De petits bouts de tout

La journée a été, comme souvent, jalonnée de petits et grands moments.

Au boulot, on est depuis plusieurs semaines dans une phase qui oscille entre le jeu de go et le brouillard épais. Hier, c’était plus de la stratégie que de la divination et c’était bien agréable.

Anti a rédigé un bel article sur le débat fondamental que soulève le livre de Tarik Yildiz, Le racisme antiblanc – ne pas en parler, un déni de réalité. Nous en avons parlé ensemble pour le rendre le plus efficace possible. Elle le mettra en ligne d’ici peu.

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J’ai commencé à écrire la postface du Soleil sous la Terre. Comme pour les précédents, ce livre s’appuie sur de multiples faits réels, même s’il raconte une histoire totalement fictive. J’aime beaucoup cette conclusion de l’écriture qui me permet d’y revenir et de donner les clés qui permettent de séparer le vrai de l’imaginaire. Et, comme à chaque fois, la réalité dépasse souvent de loin la fiction.

Nous avons reçu le nouveau numéro de Subaqua, un magazine de plongée auquel Anti est abonnée depuis le passage de son niveau 1. Petite surprise : l’un des articles est consacré aux tortues de Mayotte, celles-là même que nous avons côtoyées sur la plage de N’Gouja au Jardin Maoré.

En fin de journée, nous avons fait un passage express chez le dentiste avec Dorian, pour une simple vérification de routine. Ses dents étaient parfaites, c’est allé très vite. En fait, la dentiste a mis plus de temps à rebooter son PC qui avait planté qu’à examiner son patient très détendu.

Ensuite, soirée ado, nous avions prévu de sortir avec les enfants voir le dernier film d’Éric et Ramzy, Hallal police d’état. Dorian a déclaré forfait, mais Gwlad était accompagnée d’une de ses copines. Après un passage au Mc Do plein de rires, nous avons rejoint le Kinépolis.

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La salle était remplie d’un public jeune, très jeune – je devais faire figure d’ancêtre. Beaucoup comprenaient l’arabe et se marraient à certaines répliques dans cette langue bien avant que les sous-titres n’apparaissent. Cela étant, en dehors de quelques rares passages drôles, le film est laborieux et souvent lourdingue, il aurait mérité un vrai scénariste. Si vous avez un âge mental supérieur à 12 ans, il vaut mieux éviter.

Et sinon, le reste du temps, nous avons parlé de chats, du ciel, du jardin et de tous ces petits bouts de tout qui font la vie.

Très belle journée à vous

3 Replies to “De petits bouts de tout”

  1. Netsah Post author

    Vous m’auriez demandé je vous aurais dit « NOOON N’Y ALLEZ PAS !!!!! » o.o
    Depuis la Tour Mont-Parnasse Infernale, ils n’ont été bons que dans un film : Il reste du jambon (d’Anne Depetrini, l’épouse de Ramzy). Et encore c’est à voir à la télé si y a rien d’autre (perso je ne l’ai regardé que parce que y avait Leïla Bekthi et Géraldine Nakache dans le film que j’adore).
    Ah si dans Seuls Two, ils sont pas mal aussi.

  2. anti Post author

    « Vous m’auriez demandé je vous aurais dit « NOOON N’Y ALLEZ PAS !!!!! » o.o »

    C’est Gwladys qui aurait été contente ;-)))) Remarque, on s’y attendait un peu. Je trouve, comme toi, que sorti de « la TMI » et de « Seuls Two », c’est du raï. (mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr ! Cafééééééééééééééééééééééé !) Enfin, les fauteuils étaient confortables, il faisait bon.

    Allez zou ! Au boulot !

    anti

  3. Anna Galore Post author

    « c’est du raï »

    Mdrrr !

    Ah, oui, j’ai bien aimé le jeu de mot à un moment du film où ils parlent du magazine Les Inraïuptibles.

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