Je vais vous dire les choses franchement. Hier soir, après le boulot, on a eu une course à faire et ensuite, de retour à la maison, Gwlad avait invité deux copines pour passer la nuit avec elle. Il a fallu trouver un truc à manger pour six alors qu’on a eu la flemme de faire les courses samedi et que, là, il ne reste vraiment plus grand chose dans nos stocks. Avec plusieurs fonds de paquets de pâtes, on a quand même réussi à faire une bolo pour tout le monde.

Juste avant, on a même pu se bricoler un mini-apéro avec les dernières gouttes de rhum (pour moi) et la dernière bière (pour Anti) qui restaient encore, le tout accompagné de quelques œufs de lump sur deux tranches de pain de mie beurré (ben si, quand même, avec plein de restes, on fait des trucs sympa).

Il y a eu un interminable fou-rire à table. Interminable, on n’en pouvait plus, même Anti en avait mal aux mâchoires. Ensuite, on s’est dit que la nouvelle série d’Éric Tudor sur Canal, Platane, allait nous faire passer une bonne soirée avec des critiques aussi unanimes que dithyrambiques que celles qui ont fleuri partout, y compris dans les magazines réputés les plus sélectifs.

Ben, écoutez, c’est vrai que c’est pas nul et même pas si mal que ça, mais de là à dire que c’est « jubilatoire », euh… ils ont été soudoyés, les journaleux qui ont écrit des choses pareilles ? Ou ils sont vraiment très très copains avec Éric, fort sympathique au demeurant ? Enfin, bref, ça m’étonnerait qu’on regarde les épisodes suivants.

Et voilà qu’on se retrouve à 22h45 et je n’ai toujours pas écrit mon mot d’accueil et hier matin, il a fallu se lever tôt à cause de la rentrée des classes. Je lance à Anti deux ou trois idées qui sentent carrément l’esquive pour aller nous coucher au plus vite. Elles retombent sur le carrelage comme des concombres trop mûrs.

D’accord, alors, je fais quoi, moi ? Ah, j’ai une autre idée.

Je vais juste écrire : « Le 1297e soir, Anna se reposa. » et basta cosi, très belle journée à vous. Oui, bon, c’est parce que hier soir, cela faisait 1297 jours que le blog avait été lancé. On n’est pas obligé d’attendre un nombre rond, après tout. C’est vrai, quoi.

Le 1297e soir, Anna se reposa.

Ouais, c’est bon, ça, coco.

Très belle journée à vous