Présence du chamanisme, courrier du 13 juillet 2011

9782914214209FS.gif D.Dehouve « Offrandes et sacrifices en Méso-Amérique »

Bonjour,

Voici un des 4 derniers courriers. Il comporte « l’art de bien vivre » jusqu’au 19 juillet.

Mais d’abord quelques informations (que vous trouverez aussi sur le blog allié ANNA GALORE, intéressant, généreux et stimulant).

Les soirées de lectures de tarot du mardi soir (18-20 H.) au restaurant « Cielito lindo » de la rue de Lappe (métro Bastille) ont bien démarré. Le contrat, une question et 20 minutes pour l’examiner est satisfaisant.
Questions d’orientation professionnelle, de relations affectives, d’opportunités de contrats, de choix de voyage sont facilement éclairables en un peu plus d’un quart d’heure. Et les réponses apportent visiblement à ceux qui sont venus consulter. Nous reprendrons donc début septembre.
Vous en serez prévenus par ce courrier ou en regardant le site transvisions.org.

La Quête de vision continue de se préparer.

Après l’inscription, à partir de demain, j’adresserai aux premiers inscrits, les premières informations nécessaires. Celles qui serviront en dehors de celles qu’ils reçoivent personnellement pour se relier aux forces de vie indispensables à la santé et à la justesse de leur alignement. À la fois aussi pour bien vivre cette année et donner aux informations et nettoyages venus lors de la quête de vision leur cohérence quand il s’agira de passer aux actes.
Cela a lieu par la création d’un lien avec une énergie animale donnant e à qui l’écoute un appui étonnant pour se régénérer.
À partir de la semaine prochaine, avec ceux qui seront au « camp de base », nous constituerons ce que chamaniquement on appelle un autel. Il est destiné à soutenir les participants partis dans le temps de reconstitution de leur trajectoire de vie dans la forêt, Il est fait d’un ensemble d’objets destinés à renforcer et clarifier les actions et pensées de ceux qui s’engagent dans la reconstruction de leur vie pendant ces 8 jours.
La lecture du livre remarquable de D.Dehouve « Offrandes et sacrifices en Méso-Amérique » explique comment chaque détail compte pour se délier de ce qui encombre et repartir sur de bonnes bases. Il nous guidera dans cette aventure.

Tous ceux (et celles) qui m’ont dit vouloir venir, mais ne se sont pas encore engagés ont intérêt, s’ils veulent venir, à s’y engager au plus tôt. À l’expérience, dès l’inscription commence le nettoyage de ce qui encombre et la mise en évidence de ce que l’on doit mettre en route pour se renforcer.

M’appeler au 06 12 26 69 39 ou au 01 42 60 21 48. Le covoiturage sera mis en place à partir du 22/23 juillet.

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Soleil au Centaure – Nïmes

Vivre jusqu’au 19 juillet

Cette partie de courrier a été rédigée par Francine Rousseau et moi.

Et maintenant, comment en cette fin d’été, lequel rappelons-le encore une fois pour les nouveaux lecteurs du courrier, s’achève dès le début de l’automne, donc le 1er août, s’adapter au mouvement de la nature ?

Dans le calendrier mexicain qui nous sert de boussole, pour cette année 2011, la treizaine silex est le vecteur d’adaptation pour se relier au TRÈS lent déclin de la lumière du soleil qui accompagne le début des récoltes, les plantes ayant fait le plein de cette puissance.

Qu’est-ce que le silex dans le monde mexicain ?

Le Silex, un des quatre signes porteurs des années, représente le nord (le cœur de l’hiver) dans le Mexique ancien. Il désigne ce qui occupe l’esprit des humains entre le 7 et le 24 décembre.

Mythologiquement, il est à la fois relié au monde des dieux, comme cadeau envoyé aux humains pour déterminer comment ils doivent vivre avec ce cadeau énigmatique, la vie et la direction qu’elle prend spontanément, et symbole des enfers. Il est alors synonyme de nord, froid, aridité, austérité.

Le Silex, vécue ici en tant que treizaine, est sous la double influence du seigneur des enfers et de la mort, et de celle du dieu du soleil. Cieux les plus élevés et enfers : on y voit la continuité entre monde céleste et souterrain, vie et mort, lumière et ténèbres en chacun de nous et entre les humains.

