Décidément, ça s’enchaîne : à peine quelques heures après que j’aie annoncé l’arrivée du Honduras parmi les pays ayant téléchargé mes livres, voici celle du Burundi, qui prend donc la 165e place.
Le Burundi est un pays d’Afrique de l’Est sans accès à la mer, mais possédant un lac (le Tanganyika) situé dans la région des Grands Lacs et entouré par la République démocratique du Congo à l’ouest, le Rwanda au nord, et la Tanzanie à l’est et au sud.
Après une décennie de guerre civile (de 1993 à 2002) et une transition de trois ans, le Burundi a organisé ses premières élections démocratiques en août 2005. Ces élections ont été reconnues comme exemplaires par les observateurs internationaux. Cependant, certains élus sont des criminels avérés qui ont pu présenter leurs candidatures en profitant de l’amnistie octroyée en violation du prescrit du droit. Par exemple, le Président de la République Pierre Nkurunziza est un condamné à mort pour pose de mines sur la voie publique, faits ayant causé la mort de plusieurs civils innocents.
Le 22 novembre 2008, le parlement du Burundi a adopté un nouveau code pénal prévoyant l’abolition de la peine de mort ainsi que des dispositions de droit international contre le génocide, les crimes contre l’humanité et de guerre. Tout à son honneur. Ce qui est par contre un recul, c’est que ce nouveau code pénal a pénalisé l’homosexualité qui était jusqu’alors tolérée.
Le tambour est une partie importante de l’héritage culturel burundais. La réputation des tambourinaires a dépassé les limites du Burundi pour devenir internationale. En Afrique, ils symbolisent même la bonne orchestration du tambour. Leur art est sacré. Il est aussi profane. C’est un lien mystique entre un pays, un peuple et un instrument. « Ingoma », c’est à la fois le tambour et le royaume.
Source : Wikipedia (texte et photo)