Ça, c’est un vrai début de vacances. Et pourtant, en superposition, j’ai dû continuer à gérer une opération très importante pour ma boîte – merci le téléphone portable qui m’a permis d’être à la fois dans un cadre délassant (le terrain de Sylvana, avec plein de chats partout) et à fond dans l’action comme si je n’avais pas quitté mon bureau.

Revenons aux vacances. On a lancé les festivités en allant faire des courses pour un super barbeuque qui va se tenir chez nous à midi. Quand je dis super, je fais allusion avant tout à ceux qui nous ont fait le plaisir de répondre à notre invitation. Je vous raconterai ça demain plus en détails. Le choix des ingrédients nous a conduits chez notre nouveau fournisseur préféré de produits bio, Monsieur Poirot (ah, ces fraises…) et, puisqu’elle habite juste à côté, chez Sylvana – un régal comme à chaque fois.

Avant tout ça, on devait passer déposer le dossier d’inscription d’Anghbor au lycée Camus, où il fera sa rentrée en septembre. Nous pensions innocemment que cela nous prendrait une dizaine de minutes tout au plus. C’était sans compter sur l’inorganisation totale qui règne dans cet établissement et qui a fait qu’une simple remise de dossier, parfaitement rempli et auquel il ne manquait aucune pièce, a nécessité pas moins de 50 minutes. Pendant qu’Anti se retrouvait prise au piège, Anghbor et moi attendions dans la voiture avec Linkin Park à fond pour éviter de nous endormir (il faisait une température propice à la sieste en ce début d’après-midi).

Ensuite, direction Carrefour pour Anghbor et Décathlon pour nous. La preuve qu’on était bien en vacances, c’est qu’on a traîné un moment dans le rayon des maillots. Franchement, ils étaient atroces, vous pouvez juger par vous-mêmes. On s’est rabattu sur les shorts.

On a ensuite filé vers chez Monsieur Poirot, toujours aussi chouette, puis donc chez Sylvana avant le retour à la maison, quatre heures trente après en être partis. Oui, je sais, j’ai raconté tout à l’envers, mais bon, ce n’est pas grave.

Au crépuscule, j’ai décidé de m’occuper un peu de l’entretien de la piscine. Malgré l’heure déjà avancée, l’eau était merveilleusement tiède. J’en ai profité pendant une bonne demi-heure, alors qu’Anti tondait le gazon et arrosait le jardin.

Vers 20h, coup de fil de Lolo, l’une des sœurs d’Anti. Ça s’est éternisé et ça semblait très drôle d’après le peu que j’en entendais. On s’est retrouvé à 21h30 sans avoir mangé et sans aucune envie de préparer quoi que ce soit. Anghbor n’avait pas faim, nous si. J’ai proposé à Anti de descendre en ville nous faire un petit restau en tête à tête. On a débarqué au Paille en Queue, un réunionnais que nous n’avions pas encore eu l’occasion d’essayer.

C’était très bon et les gens qui tiennent le restau – une maman et son fils – étaient vraiment charmants. Ils sont originaires de Cilaos, lieu mythique et superbe où j’avais situé la naissance d’une certaine Anna Galore lorsque j’avais imaginé sa première bio fictive. Nous avons passé un très beau moment avec eux, à parler de leur île. On est reparti avec plein d’étoiles dans les yeux. Un vrai début de vacances.

Très belle journée à vous