tronc grisâtre du saule en forme de hutte. Il guette le sentier qui longe le fond de la « Vallée creuse » bordée par des aulnes. Il est le plus ancien chaman de la tribu des Lenengos. Il en est le chef. « Celui qui regarde le ciel » du temps passé et à venir… ».

« Sur le chemin étoilé de Lascaux », de Chantal Jègues-Wolkiewiez. À paraître en décembre 2011.

Je viens de recevoir l’information suivante, qui peut intéresser quelques personnes ici, passionnées de découvertes diverses et variées :

C’est avec rigueur, lorsqu’il s’agit de la réalité des sites ornés et des cieux de l’époque de Lascaux, que Chantal Jègues-Wolkiewiez, en compagnie de quelques chamans « sachants du temps », nous entraîne et nous guide dans le plus fabuleux des voyages initiatiques, celui de l’astronomie archaïque, celui de nos origines. (Voir « Livre des chemins » sur son site archeociel.com).

L’auteur s’appuie sur ses découvertes en paléo-astronomie aujourd’hui reconnues par la Communauté scientifique, et largement diffusées (films « Lascaux le ciel des premiers hommes » diffusé par Arte et « Lascaux chef-d’œuvre des premiers astronomes » diffusé par France 2).
Dans ce premier volume, elle nous propose sous forme de fiction, sa vision de quelques œuvres du Paléolithique dont Lascaux serait le centre initiatique.

Chantal Jègues-Wolkiewiez nous précise le contexte de son œuvre : « …Envisageons maintenant aussi bien les différences possibles que les points communs entre un scientifique moderne et un chaman paléolithique. On peut même envisager un religieux scientifique moderne.

Le scientifique d’aujourd’hui grâce à l’écriture, possède une solide connaissance de base acquise par l’étude des découvertes que ses prédécesseurs lui ont communiquées. Il suit une méthode de travail établie par leur expérience. Bien sûr, il se doit (tout comme le chaman paléolithique) d’être curieux, intelligent, observateur, imaginatif, savoir décrire, induire, faire des hypothèses, analyser, expliquer, interpréter, déduire….etc,.

Pleinement conscient de ce qui l’entoure et du monde dans lequel il vit, il en connaît la plupart des causes. Il a de surcroît la capacité de dépasser les limites de ses connaissances ; il sait se placer au-dessus des faits observables dans le domaine des abstractions. Il essaye aussi de concevoir le jeu des causes, d’avoir des idées créatrices. Quelle différence y a-t-il avec un Paléolithique puisque le potentiel intellectuel est le même ? ».

sorcier.jpg
Le sorcier – Vallée des Merveilles

Chantal Jègues-Wolkiewiez est chercheuse indépendante, Docteur ès Lettres et Sciences Humaines, Anthropologue, Ethnoastronome, Psychologue.

Sur son site vous trouverez présentés les principaux résultats obtenus au cours de quinze années de recherche à commencer par la Vallée des Merveilles, un site de gravures rupestres datant du Chalcolithique et de l’Age du Bronze Ancien, situé dans les Alpes-Maritimes dont je vous ai déjà parlé sur le blog.

Ses travaux s’inscrivent dans le cadre de recherches en archéo-astronomie et en ethno-astronomie. A travers des études et des mesures d’orientations géographiques et astronomiques réalisées sur le terrain, mises ensuite en relation avec les coordonnées célestes spécifiques de chaque époque, ces disciplines visent à établir les observations réalisées et les connaissances du ciel détenues par les groupes humains ayant créé les œuvres découvertes dans ces sites… Pour lire la suite et en découvrir plus, cliquez ici : Plick !

* * * * *

anti

3 Replies to “Sur les chemins étoilés de Lascaux”

  1. Anna Galore

    Je trouve l’approche hyper intéressante : se projeter dans l’esprit d’une personne du paléolithique et imaginer comment elle a pu percevoir toutes les observations que lui offrait la nature et en particulier la voûte étoilée, sensiblement différente de celle que nous pouvons contempler de nos jours.

    J’ai lu beaucoup de choses passionnantes au sujet de l’évolution des constellations au cours du temps à l’époque où je me documentais puis j’écrivais « Le soleil sous la Terre ». J’y fais directement référence dans deux chapitres : le premier s’intitule « Le cercle des animaux » (traduction littérale des mots grecs qui ont donné « zodiaque ») et il peut être lu en ligne sur le blog en suivant le lien que j’indique ci-dessous ; le second est le chapitre 6 où l’on découvre des constellations subtilement différentes des nôtres, peintes au plafond d’une crypte très ancienne.

    http://www.annagaloreleblog.com/archive/2011/01/16/le-cercle-des-animaux.html

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *