C’est le début officiel des vacances pour moi. Enfin, quasiment : je dois juste revenir au boulot pour une réunion importante mardi matin, mais sinon ça y est.
Sous un ciel aux motifs complexes, qui hésitait entre beau temps et plafond gris très bas, j’ai quitté le boulot à midi, ayant un rendez-vous dans l’après-midi, en compagnie d’Anti.
Le moral était au top. Je laissais mon boulot avec mon gros chantier du moment bien sur les rails. Et Anti avait eu dans la matinée un rendez-vous génial avec une journaliste qu’elle a déjà eu l’occasion de rencontrer. Une dame qui a connu des expériences fascinantes, j’espère qu’Anti aura l’occasion un jour de vous en dire plus.
Une énorme cerise sur le gâteau nous attendait à la maison.
Dans la boîte aux lettres se trouvait la confirmation de commande d’un gros ouvrage collectif, dont je vous avais dit quelques mots l’été dernier. Ensuite, il y a eu une longue période de silence radio jusqu’à très récemment où celle que j’avais surnommé Iris a repris contact avec une très bonne nouvelle : non seulement le projet tenait toujours, mais la décision de le réaliser aux Éditions du Puits de Roulle était enfin prise par les six co-auteurs. Et hier, le devis signé était dans le courrier. Le titre, pas forcément définitif, de l’ouvrage est Voyons voir. Il aurait pu être celui de notre petite sortie dans l’après-midi.
En effet, le rendez-vous auquel je faisais allusion plus haut était chez l’ophthalmo. Nous y allions ensemble, nos quatre yeux ayant besoin d’une visite de contrôle. Les miens voient mal de près et ceux d’Anti de loin.
Après avoir joué à tour de rôle avec les appareils de science-fiction du médecin dont le bureau ressemblait au poste de commande d’un épisode de Star Trek, nous avons récupéré nos ordonnances respectives. Croyez-le ou pas, on a été hyper sages. Pas de grimace, pas de blague à deux balles, rien.
A la sortie, les étourneaux nous attendaient. Le cabinet médical est, en effet, pile en face de l’hôtel où les oiseaux viennent se poser tous les soirs. Oui, oui, à Nîmes, les étourneaux dorment à l’hôtel. Bon, plus précisément dans les arbres qui en agrémentent le parking, mais c’est pareil, non ?
Le jour tombait et le ciel était partagé en deux : bleu encore lumineux vers l’ouest et noir mat partout ailleurs en raison d’un immense nuage qui semblait prêt à plonger la ville dans les ténèbres les plus profondes. On a récupéré la voiture et sur la route du retour, Anti a pris des photos en tenant l’appareil en appui sur le toit du Touran.
Après s’être débarrassée des nuages qui l’occultaient, la Lune nous attendait tranquillement, en nous regardant droit dans les yeux, juste au-dessus de la maison d’où émanait une lumière chaleureuse.
Très belle journée à vous
Les six photos en patchwork et celle de la Lune sont d’Anti, les autres de moi
Ah oui ! Iris !
En savoir plus me plairait bien mais Anna sait jouer savamment avec le mystère !
🙂
Eh oui, l’aventure ne fait que commencer ! La journée d’hier s’inscrit dans la liste des journées merveilleuses que je passe en ce moment : le rêve ! Dorian m’a dit il y a quelques semaines qu’il fallait croire au Père Noël, c’est clair, il a définitivement raison.
Donc, des journées à fond la caisse, tellement lancée que je suis arrivée hier bille en tête sur l’avenue Victor Hugo au lieu d’arriver chez Kathy (pas du tout au même endroit) 😉 Ben oui, j’allais trop vite pour avoir le temps de tourner vers sa rue. Pô grave, on a fini par tous se retrouver, c’est le principal !
J’y crois pas quand je vois qu’Anna a pris des photos hier dans le cabinet du médecin… J’ai rien vu ! D’un autre côté, je ne vois pas comment j’aurais pu… Tes photos sont très belles Anna, j’suis fan ! Les autres sont rigolotes au moins autant que la crise de rire qui nous a tenu pendant que je les prenais. Cette avancée de nuages sur le ciel bleu était vraiment impressionnante. Mais le bleu a encore vaincu !!! Ta dam !!! Vive le bleu du ciel !!!
Quant à « Voyons voir », je suis très heureuse de voir cette idée de livre enfin mettre les pieds dans la concrétisation. Je vous en dirais plus sur les dernières actualités des éditions du puits de roulle dans les jours à venir 😉
Belle journée à tous,
anti
« Ben oui, j’allais trop vite pour avoir le temps de tourner vers sa rue »
Je précise que là, quand elle allait trop vite pour avoir le temps de tourner, vous pourriez croire qu’elle déboulait à fond en voiture, voire en vélo.
Pas du tout. Elle était à pied.
Mdrrr !
Je vois que tout roule !