J’ai terminé la semaine en roue libre. Je me suis offert un break hier après-midi et je l’ai entamé par une bonne grosse sieste. Non pas que j’ai eue une semaine épuisante – elle était raisonnablement remplie mais loin d’être envahissante. Mon coup de barre avait pour seuls responsables nos chers petits minous qui ont passé la nuit de jeudi à vendredi sur notre lit avec nous.
A chaque fois que nous donnions le moindre signe de sortie du sommeil, ils se lançaient dans un grand concours de ronrons particulièrement puissants. C’est très mignon, certes, mais ça ne facilite pas le rendormissement. Donc voilà, hier matin, j’ai navigué au radar à mon boulot et à midi, je me suis dit qu’il était temps d’entamer le weekend.
Du coup, on a pu faire nos courses tranquillement et passer un agréable moment à papoter avec Cyril chez Satoriz. On lui a raconté avec forces détails la manif anticorrida de dimanche et les réactions outrées des aficionados. Auparavant, nous avons fait un crochet par la médiathèque du Carré d’Art et pris le livre de Véronique Jannot, Trouver le chemin, ainsi que Corrida basta de Christian Laborde – là c’est Juan l’aficionado qui a débarqué ici en nous insultant qui nous a donné envie de le découvrir !
Nous en reparlerons très certainement en détails car les quelques lignes que nous avons déjà parcourues sont superbement écrites. Ah, au fait, au passage, nous pouvons confirmer ce que Christophe Thomas répondait à Juan sur le fait que Christian Laborde aurait appelé les anticorridas à tuer à la kalachnikov tous les aficionados : qu’il s’agissait d’une image. Voici la phrase exacte : « J’ai écrit ce livre avec une kalachnikov et un saxophone : un saxophone pour célébrer le taureau, une kalachnikov pour dessouder toreros et afficionados. »
Il faut que Juan et ses amis soient d’une mauvaise foi extrême pour prendre une telle phrase au pied de la lettre et penser qu’on va vraiment débarquer avec des kalachs pour descendre tout le monde dans les arènes lors d’une prochaine corrida. Parce que s’ils ont vraiment compris ça, c’est qu’ils ont aussi compris que les anticorridas allaient également s’acheter des saxophones pour aller en jouer aux taureaux. Juan, vous ne vous sentez pas un peu ridicule, là ? Nous, en tout cas, on est plié de rire.
Notre weekend s’annonce sous les meilleurs auspices. Notre programme est chargé de rendez-vous prometteurs. Je vous les raconterai le moment venu.
Très belle journée à vous
« Parce que s’ils ont vraiment compris ça, c’est qu’ils ont aussi compris que les anticorridas allaient également s’acheter des saxophones pour aller en jouer aux taureaux. » : trop drôle !
euh, ce n’est quand même pas un paquet de gauloise qui fait de l’oeil au milieu des cailloux? ou alors un vestige……je vois que chez vous aussi on collectionne bois flotté, racine et pierres en vue de……
Bon choix de livres, je note!
Pas du tout. C’est un (vieuuuux) paquet de crackers cubains ramenés de là-bas !!! On n’en mange plus, hein, c’est juste un souvenir 😉