Je me souviens d’un duo chanté avec Francis Cabrel (lui aussi, même catégorie, qu’est-ce que je me l’aime) qui était d’une beauté à faire hérisser tous les poils, même des plus imberbes, écrivait Anna hier. Je ne sais pas si c’est de celui-ci dont il s’agit, mais c’est tout ce que je te souhaite mon cœur, des jours toujours meilleurs 😉
Les Jours Meilleurs
A courir du Pacifique à l’Inde, on voulait quoi?
On voyait partout des sardines
Alignées dans de l’huile de moteurs.
Fallait donc qu’on couse à nos Jean’s
Des fils de couleurs.
On était nés sur des ruines.
The times were changing.
On pouvait planter des fleurs.
On voulait juste des jours meilleurs,
Juste des jours meilleurs.
J’entends les mélodies grises
Et toute ces voix qui disent:
« Ils viendront plus. »
J’entends les fontaines de pleurs.
J’entends gémir les choeurs
Des « Si j’avais su… »,
« Si j’avais pu… »,
Des « Si j’avais eu moins peur… »
J’entends grossir les ventres
Et fumer les cigares.
Ça fait la différence entre
Ancien adolescent et futur vieillard.
J’entends grossir les flingues
Et fumer les mémoires
Pendant qu’une bande de dingues,
Au fond de leurs idées, peuvent arrêter l’histoire.
On voyait partout des sardines
Alignées dans de l’huile de moteurs.
Fallait donc qu’on couse à nos Jean’s
Des fils de couleurs.
On était nés sur des ruines.
The times were changing.
On pouvait planter des fleurs.
On voulait juste des jours meilleurs,
Juste des jours meilleurs.
J’en ai trouvé qui s’amènent.
Ils s’envolent, ils t’emmènent
Et tu t’en vas,
Tiré par trente-six planeurs.
J’en ai trouvé qui rodent
Au fond des nuits chaudes,
Au fond d’un lit,
Du tropique à l’équateur.
J’en ai trouvé qui passent
En travers de moi,
Un ouragan qui casse
Un gros plan d’habitudes et puis qui s’en va.
J’ai l’impression d’avoir une cible,
Émerger du brouillard,
D’avoir pensé l’impossible
Et, dans un soupir du temps, l’apercevoir
Même si je vois encore des sardines
Alignées dans l’huile des moteurs,
Il me reste un couplet d’Imagine
Qui m’emmène ailleurs…
Juste des jours meilleurs…
Et pour finir en beauté, un tout autre magnifique duo :
Maxime Le Forestier et Zazie chantent Brel – Les vieux amants –
Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour, c’est l’amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête
Mais mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime
Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m’as gardé de pièges en pièges
Je t’ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes
Oh, mon amour
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore, tu sais, je t’aime
Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n’est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l’eau
Mais c’est toujours la tendre guerre
Oh, mon amour…
Mon doux mon tendre mon merveilleux amour
De l’aube claire jusqu’à la fin du jour
Je t’aime encore tu sais je t’aime. ….
anti
Pfiouuuuuuuuuuuu…
Qu’est-ce que c’est émouvant… L’introduction de ta note, le duo Cabrel-Leforestier et celui, encore plus beau, avec Zazie… Rien n’est plus fort pour faire vibrer l’âme que des voix qui chantent ensemble.
Magnifique !
Oui, une grosse émotion en écoutant notamment le dernier duo. Déjà la chanson est magnifique mais là, l’interprétation relève presque du génie…
anti
Que j’aime ces fins de semaines, ces instants volés quand tout le monde est couché, pendant lesquels entre un chat et une lumière tamisée j’écoute. J’écoute le vent, les bruissements, les silences et aussi ses voix qui nous enchantent… Mmmmm… Bonne nuit à tous !
Que de tendresse et d’amour, j’en retire.
Gros gros bisous à vous deux…
Merveilleux de découvrir ces mots au matin…