… chut …
Écoutez Hélène & Jean-François…
Paroles et musique : Jean – François Salmon
Un homme écrit pour moi sur un grand océan
Voguant vers des pays que nous avons aimés
Et du pont du navire, comme des oiseaux blancs
S’envolent autour de lui des pages imprimées.
De cette encre mouillée d’eau de mer et de sang
Un homme écrit pour moi sur un grand océan.
Ces mots que je prendrai un à un dans mes doigts
Comme un tendre bouquet de secrets parfumés
Ces mots ce sont les miens, ils me viennent de moi
En me parlant d’amour je saurai les aimer.
De cette encre mouillée d’eau de mer et de sang
Un homme écrit pour moi sur un grand océan.
Il écrit de mes mains, parle de ceux que j’aime
Se souviens de nos gestes et d’étreintes galbées
Retrouve avec ces mots d’intimités lointaines
Le parfum enivrant de secrets dérobés.
De cette encre mouillée d’eau de mer et de sang
Un homme écrit pour moi sur un grand océan.
Tout là-bas sur la mer où dansent les oiseaux
Cet homme qui est loin et si proche à l’instant
Me parle des pays, des sources et des ruisseaux
Où naissent les douleurs et la fuite du temps.
De cette encre mouillée d’eau de mer et de sang
Un homme écrit pour moi sur un grand océan.
Il sait comment ces mots trembleront sur mes lèvres
Comme un premier baiser, comme un premier amant
Et souvent dans la nuit lorsque le vent s’élève
Il me dit qu’il entend ma voix sur l’océan.
De cette encre mouillée d’eau de mer et de sang
Un homme écrit pour moi sur un grand océan.
Cet homme écrit pour moi et me parle de vous
Et j’ai tant à vous dire et tant à vous chanter
Il nous dit que la mer est tout autour de nous
Que les mots nous emmènent au bout des libertés.
De cette encre mouillée d’eau de mer et de sang
Un homme écrit pour nous sur un grand océan.
Hélène et Jean François – J’en ai marre de la mer
Comme aux « Passantes » que chante Georges Brassens, nous dédions nos chansons à tous ces êtres « qu’on aime pendant quelques instants secrets ». L’océan des mots est tout autour de nous et nous emmène au bout des libertés. C’est à la fois beaucoup et bien peu de choses en même temps. Car ça n’est pas rien de vivre et chanter ensemble depuis tant d’années.
« Lorsque je l’ai rencontrée, Hélène avait la chanson partout : dans son ventre, sur ses lèvres, sur ses bras, tout au long de son corps de part et d’autre d’un torse d’amour où elle semblait puiser l’inattendue puissance de sa voix”. Ce n’est pas rien de se mettre un jour à jouer de l’accordéon puis chanter, écrire pour elle et pour ce couple que nous formions depuis 1965. Et puis, que peuvent raconter une femme et un homme qui chantent ensemble ?
« Cet homme écrit pour moi et me parle de vous
Et j’ai tant à vous dire et tant à vous chanter
Il nous dit que la mer est tout autour de nous
Que les mots nous emmènent au bout des libertés.
De cette encre mouillée d’eau de mer et de sang
Un homme écrit pour nous sur un grand océan »
Et puis, les années, nos jours, nos nuits, nos voyages nous ont accompagnés sur ces chemins où, avec vous, nous avons puisé l’énergie de ces passions. La chanson avait parfois bien du mal à retrouver son espace au milieu ou à côté des heures d’enseignement où Hélène fatiguait sa voix devant son public de jeunes élèves et d’une vie d’architecte qui empiétait souvent sur les nuits de Jean-François. Ce n’est pas rien d’avoir gardé fidélité à cette chanson et d’avoir tenté de jouer au mieux à tout ça en même temps.
Festival Drom
Le cirque de bois s’en va
Sur son radeau
Sur son grand bateau plat
Le petit chapiteau d’eau
S’en va là-bas
Coucher les animaux
Les danseuses vont rêver
Près de l’eau noire
En tenant leur cerceau
Elles regardent dériver
Un bout de Loire
Où passe leur berceau
Un cuivre de musicien
Vole un reflet
De la lune argentée
On fredonne un air ancien
Comme un couplet
Qui nous avait quitté
Le cirque de bois s’en va
Sur son radeau
Sur son grand bateau plat
Le petit chapiteau d’eau
S’en va là-bas
Coucher les animaux
Des ballons roulent encore
Avec le vent
Qui caresse la rive
Les cirques n’ont pas de port
Ils vont souvent
Au gré de leur dérive
On attend que le silence
Prenne la place
Des lumières endormies
Dans un dernier pas de danse
Des rires s’effacent
Le spectacle est fini
Le cirque de bois s’en va
Sur son radeau
Sur son grand bateau plat
Le petit chapiteau d’eau
S’en va là-bas
Coucher les animaux
Le cirque de bois s’en va
Sur son radeau
Sur son grand bateau plat
En suivant le fil de l’eau
Un peu plus bas
Retrouvez le bientôt
Hélène et Jean François ont enregistré sept disques.
Pour les contacter : Hélène et Jean-François Salmon,
Péniche Lola, Quai Henri Barbusse
44000 Nantes. Tél. : 02 40 29 06 72 – Fax : 02 40 74 89 43
E-Mail : helene.salmon@free.fr – Le site d’Hélène et Jean-François
Merci à ma maman qui m’a fait découvrir ces artistes 😉
anti
Les paroles sont absolument magnifiques ! Et les voix, les musiques, vraiment très très chouette.
On a écouté un bout du CD dans la voiture tout à l’heure, un régal ! D’ailleurs, en arrivant à la maison, Dorian qui est pourtant plutôt branché hard-rock ne pouvait pas s’empêcher de chantonner « Le cirque de bois » (mon morceau favori pour le moment, mais je n’ai pas encore tout écouté).
Magnifique
Cela me rappelle les années 70 ou j’allais les écouter au Bateau Lavoir à Nantes
Merci pour ces jolis commentaires sur nos chansons.
Pour en savoir un peu plus sur des humeurs ou des plaisirs du moment et pour retrouver toutes les chansons que nous venons de mettre sur You Tube:
http://helenejeanfrancois.blogspot.fr/
Merci pour votre passage ici et pour le lien 🙂