Était-ce il y a seulement une semaine ? Ce weekend tellement lumineux, marqué par la soirée entre amis chez nous, la fête familiale à Paris et la communauté tibétaine à Vincennes, semble déjà si loin et en même temps si près.

Juste avant de reprendre le train pour rentrer à Nîmes, même la brasserie où nous avons pris un en-cas nous a offert une nuée de lumières pour terminer ce séjour parisien en beauté.

Nouveau weekend, différent en tout, mais lumière toujours, cette fois celle du ciel incomparable dont nous bénéficions dans notre région, été comme hiver.

Même quand passent quelques nuages, ils peignent des soleils rouges en échos impressionnistes de celui qu’ils cachent au couchant.

Depuis son bureau face à la fenêtre, Anti travaille sur l’un de ses prochains livres. Mirou lui tient compagnie de l’autre côté de la vitre pour mettre en valeur sa fourrure dorée.

Avec un port de reine, Paloma, elle aussi grande amatrice de soleil, préfère le confort des coussins pour profiter des derniers rayons.

A l’intérieur, Enzo a proposé aux chats de jouer avec lui. Je lui ai acheté un petit insecte en plastique qui court sur le carrelage et leur plait beaucoup. Metallica, fascinée, en oublie de snober les chatons devenus presque aussi grands qu’elle.

Le jardin est plus beau chaque jour, quelle que soit la saison. Le crépuscule fait disparaître les derniers sons du voisinage. En ville, c’est la féria, ses sonos déchaînées et ses fêtards par dizaines de milliers, fermement décidés à devenir viande saoule à la dérive bien avant la nuit.

Chez nous, tout est calme. Notre quiétude est à peine troublée par le passage de rares voitures pressées de rejoindre la foule ou de quitter la ville.

Alors que les chats se préparent à la nuit, je cuisine des lasagnes pour toute la famille. Nous les mangeons avec délice. Au petit matin, la brume est de retour pour accompagner un réveil encore plus en douceur.

Très belle journée à vous