Le symbole va nous accompagner du 7 au 19 juillet 2011, nous aidant à bien vivre le temps Vautour (4e temps de l’été qui s’achève le 12 juillet, voir le courrier précédent).

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Vautour Fauve – Musée d’histoire naturelle – Nîmes

Approchant de la fin de l’été, il nous faut croire dans notre capacité à nous élever et croître encore et encore même si la lumière de l’univers fait peu à peu défaut. Et pour cela créer, toujours et toujours !!!

La roue tourne, la cible est devant nous et pour cela il faut se déplacer, prendre son temps, ouvrir son esprit et tous ses sens pour l’apercevoir.
Cette lente mobilité nous conduit vers une destination bien précise.

On prévoit, on analyse avec lucidité, avec un véritable souci de précision, du moins est-ce possible pour quelques jours mieux que d’habitude. Pas de place pour l’aléatoire : contrôler et sécuriser pour avancer. Il est possible qu’un sentiment de solitude et d’isolement nous envahisse : le froid et l’aridité du Silex parlent de ce qui est inaccessible (pour quoi sommes nous doués spécifiquement et comment vivre avec ce que nous n’avons pas souhaité qui s’impose pourtant tout au long de la vie ? Comment vivre avec une structure psychologique, une maladie ou dans un environnement qui font obstacle à l’expression de notre « silex personnel » ?).

Développons par les moyens à notre disposition (les nôtres ou avec l’aide d’autrui) nos capacités visionnaires. Écoutons la venue de notre Silex personnel, cet œuf envoyé du ciel par les dieux, ceux de notre généalogie familiale et/ou spirituelle. Recherchons par l’usage de capacités visionnaire un conseil, un message éclairé, une aide morale et spirituelle.

Ne pas mettre de limites à cette information. Les difficultés du moment et les apparences trompeuses peuvent être contrées par l’aide de nos alliés présents dans l’invisible. L’important est d’authentifier ce message et de l’accepter s’il nous rend joyeux et contribue à nous régénérer moralement ou physiquement.

Pendant cette treizaine, souvent un fort sentiment de complémentarité, de recherche dans l’unification, nous poussera à nous relier à l’univers et à ceux avec qui l’on partage des actions valeureuses.

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Environs de Mende

Seul, on ne peut pas déplacer des montagnes. Il nous faut l’aide d’en haut, et avec le Silex ce qui tombe arrive de très haut !

Pour l’humain, pas possible d’accéder à la lecture de ce qui vit en nous comme noyau de forces sans être en état de réceptivité ou sans aide d’un système de symboles apte à représenter ce noyau de forces contradictoires vivant en nous. Nous devons le reconnaître pour l’exprimer. Alors, ce « silex personnel » descendra en nous et tendra à s’incarner ce qui pousse à renforcer le processus infini d’incarnation qu’est une vie humaine.

Il est temps de voir ce qui est bancal en nous afin de ne pas nous enliser, et de surmonter les obstacles psychologiques afin de pouvoir agir avec sérénité afin de clarifier et de renforcer les formes d’action de notre « nature personnelle ».

Faisons attention au sens de toute chose, car un retournement mal compris fait tout basculer dans l’incompris, le non unifié, le chaos.

Nous voilà dans l’attente, à la recherche d’un principe yang et stable qui favoriserait la mise en scène de cette connaissance de ce « silex personnel ». Dans le dessin mexicain du Silex, on retrouve la parité yin/yang. Le yang est implacable et tranche, le yin est léger et s’insinue. Inutile de dire que la précaution d’expression doit nous accompagner pendant toute cette treizaine.

À ce moment de l’année la perception de ce cadeau des dieux au cœur de notre être nous fait croire aux bienfaits du ciel et penser qu’une nouvelle chance, une nouvelle possibilité de vie peut nous être donnée. Mais attention à ne pas s’illusionner, à se mettre à penser que la présence des dieux nous dotent d’un pouvoir supérieur ! Pour le bien de tous, et le sien en particulier, on met un bémol dans ses paroles pour adoucir et arrondir les mots. On sait que l’on peut trouver le mot juste, le geste juste, si on affine ses perceptions et si on a foi en nous et les autres, du moins ceux qui permettent l’expression de la force particulière émanant de nous.

