Rien n’est plus délassant à nos oreilles, Anti et moi, qu’une aube qui commence par des trombes d’eau. Le ciel fait l’amour avec la Terre, en lui donnant son eau dans des éclairs de feu. Hier matin était un de ces jours magnifiques, où le son de la pluie a bercé notre sortie de la nuit avant de nous rendormir profondément. J’ai eu des rêves merveilleux qui prolongeaient ceux que je vis en vrai quand je ne dors pas.
En ce moment chez nous, c’est une vraie maison de vacances. Les ados entrent et sortent pour se voir les uns et les autres, dorment ou pas sur place, mangent ou pas avec nous, au gré des envies et sans contraintes. Les portes sont tout le temps ouvertes et tout circule, les humains, les chats, l’air, la chaleur, les mots.
Dans l’après-midi, pendant qu’Anghbor recevait deux copains pour se lancer dans une grande partie de jeu de rôles traversée de moult rigolades, nous emmenions une fournée d’autres voir le dernier Harry Potter, le Touran déployé à bloc avec ses sept sièges dépliés. Le film est très réussi même s’il se permet des infidélités par rapport au livre, certainement le mieux écrit de la saga. J’ai lu il y a quelques jours que J. K. Rowling ne s’est finalement pas totalement résolue à arrêter l’aventure. Elle a lancé un blog, nommé Potterweb, sorte de chaudron virtuel où les fans peuvent venir faire mijoter des idées, voire plus si affinités.
Le retour à la maison a failli durer plus longtemps que le film, un embouteillage généralisé ayant décidé d’étouffer la ville, complètement asphyxiée par des travaux menés sans aucune logique depuis des mois et pour encore deux ans. Le plaisir de nous retrouver dans notre éden n’en était que plus apprécié.
Nous avons fait une nouvelle sortie, plus fluide celle-là, vers 20h pour aller acheter des kebabs en ville, histoire de nourrir sans nous embêter toute notre tribu ainsi qu’un invité de l’après-midi qui n’avait pas décroché de son jeu de rôle et notre très chère Sapotille, de passage chez nous. Elle est arrivée devant le portail au moment précis où nous rentrions.
Le ciel, magnifique, était parcouru de nuages en flammes et ça, ce n’était pas du cinéma.
La maman du dernier ado infiltré s’est posée avec nous pour une tournée de thé qui s’est étirée tranquillement, alors que les chats allaient et venaient, prolongeant un peu plus la sensation de vacances.
Très belle journée à vous
Des airs de maison de vacance tout en étant au travail, voilà qui ne manque pas de charme. La visite éclair de Sapotille a été un régal, comme toujours et la pause thé en fin de soirée, un imprévu tout à fait charmant.
anti, bientôt la fin de la journée ;-))