On a passé une soirée épatante.
En entrée, à notre retour des courses samedinicales (oui, je sais que seul dimanche a droit à un adjectif – « dominical » – mais là, c’était pas dimanche), Anti s’est prise d’une envie de faire les-mimi-les-mimi-les-mimi comme Sylvana. Il faut dire que, justement, on avait acheté des steaks hachés entre autres merveilles. Donc, voilà, Anti s’assied au pied des marches et commence à distribuer des petits bouts de viande à tous les minous ou presque – deux des petits ont loupé la fête.
Se produit alors un évènement longtemps attendu : lorsque Charlot mastique sa boulette, il accepte qu’Anti lui caresse le dos. Brièvement, certes, mais quand même. Et à plusieurs reprises. Si ça c’est pas épatant ! Bon, la toute dernière fois, Anti a voulu le caresser sans lui donner de viande, vu qu’il n’en restait plus. Charlot a moyennement aimé et lui a retourné un revers de la griffe. Cela ne l’a pas empêché de venir l’attendre deux minutes plus tard en haut des marches après qu’elle se soit mis un pansement au bout du doigt, histoire de montrer que l’incident était déjà oublié.
En plat de résistance, alors que nous mangions sur la terrasse dans la lumière du crépuscule, Anti a donné pour rire quelques pâtes aux trois chatons qui nous tournaient autour. Il s’agissait de torti au kamut. Ils ont adoré. Chaque fois qu’ils attrapaient une nouvelle pâte du bout de leurs pattes (oui, oui, ils avaient des pâtes aux pattes, ça a fait beaucoup rire Enzo et nous avec), ils jonglaient avec avant de l’engloutir goulûment.
Nous avons ensuite migré vers la télé, suivis des chatons. Enzo ayant pris un grand bol de glace à la vanille, il était sous haute surveillance de Gus qui sautillait d’impatience. Il a pu enfin lécher le fond, vite rejoint par Maoré et Obiwan. Comme ils y mettaient aussi les pattes, la séance de toilettage post-pandriale s’est transformée elle aussi en gourmandise visiblement irrésistible.
Et nous, notre vraie dégustation a été la découverte d’un artiste aussi incroyable qu’hilarant, Roberto d’Olbia. Dans l’après-midi, en passant dans la boutique « Tout à deux euros » – une vraie caverne d’Ali Baba – Anti y a déniché entre autre trésors le DVD de l’un de ses spectacles, Le dresseur de piano. Pianiste hors pair et chanteur aux voix multiples, il exécute une série de sketches musicaux drôlissimes et techniquement époustouflants, s’appuyant sur un nombre impressionnant de thèmes classiques et de chansons actuelles. Il est passé tout près de chez nous en juin sans qu’on le sache, mais on ne le loupera pas la prochaine fois qu’il repassera dans le coin. Vraiment plein l’épate !
Très belle journée à vous
Mdrrr ! Et je n’avais pas lu le titre de ta note avant de préparer la mienne 😉
anti, accord parfait.