En cherchant ce qui est le plus profond en soi, on reconstitue les différentes parties de son corps, il n’y a qu’à regarder le Silex, accord parfait du yin et du yang, prêt à trancher la cible en son centre. Encore une fois, alignement et centrage sont nécessaires pour arriver à la création. Dans la mythologie aztèque, le couteau de Silex représente le sacrifice humain nécessaire à la nourriture de l’univers. Qu’est-ce que chacun de nous doit mettre en œuvre pour perpétuer la vie de l’univers. Et quelle forme de création en découle ?

Pendant cette treizaine, acceptons ce qui vient d’ailleurs en nous obligeant à un changement radical si cela nous emporte vers une croissance respectueuse du monde auquel nous sommes reliés et nous rend joyeux.

Le Silex nous entraine dans une alternance de lenteur (il vient de loin) et de rapidité ‘quand c’est l’heure de l’incarner. Qui peut dire vivre en permanence en lien avec sa nature personnelle et les conditions permettant de l’exprimer ? Cela explique bien des lenteurs.

Toute stagnation ou toute précipitation dans le mouvement de modification ne peut qu’entrainer un amoncellement de dureté dans tous les domaines de la vie.

Le Silex est dur : il coupe comme une lame fine et acérée. Il est dur aussi de vivre loin de lui, comme si l’on était doué pour rien. Pour l’exprimer, la précision de l’intention est nécessaire. Et l’exprimer est nécessité vitale. Implacable devant nos tergiversations, le ciel ordonne et suit son cours. Il n’attend pas que l’on ait fini de babiller avant de se mettre à parler pour de vrai.

Mais attention quand on cherche à l’exprimer, le Silex est propice à l’éclosion du feu : le moindre frottement produit des étincelles.

Ce qui fait dire que ce feu dans la glace dont il est porteur nous exhorte à suivre le conseil du yi jing, présent dans l’hexagramme 10 « marcher sur la queue d’un tigre ». La prudence est de mise, car le tigre sommeille en nous mais aussi chez celui qui nous fait face. Tâchons d’avancer sans attiser ce feu intérieur qui rode partout en cette fin d’été (voir les feux de forêt qui n’en finissent pas à cette saison. Les pompiers le surnomment « la bête qui sommeille »). Nous sommes à l’image de la nature, car nous sommes la nature, souvenons-nous en.

Éveillons nos sens en portant attention à tout ce qui vient de loin et en l’accueillant avec respect. Le moment est propice pour en appeler aux dieux afin qu’ils nous aident dans nos actions, paroles, échanges, pensées… À l’instar du Silex, pas de mollesse, une décision prise se mène jusqu’à l’aboutissement. Il nous aide en ce temps Vautour (voir courrier précédent) à ne pas larmoyer, hésiter sur ce qui est à défaire, nettoyer, rénover.

Assurons nos bases, car quand le Silex tombe, c’est du roc. Et si l’un mollit quant à vivre avec son silex, ce ne sera pas le cas de tout le monde. Il se pourrait donc bien que des évènements inattendus surgissent avec violence ! À l’inverse, une action menée avec précision et fermeté voit sa réussite dans un environnement favorable.

Il est primordial de surmonter ses propres peurs, de se dire que tout cadeau envoyé du ciel peut se partager. Mais comment le reconnaître sans se tromper ? Cherchons qui est capable de le partager avec nous, évitons de nous croire entourés d’êtres malfaisants. La lucidité, présente en toute circonstance, nous permet de discerner qui, parmi nos « alliés », est digne de ce don.

Cordialement
Jean-Gabriel Foucaud
51e courrier JGF

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One Reply to “Présence du chamanisme, courrier du 13 juillet 2011”

  1. Anna Galore

    « Approchant de la fin de l’été, il nous faut croire dans notre capacité à nous élever et croître encore et encore même si la lumière de l’univers fait peu à peu défaut. Et pour cela créer, toujours et toujours !!!

    La roue tourne, la cible est devant nous et pour cela il faut se déplacer, prendre son temps, ouvrir son esprit et tous ses sens pour l’apercevoir. Cette lente mobilité nous conduit vers une destination bien précise. »

    Fantastique ! Parfaitement en phase avec ce que je vis en ce moment, à divers niveaux. Ces courriers sont, comme à chaque fois, un accompagnement précieux au chemin de la vie.

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